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Sommaire -
L’argent ne manque jamais pour la « Mémoire »
2
23 millions d’euros pour rénover le « Mémorial de la Shoah »
2
15 000 € pour chaque lycée francilien qui fait son « devoir de mémoire »
2
332 285 € pour sensibiliser les jeunes à la Shoah.
2
L’embrigadement dès le plus jeune âge.
3
Mépris généralisé pour la vérité historique.
3
La cause profonde.
3
L’émotion préférée à la raison.
4
Les jeunes sont émus.
5
Les larmes coulent sur les visages.
5
L’imagination entre en scène.
6
N’importe quoi vient confirmer un massacre de masse.
7
Une élève voit un gazage homicide en direct
7
Le mécanisme de la propagande exterminationniste.
7
Une élève préparée psychologiquement
7
L’imagination se met en branle.
8
La même propagande depuis 1945.
8
Ineptie concernant les « expériences médicales »
9
Les preuves de substitution entrent en scène.
10
L’estocade : la visite de la morgue du Krema I
11
Être ému est devenu un impératif catégorique.
12
L’esprit critique étouffé.
12
Codes barres, lits surpeuplés, latrines qui « s’étendent sur des kilomètres »
12
45 personnes par lit à trois étages.
13
Squelettes en prison.
13
Le caca protecteur
13
Mensonges flagrants.
13
Le Monde et Wannsee.
13
Une fausse photo de Treblinka.
15
Légende inepte.
15
Jumeaux coupés en deux et recousus.
15
Mensonge éhonté sur Auschwitz
16Des concessions de pure forme.
16
Sur Wannsee…..
17
L’exemple de Nordhausen.
17
Comment les jeunes sont-ils embrigadés ? C’est relativement simple…
L’argent ne manque jamais pour la « Mémoire »
Comme toute campagne de propagande,l’embrigadement de la jeunesse nécessite
de l’argent. Et quand il s’agit de la « mémoire », l’argent ne manque pas...
23 millions d’euros pour rénover le « Mémorial de la Shoah »
Rappelons par exemple qu’à Limoges, un simple retard dans le calendrier du transfert
du Musée de la Résistance et de la Déportation a nécessité l’installation provisoire
de ce musée dans l’ancienne chapelle de l’abbaye de la Règle.
Coût de l’opération : 145 000 € (près d’un million de francs)[
1].
145 000 € pour pallier les désagréments d’un petit retard…
Une bagatelle cependant en comparaison des sommes englouties pour rénover
le Mémorial du martyr juif inconnu et le Centre de documentation juive,
communément appelés le « Mémorial de la Shoah ».
Les travaux ont duré trois ans et au volume initial ont été ajoutés trois nouveaux bâtiments
cédés par la ville de Paris, permettant de passer de 1 900 à 5 000 m²
Coût : 23 millions d’euros, soit plus de 150 millions de francs (15 milliards de centimes)
(voir document)[
2].
15 000 € pour chaque lycée francilien qui fait son « devoir de mémoire »
Rappelons également qu’en 2005, chaque lycée francilien qui menait un projet
sur les camps allemands avait reçu une allocation de 10 000 € (plus de 65 000 F).
C’était déjà une coquette somme.
Mais cette subvention ayant été jugée insuffisante, en février 2005, le Conseil régional
de d’Ile-de-France décida d’allouer en plus, à chaque lycée déjà concerné,
une « subvention exceptionnelle maximale de 5 000 € »[
3].
On le voit, l’argent ne manque pas lorsqu’il s’agit du « devoir de mémoire ».
332 285 € pour sensibiliser les jeunes à la Shoah.
Soulignons d’ailleurs que pour l’année scolaire 2005-2006, le coût du
« programme d’actions de sensibilisation et d’information des lycées à l’histoire
de la Shoah », organisé par le Mémorial du martyr juif inconnu, est estimé
à 322 285 €, soit plus de deux millions de francs. [
4] (voir document).
Sur cette somme, 203 960 € sont prévus pour quatre visites à Auschwitz, 40 000 €
pour la « valorisation des travaux des élèves [qui auront visité Auschwitz] »
et 30 225 € pour l’ « accueil des lycées » au Mémorial (Id.).
L’embrigadement dès le plus jeune âge.
Il faut dire qu’on se bouscule aux portes :
Entre février et juin 2005, 61 établissements scolaires d’Ile-de-France ont été reçus.
Fait nouveau, le mémorial a dû pour la première année refuser 11 établissements
scolaires qu’il n’était pas en mesure d’accueillir aux dates demandées [Ibid., p. 9.].
D’où une augmentation vertigineuse du nombre de jeunes visiteurs. En 2003-2004,
le Mémorial avait accueilli 1 145 élèves ;l’année suivante,il en a accueilli 2 484,
soit plus du double (Ibid., p. 9).
La France n’est pas une exception.
On se souvient qu’en 1998,le Premier ministre suédois avait créé une « Task Force »
(force d’intervention) chargée de promouvoir l’enseignement de la Shoah dans les pays.
Deux ans plus tard, neuf pays en faisaient déjà partie : Suède, Israël, Etats-Unis, Royaume-Uni,
Allemagne, Pays-Bas, Italie, France et Pologne.
A l’heure où j’écris, d’autres pays les ont rejoints ou sont en passe de les rejoindre.
Je pense plus particulièrement à la Hongrie. Depuis qu’elle a cédé aux exigences
des associations juives, elle rattrape son retard en matière de « devoir de mémoire ».
Le 15 avril 2004, un très moderne « musée de la Shoah » avait ouvert ses portes
à Budapest, en présence du président israélien Moshe Katsav.
Début mars 2006, il a inauguré sa première exposition permanente, intitulée :
« La perte ». Un système d’ « audioguides » informe les visiteurs en hongrois,
en anglais et en hébreu. Lors de cette inauguration, le président de ce musée,
Gabor Székely, a expliqué :
"L’objectif est qu’au cours de leur scolarité,tous les enfants hongrois puissent
visiter le musée de la Shoah au moins une fois" [
5].
Le formatage des petits Hongrois est donc désormais assuré.
Mais à quel âge faut-il commencer ? A l’occasion du soixantième anniversaire
de la libération d’Auschwitz,alors que de multiples émissions étaient programmées
pour commémorer cet événement,l’hebdomadaire belge
Télémoustique répondit à la question :
« commencer le plus tôt sera le mieux;même s’il n’est pas question d’entretenir
les tout-petits à propos d’Auschwitz,à chaque âge sa leçon »[
6].
Et le journaliste de proposer un commencement dès l’âge de… 8 ans :
"Vers 8 ou 10 ans,les enjeux deviennent plus sensibles.
C’est à cet âge que l’horreur des images des camps trouve leur véritable force
de pénétration" [Id.] (voir document).
Bref un véritable lavage de cerveau avant même l’adolescence…
Mépris généralisé pour la vérité historique
La cause profonde.
Cette embrigadement général est d’autant plus aisé qu’aujourd’hui,plus personne,
ou presque,ne se soucie de la vérité historique;tout ce qui compte c’est l’émotion,
le ressenti.La raison est simple :début 2006,Simone Veil a qualifié la Shoah
de « paradigme absolu du mal »[
7].
Un an auparavant, un ancien déporté,Alberto Israël,avait été jusqu’à dire
à propos du bloc 11 (la prison) à Auschwitz :
« L’enfer de Dante, c’était le paradis en comparaison »[
8].
S’il en est ainsi,alors la Shoah se situe au-delà de la raison,de l’histoire,
de la description et du langage. Les jeunes en sont d’ailleurs convaincus :
« Aucun mot ne peut définir leur souffrance. » a écrit un collégien à son retour d’Auschwitz.
[
9] ;
« Comment décrire pareille horreur ? Aucun mot,aucune parole ne peut réellement
décrire ce que nous avons éprouvé [en visitant Auschwitz].» renchérit Floriane[
10]...
D’où la vanité de la démarche qui consisterait à vouloir expliquer ou comprendre
le génocide juif. « Je crois qu’on ne l’expliquera jamais, a déclaré l’ancien déporté
Jorge Semprun. Il y a juste des éléments d’explication »[
11].
Ce qui fait de la Shoah non un événement au sens habituel du terme
(qui pourrait être soumis à l’étude et à la controverse),mais une sorte d’évidence métaphysique
qui doit s’imposer à tous sans discussion. J’exagère ? Nullement.
En 1993, les députés belges Claude Eerdekens et Yvan Mayeur défendirent
leur proposition de loi antirévisionniste en alléguant :
"Les crimes contre l’humanité perpétrés pendant la seconde guerre mondiale
constituent le paroxysme de la déshumanisation et de la dégradation du genre humain.
Ils sont en cela […] placés hors du temps, et, par là, soustraits aux controverses historiques
et aux incertitudes des opinions des historiens" [
12].
Douze ans plus tard, le 7 octobre 2005 au procès du révisionniste Georges Theil
à Limoges,un témoin de l’accusation,Gérard Denecker, a déclaré:
"La réalité de l’extermination des juifs et des Tsiganes n’est en rien la conclusion
des travaux des historiens,c’est l’événement sur lequel ils travaillent leur matériau
en quelque sorte.Un historien,pas plus qu’un magistrat d’ailleurs,n’est à même
de décider si le génocide a eu lieu ou pas :c’est un fait qui s’impose à lui "[
13].
L’émotion préférée à la raison.
La conséquence ultime est la suivante :
- puisque la raison est impuissante,
-puisque le langage même est insuffisant,
-puisque la Shoah est une réalité évidente mais indicible,alors seule reste,
pour l’appréhender,l’émotion.
Donc,recherchons-la,éveillons-la et au diable les discussions bassement matérielles…
Pour se convaincre que tel est bien la démarche des falsificateurs de l’histoire,
il suffit de lire les articles qui paraissent à propos des « lieux de mémoire »
rappelant la « barbarie nazie ».
A Oradour,ainsi, on parle de la « charge émotionnelle considérable » des ruines
du village.[
14].
Venu en juin 2006 assister aux commémorations du drame, le ministre français délégué
aux Anciens combattants,Hamlaoui Mekachera,déclara qu’il avait ressenti
une « émotion […]aussi forte, intense, irrépressible » qu’à sa première visite.[
15]
Il en est de même à Auschwitz.
Un enseignant qui a visité le camp avec ses élèves souligne :
« Aller à Auschwitz,c'est accepter l'intrusion de l'émotion et prendre le risque
qu'elle parasite l'ambition pédagogique »[
16].
Les jeunes sont émus.
Et en effet,les jeunes sont émus.
Un élève qui a visité l’endroit déclare :
« Au camp,on voit des photos.Ça devient vivant et l’émotion s’installe »[
17].
Une demoiselle lance :
« Nous avons ressenti les poèmes de Charlotte Delbo. Plus que jamais.
Chaque mot était important, essentiel. »[
18]
De son côté,un collégien de Peymeinade écrit (je souligne) :
"J’ai trouvé Birkenau encore plus émouvant qu’Auschwitz car rien n’a été refait
ni transformé.Auschwitz,bien que transformé en musée,m’a beaucoup ému
aussi car il y a sur place les restes des gens qui sont morts exterminés
(cheveux, affaires personnelles, prothèses...) .
Sur place,j’étais comme anesthésié :peu d’émotions;mais jour après jour,
je me rends compte que tout cela m’a beaucoup marqué et ému " [
19].
Un(e) de ses camarades précise que,même en l’absence de signes extérieurs
(comme les larmes), « c’est dans le cœur » que tout se passe :
"Nos professeurs nous avaient tellement préparés psychologiquement qu’en voyant
tout cela,aucun d’entre nous n’a pleuré,mais pour ma part c’est dans le cœur
que tout se passait..."[
20]
Les larmes coulent sur les visages.
Certains ne peuvent toutefois retenir leurs larmes.
A Birkenau,Julie A s’est effondrée devant le « mur des fusillés » :
"Quand j'ai vu le « mur de la mort » je suis restée immobile pendant un quart d'heure,
mes larmes commençaient à couler,je n'arrivais plus à m'arrêter de pleurer.
Ce mur restera à jamais gravé dans ma mémoire "[
21].
Floriane a également visité Birkenau.Elle a vu les photos de déportés et les fours.
Elle raconte :
"
La première que j'ai vue a déclenché chez moi un déclic : celle d'un petit garçon,
plus maigre que jamais. C'est à partir de ce moment que j'ai compris.
Les émotions que je n'avais pas eues me submergent. Je pleure.
Comme je n'avais jamais pleuré depuis longtemps. Les photos se suivent,
enfant victimes de chambres à gaz, de la famine, des fusillades... je pleure toujours.
Je n'arrive plus à m'arrêter. A chaque photo c'est de pire en pire […].
On arrive aux fours. Tout le monde pleure. Je me recueille".
L’imagination entre en scène.
On le voit,tout est centré sur l’émotion.
Il n’en faut guère plus pour que l’imagination se mettre en branle,permettant de pallier l’absence
de preuves matérielles.
Revenant d’Auschwitz,une lycéenne,Clémence, a déclaré :
« Sur place, on peut ressentir, imaginer les êtres humains derrière les statistiques »[
23].
Les jeunes ne sont pas les seules victimes de cette propagande.
Voici l’extrait d’une lettre qu’Isabelle Milliès,professeur de Lettres au collège Arène,
a écrite au retour d’une visite à Auschwitz en 2004 (je souligne) :
A Juliette et Lucas
Mes enfants chéris,
Ce matin-là vous dormiez encore lorsque je suis partie,sur la pointe des pieds,
dans la nuit douce du printemps qui arrive.J’ai regardé vos visages endormis confiants
et je suis partie, comme engourdie par la nuit trop courte et par l’angoisse qui
me serrait le ventre.
[…]
Quand je suis arrivée à Birkenau,en passant la porte d’entrée du camp,c’est à vous q
ue j’ai pensé mes petits amours,encore bien au chaud au fond de vos lits,et aussi
à tous les enfants de votre âge,si tendres,si fragiles,plein d’espoir et de vie,
qui ont un jour été tirés de leur lit pour passer cette porte sans savoir l’horreur
qui les attendait. […]
j’ai imaginé les regards remplis d’effroi et de terreur
de ces enfants... et puis,
je n’ai pas pu continuer à imaginer,c’était trop dur.
Alors je me suis protégée:j’ai suivi le groupe,j’ai entendu les explications de notre guide,
j’ai regardé l’étang où reposent les cendres de milliers d’enfants,d’hommes et
de femmes [pure imagination !],j’ai écouté Simone raconter la vie et la mort
dans le camp, j’ai vu le soleil briller sur ces prairies d’herbe printanière
et sur ces cheminées sinistres, j’ai pris des photographies.
J’ai laissé la douceur de l’air prendre le dessus car je n’étais plus capable d’imaginer.
Un moment,face aux visages et aux regards venus de l’horreur,affichés sur les murs
de dizaines de couloirs,
j’ai perdu pied.Ils étaient là, face à nous.
Des femmes,des hommes,des enfants,certains si jeunes...Déjà si blessés,si meurtris. Résignation, douleur,fierté,peur,leurs regards face aux nôtres,soixante années plus tard, m’ont sortie de ma torpeur.
J’ai pleuré.
[…] Lorsque nous nous sommes retrouvés dans la cour de la prison,devant le mur
où tant d’hommes et de femmes ont été fusillés, et devant le bâtiment où tant
ont été torturés, mutilés,je crois que
je me suis évadée à nouveau;
j’ai pensé au poème d’Aragon et j’ai entendu Léo Ferré chanter :
«Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent»
[
24].
N’importe quoi vient confirmer un massacre de masse.
Dans cette ambiance, n’importe quoi devient le témoignage,voire la preuve,
d’un crime de masse. Voit-on des ruines du crématoire III ?
« On sentait la présence des victimes » peut-on lire dans un compte rendu.[
25]
(voir document).
Voit-on des cheveux coupés (la tonte et la récupération étaient des choses banales pendant la guerre) ?
On parle d’une « masse de cheveux qui dégageait une odeur nauséabonde : l’odeur de la mort.»
[
26] (voir photo)
Pénètre-t-on dans la morgue banale du Krema I ?
Claire revoit les victimes en train d’être gazées et précise :
« On pouvait mettre la main là où les victimes avaient posé les leurs il y a plus
de soixante ans »[
27]. De son côté,Julie écrit (je souligne) :
"
Nous marchons,là où ils ont marché, nous sommes là où ils sont tombés,
là où ils ont pleuré,là où ils ont souffert […].
C’est réel,ce n’est plus un de mes cauchemars ni un témoignage lu.
[…].Et l’on découvre alors la chambre à gaz,j’ai l’impression d’entendre
encore leurs cris. […]On dit que la vérité nue est parfois la meilleure des vérités.
Cette vérité, mon cœur a du mal à l’accepter" [
28].
Une élève voit un gazage homicide en direct.
Citons enfin une élève au collège l’
Eau Vive qui écrit :
"Les chambres à gaz furent le dernier lieu visité.
Là un nouveau film se déclencha dans ma tête.
Je voyais femmes,vieillards,enfants,s’entasser ici.
J’entendais des cris,des suffocations. Je sentais l’odeur du gaz" [
29].
Le mécanisme de la propagande exterminationniste.
Le compte rendu de cette collégienne est très intéressant,car il montre bien
comment l’imagination des visiteurs peut être très simplement mise en branle.
J’en citerai donc de longs passages entrecoupés de mes commentaires.
Voici comment J. M. raconte sa visite d’Auschwitz :
Une élève préparée psychologiquement.
"C’était encore le matin lorsque les trois bus des différents collèges nous déposaient
à l’entrée du camp de concentration Birkenau.
Des frissons me parcoururent à la vue de cette entrée qui se dressait devant moi
tel un château fort" Preuve qu’elle a déjà été préparée psychologiquement.
Elle arrive avec un a-priori très fort puisque l’entrée somme toute banale du camp
suffit à la faire frissonner.
L’imagination se met en branle.
"Mon regard se posa quelques minutes sur les rails du train qui emmenait directement
les déportés à l’intérieur du camp.
Une vague d’élèves,avec à leur tête la guide,m’entraîna brusquement dans le camp.
J’aurai voulu plus de temps pour m’habituer à ce paysage sinistre :
de longs barbelés nous entouraient,révélant des centaines de baraques alignées.
Je jetais de temps à autre quelques coups d’œil à mes camarades.
Certains affichaient des fronts graves et tristes tandis que d’autres se contentaient
de donner machinalement de petits coups de pieds discrets dans la neige,le regard vide.
Tous étaient silencieux. Pour ma part je trouvais le décor irréaliste et c’était comme
si je visualisais un film : les élèves étaient transformés en déportés ;
la guide en capo allemand". Déjà,l’imagination est mise en branle.
Mademoiselle substitue à la réalité (des élèves qui entrent accompagné d’un guide)
un film qu’elle créé (des déportés menés par un kapo).
"Mais je fus vite tirée de ce scénario,le groupe m’entraînant vers les sanitaires du camp.
Au milieu de la pièce rectangulaire,parsemée de neige entrée par les nombreuses
failles du plafond se tenait un bloc de béton,creusé de trous,qui servait de toilettes
aux déportés.Je me sentais partagée par plusieurs sentiments : la consternation,
j’étais abasourdie par le peu d’intimité laissée aux déportés ainsi que par le manque
de douches […]". Mademoiselle ignore visiblement tout des conditions qui règnent généralement
dans les prisons,même aujourd’hui.
"Peu après,nous commençâmes la visite des « dortoirs » pour hommes.
Des mezzanines en bois à trois étages s’alignaient le long de la pièce […].
Le groupe se dirigea alors vers le monument des victimes du nazisme.
Malgré la neige qui s’entassait par-dessus,nous arrivions à distinguer une grande
sculpture noire entourée de plaques écrites en plusieurs langues qui proclamaient
toutes le même message d’avertissement pour l’humanité.
La sculpture me semblait difforme.On nous informa alors qu’elle n’avait pas de sens
précis et que chacun pouvait l’interpréter comme il le voulait". Bon moyen de privilégier l’imagination !
"
Je plissais les yeux pour mieux la voir et après quelques minutes de réflexion,
j’en vins à penser qu’il s’agissait d’une plis [?] de bagages laissés par les déportés
en descendant d’un convoi. Ce fut la fin de la visite de Birkenau". Notez qu’elle ne mentionne aucune « chambre à gaz ».
J’en conclus qu’à Birkenau,cette demoiselle n’a pas visité les ruines des crématoires.
La même propagande depuis 1945.
"Le visage crispé,je m’avançais devant le l’entrée d’Auschwitz.
Le repas de midi me pesait sur l’estomac,et mes membres étaient de plus en plus
engourdis par le froid. Le message « Le travail rend libre » qui s’affichait devant nous
me semblait morbide voire même sarcastique vu les circonstances.
Un rescapé ayant vécu à Auschwitz nous accompagnait et je l’observais sans retenue,
avec une certaine admiration.
Je ne pus m’empêcher de remarquer des larmes briller dans ses yeux et je me mordis vigoureusement
la lèvre pour m’empêcher de faire de même.
Je me rappelai soudainement un documentaire que j’avais vu il y a quelques temps
sur ce camp… des visions d’horreurs remplirent ma tête.
Assise sur une chaise au fond de la classe,je regardais ces corps maigres
et squelettiques transportés dans les fours pour être brûlés…" Preuve qu’elle a été préparée psychologiquement. Et comment l’a-t-elle été ?
Avec les photos des détenus morts du typhus que les Alliés trouvèrent à la libération
des camps. Rien n’a changé depuis 1945,la propagande,terriblement efficace ,
reste la même.
Retour à la réalité.
"J’entrai dans le pavillon 1. Un couloir s’étalait devant nous
et des dizaines de photos de prisonniers étaient exposées.
Leurs visages crispés par la peur, parfois déformés, me bouleversaient.
Un reproche planait dans leurs yeux, comme s’ils disaient :
« Voilà de quoi les hommes sont capables ». Tous les gens que l’on photographie à leur entrée dans une prison ou dans un camp
n’ont naturellement pas l’air joyeux. C’est normal… sauf à Auschwitz où cette expression devient
un acte d’accusation.
Ineptie concernant les « expériences médicales »
"Une immense photo me frappa. Trois enfants, de mon âge environ, alignés,
victimes d’expériences génétiques. Leur présence était presque réelle.
Ce n’était plus des enfants. On les avait transformés.
Leur monstruosité était telle que j’eus du mal à ne pas m’échapper en courant.
Le premier était complètement rasé, extrêmement maigre et nu.
Ses côtes ressortaient très visiblement,une jambe lui manquait et la douleur
se dessinait sur son visage. Il s’appuyait tant bien que mal sur le deuxième enfant
qui avait un corps disproportionné. Une de ses jambes était plus grande que l’autre,
sa tête tombée sur le côté gauche et il laissait échapper des larmes amères,
la bouche ouverte, comme si un énorme cri de douleur sortait à l’instant.
Le troisième enfant était une petite fille. Elle était allongée et pleurait de toutes
ses forces. Elle avait une grosse tête, un buste relativement épais et des jambes
quasi inexistantes. J’aurais juré qu’elle n’avait que cinq ou six ans mais non,
elle avait mon âge. Je quittais précipitamment la pièce". Je rappellerai à cette demoiselle qu’en 1942-1944,personne ,et surtout pas
les médecins d’Auschwitz , n’aurait été capable de produire des mutations
sur des humains avec des expériences génétiques.
Certes, un appareil de rayons X avait été installé à Birkenau et depuis 1927,
grâce aux travaux d’Hermann Müller (à l’université du Texas),on savait que l’exposition
à ces rayons entraînait des mutations. Mais les expériences avaient été réalisées
sur des organismes petits (la mouche drosophile par exemple) et,surtout,les mutations obtenues
étaient totalement aléatoires,puisque, ignorant l’existence de l’ADN,
les scientifiques frappaient « au hasard ».
Il fallut attendre 1944 et la publication des travaux d’Oswald Avery sur les pneumocoques
Diplococcus pneumomiae pour que l’ADN soit mis en évidence.
Sa structure en double hélice ne fut décrite que neuf ans plus tard, en 1953,
par Jim Watson et Francis Crick. Quant au génie génétique, il apparut plus tard encore.[
30].
Par conséquent,jamais J. Mengele n’a pu mener des « expériences génétiques »
(par génie génétique) sur des enfants.Et même à supposer qu’il ait irradié des êtres humains
comme H. Müller avait irradié des mouches,tout ce qu’il aurait obtenu,
c’est la mort des cobayes (par cancer) et non des enfants mutants.
De façon très probable,ces trois enfants vus par la collégienne étaient victimes
de malformations congénitales graves.Sans doute ont-ils été photographiés pour cela.
Je note d’ailleurs que sur J.Mengele,un site exterminationniste écrit (je souligne) :
"Il utilise les déportés pour ses expériences médicales.Il fait mettre les jumeaux
dans des blocks à part (des baraques). Il les examine,les mesure,les tue pour
disséquer leur cadavres.Ces expériences n'apportent rien, ne débouchent sur rien,
mais il les continue, dans une sorte de délire, d'obsession.
Son objectif est de faciliter la reproduction des soi-disant « êtres supérieurs »
que seraient les « aryens », les Allemands.
Il fait une sorte de catalogue des traits physiques mais n'est aucunement
un précurseur de la génétique.
C'est plutôt une sorte de collectionneur d'anomalies physiques.[
31]
La photo des trois enfants montrée au musée d’Auschwitz est très certainement extraite
de ce catalogue.Quant aux pleurs de ces trois petits,ils ne démontrent absolument rien:
qui n’a jamais vu un enfant pleurer lorsqu’on veut le photographier (ou lui faire une radio),
surtout si la scène se passe dans un établissement médical,avec des inconnus
en blouses blanches ?
J’ajoute qu’au chapitre consacré aux expériences médicales,le site antirévisionniste
« PHDN » publie une photo d’enfants qui, à Auschwitz, auraient été utilisés
comme cobayes humains. Nous la reproduisons ici (voir la photo).
Elle n’a rien de terrible.Or,gageons que si,vraiment,les trois enfants difformes vus
par la collégienne avaient été victimes d’expériences génétiques,PHDN aurait montré
leur photo,pas l’autre qui est bien plus anodine.
Nous avons ici l’illustration des effets terribles de la propagande.
Une photo montrant des enfants victimes de malformations devient la « preuve »
que les « nazis » pratiquaient d’horribles expériences génétiques, un peu comme
le docteur Frankenstein.
Les preuves de substitution entrent en scène.
(Pour plus d’information sur la façon dont sont utilisées
les « preuves de substitution »,cliquez ici).
http://spartiate.tonempire.net/t518-sur-un-cliche-de-propagande-cense-prouver-les-massacres-de-juifs-a-lesthttp://spartiate.tonempire.net/t497-les-cheveuxles-habits-les-prothesesles-valises-etc-visibles-a-auschwitz"Une ou deux heures après,nous arrivâmes dans un autre pavillon,celui des objets
retrouvés à la libération du camp.Tout le groupe était abasourdi par le spectacle
qui s’offrait à nous :des milliers de chaussures (voir photo),de brosses à dents,
de lunettes, de valises étaient étalés.
Je pensais avec anxiété que chaque objet qui se tenait devant moi avait appartenu
à un déporté". Ce qui la rend « anxieuse »,c’est que dans son esprit,1 paire de chaussures =
1 déporté assassiné. 1 valise = 1 famille assassinée.
"Quelques minutes plus tard,j’entrais dans une pièce aux lumières tamisées
où des tonnes de cheveux s’entassaient derrière une vitrine.
Ce n’était autre que les cheveux des déportés qui à leur arrivée étaient rasés,
les femmes comme les hommes.
Une odeur nauséabonde envahissait la pièce et je sortis avec hâte pour retrouver
les autres élèves.
Des murmures s’élevaient peu à peu : « C’est horrible » ou « Quelle horreur ! ».
En effet derrière cette petite vitrine,des habits des bébés étaient exposés,
certains tâchés de sang.
J’aurais voulu être loin à ce moment.
Toutes ces horreurs me pesaient sur le cœur : c’était trop". Admettons qu’il s’agit de sang (ce qui resterait à prouver).
Dans n’importe quelle pouponnière,je pourrais trouver des habits ensanglantés :
enfants qui se sont blessés en tombant, en jouant,en mangeant;saignements de nez;
sang d’une autre personne tombé accidentellement sur le vêtement…
A Auschwitz où des enfants sont nés et ont vécu,il est normal de trouver des habits
de bébés, dont certains portent (peut-être) des traces de sang.
Là encore,tout réside dans la préparation psychologique.On dit aux élèves :
« Vous allez visiter un lieu où un million d’innocents ont été torturés,réduits à l’état
de cobayes humains, gazés, tués, brûlés… ».
Dès lors,tout devient sinistre.
- x paires de lunettes ? C’est la preuve que x personnes ont été exterminées !
-x valises ? C’est la preuve que x famille ont été exterminées !
- Une photo de trois enfants difformes ? C’est la preuve qu’on a pratiqué
des expériences génétiques !
-Une trace rouge-marron sur un habit ? C’est une trace de sang !
- x habits de bébé ? C’est la preuve que x bébés ont été tués !
Toujours est-il que le coup des « preuves de substitution » a marché.
La demoiselle a vu de ses yeux que des centaines de milliers de personnes
ont été exterminées à Auschwitz.
Elle a vu toutes les traces. Dès lors, il ne reste plus qu’à lui montrer la morgue banale
du Krema I en lui disant que c’est une chambre à gaz homicide.
Son imagination fera le reste :
L’estocade : la visite de la morgue du Krema I
"
Quelques heures auparavant j’étais joyeuse, insouciante… le cœur léger !!
Mais je dus bien continuer la visite.Les chambres à gaz furent le dernier lieu visité.
Là un nouveau film se déclencha dans ma tête.Je voyais femmes,vieillards,enfants, s’entasser ici.
J’entendais des cris,des suffocations.
Je sentais l’odeur du gaz.On m’entraîna tout à coup dans la pièce voisine qui abritait
les crématoriums. Je jetais quelques regards furtifs vers les fours mais je m’abstins
d’en faire plus.J’avais fait le trop plein d’émotions et lorsque nous sortîmes,
je sentis un immense soulagement". Mission accomplie.Préparée psychologiquement et « chauffée » grâce à la visite préliminaire,
cette demoiselle a vu une chambre à gaz.
Mieux:substituant à la réalité un film qu’elle s’est créé,elle a assisté à un gazage homicide,
entendant les cris et les suffocations, allant même jusqu’à sentir « l’odeur du gaz »…
"Installée confortablement dans le fauteuil du bus,je contemplais le camp d’Auschwitz
et ne détachais mon regard que lorsqu’il disparut complètement.
Je pensais à cette journée si particulière qui m’avait fait prendre conscience que
quelque soit l’époque où l’on vit, les hommes sont capables des pires choses,
comme tuer des millions de personnes pour la simple raison qu’ils ont une autre culture,
une autre couleur de peau ou bien une autre façon de voir la vie.
Epuisée,je lâchais un long soupir et fermai les yeux en espérant que plus jamais,
un tel crime contre l’humanité ne sera commis".
J. M.
C’est fini. J.M. a effectué son pèlerinage,elle a vu,elle a entendu,elle a senti,
elle a été émue,elle est désormais plus convaincue que jamais…
Ce compte rendu,je le répète est très intéressant,car il explique le mécanisme
de la propagande exterminationniste.
Être ému est devenu un impératif catégorique.
Mais il y a plus : l’importance conférée à l’émotion est devenue telle qu’à Auschwitz,
être ému est devenu un impératif moral.
Aymeric et Damien ont visité le camp. Le premier raconte :
« En arrivant sur les lieux, on avait tous très peur de ce qu’on allait voir » ;
mais finalement « on a tenu le coup ». Son camarade intervient alors :
« C’était même culpabilisant de ne pas se sentir plus remué »[
32].
Réaction isolée ? Non. Un élève du collège Bellevue confesse :
« je me sens un peu coupable d’avoir regardé en “touriste” les rails du train s’arrêtant
net à Birkenau. »[
33].
Citons également Floriane qui raconte ainsi la pause du midi lors de sa visite d’Auschwitz :
"Nous retournons au car puis allons au restaurant.Il faisait chaud et nous mangions
à notre faim. Un sentiment de gêne,de culpabilité m'envahissait peu à peu " [
34].
Ces réactions démontrent la force de la propagande à laquelle sont soumis les jeunes.
Auschwitz étant devenu l’archétype du Mal,de l’horreur et de la souffrance,
la visite du camp doit « remuer » au point de couper l’appétit,faute de quoi on se sent
coupable d’indifférence ou,plus simplement,de manger à sa faim…
L’esprit critique étouffé
Codes barres,lits surpeuplés,latrines qui « s’étendent sur des kilomètres »
Dans un tel contexte,on ne sera pas surpris que tout esprit critique soit étouffé.
En voici un exemple flagrant : des collégiens qui ont regardé
Nuit et Brouillard écrivent sans sourciller :
« [Les déportés] dorment à plus de trente dans des lits prévus pour trois personnes »;
« les latrines qui ne sont que de vulgaires trous,s'étendent sur des kilomètres »[
35].
Or,un simple regard porté sur le type de lit à trois étages qu’il y avait dans les camps
suffit pour conclure que jamais trente adultes,même amaigris,n’auraient pu y dormir ensemble
(voit photo).
Quant aux latrines qui « s’étendent sur des kilomètres »,tout commentaire est inutile.
Plus loin,ils ajoutent :
"En arrivant dans les camps,[les déportés] sont tatoués d'une sorte de code barre
sur le bras,ce qui permet aux Allemands de les reconnaîtreé" [Id.].
Les « nazis » inventeur du code barre, j’ignorais ça !
45 personnes par lit à trois étages.
D’autres perles peuvent également être trouvées dans les différents comptes rendus,
qui confirment l’absence d’esprit critique chez leurs auteurs.
Une collégienne qui a visité Auschwitz ne parle pas de trente personnes par lit
à trois étages, mais de… quarante-cinq. Elle écrit :
"Peu après,nous commençâmes la visite des « dortoirs » pour hommes.
Des mezzanines en bois à trois étages s’alignaient le long de la pièce.
Plus de quarante-cinq personnes dormaient sur chacune d’elles,et une seule couverture
par étage était autorisée. Je restais sans voix.
Sadisme,cruauté,les nazis s’étaient-ils transformés en monstres ??[
36]
Squelettes en prison.
De son côté,un élève raconte avoir été particulièrement choqué à Auschwitz par :
"les prisons,où l’on entassait 4 squelettes dans un cube de 90 cm²
comme si les camps n’étaient pas assez horribles comme ça " [
37].
Outre le fait qu’il est bien peu utile de mettre des squelettes en prison,
rappelons qu’un cube de 90 cm² (de base) est un cube ayant moins de 10 cm d’arête.
Le caca protecteur.
Et voici la cerise sur le gâteau. Un collégien explique sans rire :
"Le meilleur travail pour un prisonnier était de ramasser les excréments
car il était au chaud et grâce à l’odeur qu’il dégageait les SS ne s’approchaient pas
de lui " [
38].
Mensonges flagrants
Le Monde et Wannsee.
A ces perles s’ajoutent les mensonges les plus flagrants,les plus grossiers
et les plus éculés qui, dans ce climat de folie,sont librement débités.
Premier exemple :
Le Monde et la conférence de Wannsee.
Dans son édition datée de 19 janvier 1992, le quotidien français avait publié un article
de Nicolas Weill sur la question. L’auteur reprenait la thèse selon laquelle
l’ « Holocauste » aurait été véritablement et définitivement planifié lors
de cette entrevue présidée par Reinhardt Heydrich. Il écrivait notamment :
"La conférence de Wannsee […] représente le franchissement d’un seuil
dans une destruction d’ores et déjà entamée. La prise en main du « problème »
par l’administration du Reich signifie que l’anéantissement des juifs ne souffrira
désormais aucune exception et ne s’arrêtera devant aucune conséquence" [
39].
Quatre jours plus tard,R.Faurisson envoya au
Monde une lettre qui dénonçait
le caractère mensonger de cette thèse.
Le 30 janvier, le
Canadian Jewish News publia un article très important.
On y apprenait que pour Yehuda Bauer,professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem,
Wannsee ne pouvait avoir la signification que persistaient à lui attribuer les médias
et selon laquelle les Allemands auraient, ce jour-là,décidé d’exterminer les juifs.[
40].
Le 23 février,R. Faurisson envoya au
Monde une copie de cet article
accompagnée du mot suivant :
Messieurs,
Je reviens sur « Wannsee »,sur votre article des 19/20 janvier 1992 et,en complément
de ma lettre du 23 janvier, je vous signale que Yehuda Bauer tient ce que vous avez
osé dire de « Wannsee » pour une « SILLY STORY » [histoire inepte].
Vous trompez vos lecteurs et jamais ne les détrompez quand il s’agit des sornettes
de l’histoire de l’ « Holocauste ».
Bien à vous.
R. Faurisson. [
41].
Sans surprise,
Le Monde ne publia aucun rectificatif.
Un an plus tard parut l’ouvrage en langue française de Jean-Claude Pressac :
Les crématoires d’Auschwitz. La Machinerie du meurtre de masse (éd. CNRS, 1993). A la page 35, l’auteur écrivait :
"Le 20 janvier,se tenait à Berlin la conférence dite de Wannsee.
Si une action de « refoulement » des Juifs vers l’Est fut bien prévue avec l’évocation
d’une élimination « naturelle » par le travail, personne ne parla alors de liquidation industrielle.
Dans les jours et les semaines qui suivirent,la Bauleitung d’Auschwitz
ne reçut ni appel,ni télégramme,ni lettre réclamant l’étude d’une installation adaptée
à cette fin".(voir le document)
Tout comme Y. Bauer,J.-C. Pressac ne croyait donc plus,lui aussi,en la thèse officielle
sur Wannsee. Or,dans son édition du 26 septembre 1993, page 7,
Le Mondepublia un article élogieux sur l’ouvrage.
L’auteur, Laurent Greilsamer, écrivait :
« Jean-Claude Pressac a tout simplement vaincu le négationnisme ».
Tout portait donc à croire que,cohérence oblige,le quotidien s’abstiendrait désormais
de présenter le 20 janvier 1942 comme une date clé dans l’histoire de la « solution finale ».
Mais il n’en fit rien.
Douze ans plus tard,en mai 2005,
Le Monde fit paraître un supplément
de 4 pages intitulé :
« Auschwitz,le cauchemar sans fin ». On y trouvait un choix d’articles déjà publiés,
datant pour la plupart janvier 2005. Deux étaient plus anciens :
celui de Laurent Greilsamer sur J.-C. Pressac (en page 3) avec,en face,
celui de N. Weill sur… Wannsee (voir document).
Ce dernier était reproduit sans aucun rectificatif.
A ma connaissance,personne n’a dénoncé cette tromperie éhontée,
preuve qu’aujourd’hui, tout passe.
Une fausse photo de Treblinka.
Bien d’autres exemples de mensonges flagrants et pourtant acceptés sans problème peuvent être cités.
Le 20 janvier 2005, l’hebdomadaire
Paris-Match publia un numéro spécial
sur les camps allemands.
Pour Treblinka,un cliché montrait une file de femmes et d’enfants nus.
La légende portait :
"Après le déshabillage,[les déportés] étaient conduits vers le tunnel,appelé le «tube »,
qui les menaient aux chambres à gaz camouflées en douches" [
42]
Le lecteur était donc invité à croire qu’il existait au moins une photo de l’extermination
à Treblinka,une photo terrible qui montrait des femmes et des enfants quelques minutes seulement
avant leur gazage.Cela suffisait pour contrer les thèses « négationnistes ».
Or,tous les historiens s’accordent pour dire que ce cliché n’a pas été pris en Pologne,
mais quelque part en Ukraine.
D’après l’histoire officielle,il montre des femmes et des enfants du ghetto de Mizocz.
[
43] (voir documents).
Paris-Match a donc trompé ses lecteurs de façon éhontée.
Mais personne n’a protesté (En vérité,cette photo est issue d’une mise en scène.
Pour plus d’informations,
cliquez ici).
Légende inepte.
Deux jours après,l’hebdomadaire belge
Télépro publia la photo ci-contre
[voir photo], prise à la libération de Dachau.
La légende portait :
"Affamés,amaigris,épuisés,ayant eu,pour beaucoup,femmes et enfants exterminés,
ils parviennent encore à sourire à leurs sauveurs…" [
44]
Or,un simple regard montre que les déportés sont en bonne santé ;
certains sont d’ailleurs perchés et manifestent leur joie en agitant leur main ou leur béret.
Là encore,personne n’a protesté.
Jumeaux coupés en deux et recousus.
Mais les mensonges les plus grossiers se rencontrent dans les comptes rendus d’élèves.
Nous avons déjà cité l’élève selon lequel
« plusieurs millions de personnes sont mortes gazées » dans le Krema I à Auschwitz I.
Voici deux autres exemples.
Revenant d’un voyage à Auschwitz,Julie a déclaré :
"Ce qui m'a frappée ce sont les propos du guide :
« On coupait les jumeaux et on recousait chaque moitié » [
45].
Je me contenterai de répondre que même l’accusation soviétique à Nuremberg
n’a pas osé proférer une telle ineptie.
Le 27 février 1946,pourtant, le colonel Smirnov avait longuement évoqué la question
des « expériences sur les personnes vivantes ».
Mais s’il parla de stérilisation, de castration ou,à l’inverse,de fécondation artificielle,
d’inoculation du typhus,de la malaria ou du cancer,d’application de produits irritants
pour provoquer artificiellement des phlegmons et des ulcères,jamais il n’évoqua
le cas de jumeaux coupés en deux et recousus. [
46]
Mentionnons également le témoignage (apocryphe) le docteur Miklos Nyiszli.
Le médecin décrit le travail qu’il aurait effectué sous les ordres de Mengele.
Tout au plus parle-t-il d’ « échanges de sang entre frères jumeaux »
ou de frères tués en même temps puis disséqués à des fins de comparaison [
47].
De façon évidente,cette histoire de jumeaux que l’on aurait coupés en deux
avant de recoudre chaque moitié est une ineptie sortie d’un cerveau malade.
Mais prise dans l’ambiance,donc incapable de toute réflexion critique,Julie l’a crûe,
et personne ne l’a détrompée.
Mensonge éhonté sur Auschwitz.
Ailleurs,des collégiens ont écrit :
"
Quand les Alliés ont franchi les portes d'Auschwitz-Birkenau, ils n'ont trouvé
que des cadavres calcinés entassés dans le camp " [
48].
Or,l’Histoire officielle admet que le 27 janvier 1945:
« plus de 7 000 détenus dont 200 enfants ont été libérés » par les Soviétiques.
[
49]
Des clichés ont d’ailleurs été publiés qui le confirment (voir un cliché).
A Nuremberg, le colonel Smirnov cita le document URSS-008 qui déclarait :
"Parmi les détenus libérés du camp d’Auschwitz qui furent examinés par des médecins,
se trouvaient 180 enfants dont 52 âgés de moins de 8 ans et 128 de 8 à 15 ans" [
50].
Il n’y a donc jamais eu de mystère :
les Soviétiques ont libéré des milliers de détenus bien vivants à Auschwitz,
dont 200 enfants. Le fait est connu depuis 1945.
Malgré cela, en 2006, des petits Français écrivent encore,sans être repris,
que les Allemands avaient laissé derrière eux uniquement des « cadavres calcinés »...
Oui,vraiment,le matraquage des esprits continue,au mépris le plus total
de la vérité historique.
Des concessions de pure forme
On a donc tort de croire qu’une victoire intellectuelle remportée sur tel ou tel sujet
aura des répercussions dans les masses.
Tous les exemples qui viennent d’être cités démontrent le contraire,
celui de Wannsee étant le plus flagrant :
les mises au point ne servent à rien. Les mensonges perdurent…
Sur Wannsee…
Peut-être me répondra-t-on que,début 2006,dans son numéro spécial consacré
à la Shoah,
Les clés de l’actualité a écrit sur Wannsee :
"Contrairement à ce que beaucoup pensent,ce n’est pas lors de cette conférence
qu’est prise la décision de la « solution finale » [
51].
Seulement,l’auteur : Ferdinand Kerssenbrock, poursuit ainsi :
"Les assassinats en masse,par les Einsatzgruppen,ont déjà commencé depuis
plusieurs mois en Europe. Aujourd’hui, les historiens en sont convaincus,
cette réunion […] est dédiée aux modalités techniques de l’extermination :
recensement,arrestations,transferts,déportation,exécutions"[Id.].
La manœuvre apparaît clairement :
si F. Kerssenbrock admet de bonne grâce que nulle extermination massive
n’a été décidée le 20 janvier 1942,c’est parce qu’il prétend que la Shoah
avait commencé dès 1941,quelque part à l’Est,avec les fusillades à ciel ouvert.
Par conséquent,loin de le gêner,cette concession ponctuelle l’arrange au contraire,
puisqu’elle permet de déplacer le problème et de renforcer (au moins temporairement)
la position des exterminationnistes.
Aux révisionnistes qui réclament la production d’un ordre d’extermination,ils répondent :
« Nul besoin d’ordre,la Shoah a commencé à l’Est,avec les Eisatzgruppen ;
puis elle a été définitivement planifiée à Wannsee,avec la mise en place des modalités technique
de l’extermination ».
Nous retrouvons ici la thèse « fonctionnaliste » teintée d’ « intentionnalisme ».
Répétons-le :
les exterminationnistes sont prêts à toutes les concessions du moment qu’elles
ne remettent pas en cause la thèse selon laquelle,d’une façon ou d’une autre,
un peu plus tôt ou un peu plus tard, ici ou là, les juifs ont été massacrés,
faisant des « nazis » les plus grands barbares de l’histoire.
L’exemple de Nordhausen.
L’exemple de Nordhausen est d’ailleurs très révélateur de cet état d’esprit.
Depuis 1945,les alignements de cadavres trouvés dans ce camp par les Alliés
sont montrés comme une preuve supplémentaire de la « barbarie nazie » (voir photo).
Or, on sait que,peu avant sa libération, Nordhausen a subi un terrible bombardement américain
(voir document).
Par conséquent, une grande partie des morts visibles sur les photographies
ont été victimes non des « nazis », mais des bombes américaines. [
52]
Le 25 janvier 2005,
Le Journal du Mardi publia un article intitulé :
« Nordhausen : l’enfer sur terre ».
Alors qu’on s’attendait à un n-ième exposé occultant le bombardement
et se contentant de montrer les cadavres alignés,l’auteur écrivait :
"Le 3 avril 1945,Nordhausen fut bombardé par l’aviation américaine.
Celle-ci ignorait que ces installations en béton étaient un camp de concentration
et non un dépôt de l’armée allemande" [
53].
Allait-on enfin reconnaître la responsabilité des « libérateurs » dans la mort
de ces déportés ? Non.Car immédiatement après,l’auteur alléguait :
"Ce bombardement fut terriblement meurtrier car les déportés furent contraints
par les SS de rester dans les bâtiments en feu.
Il y eut des centaines de victimes "[Id.].
(voir document)
Dans un premier temps,je répondrai que les photos publiées contredisent cette allégation :
aucun des cadavres visibles n’est carbonisé,même partiellement.
A mon avis,les déportés morts sous les bombes ont succombé soit au souffle,
soit à des blessures causées par des débris projetés,soit à l’asphyxie.
Ensuite,je souligne que,pris sous une pluie de bombes,l’individu au sol n’a très souvent
qu’une alternative :
-soit rester dans l’abri et mourir brûlé, écrasé ou asphyxié,
-soit sortir et mourir déchiqueté par les projectiles.
Voilà pourquoi les bombardements massifs de villes comme Hambourg,Cologne ou Dresde
ont fait tant de victimes,bien qu’il n’y ait eu aucun « SS » pour contraindre les habitants
à rester dans les abris.
De façon évidente,les déportés de Nordhausen ont connu un destin semblable.
Par conséquent,l’auteur de l’article fait preuve d’un cynisme éhonté lorsqu’il veut,
avec une histoire inepte,rendre les gardiens du camp responsables des morts
du bombardement.
Gageons cependant que si cette histoire inepte ne lui était venue à l’esprit
(qu’il l’ait lue ou inventée),le bombardement du 3 avril aurait ,comme d’habitude,
été occulté.
C’est toujours la même chose : les concessions ne sont faites que si les « nazis »
restent les méchants,les juifs les victimes d’un « Holocauste » et le « libérateurs »
les bons.
« C’est entendu, les Allemands n’ont pas décidé l’extermination à Wannsee ;
mais les juifs ont tout de même subi un génocide… »
« C’est entendu, les Américains ont bombardé le camp de Nordhausen ;
mais les déportés sont tout de même morts par les fautes des SS ».
C’est ce que Laurent Greilsamer appelle réviser « au sens noble du terme »[
54].
Comprenez : réviser sans remettre en cause l’essentiel.
Telles sont les principaux mécanismes de l’embrigadement des jeunes générations…
--------------------------------------------------------------------------------
[
1] Voy. le Bulletin des Amis du Musée de la résistance du Département
de la Haute-Vienne, n° 71, année 2005-2006, p. 3.
[
2] Voy.
Le Journal des Arts, n° 208, 4 février 2005, p. 7.
[
3] Voy. le Rapport de la commission permanente du Conseil régional,
Action de soutien à la vie lycéenne, « Projet lycée innovation éducative »,
février 2005, CP 05-081, pp. 8 et 11.
[
4] Voy. le Rapport de la commission permanente du Conseil régional
d’Ile-de-France, « Sensibilisation des lycées à l’histoire de la Shoah,
Convention avec l’association “le Mémorial du martyr juif inconnu”
du 12 septembre 2003 », avenant n° 2 (pour 2005-2006), CP 05-583, p. 17.
[
5] Voy.
Fax de Jérusalem et du monde juif, n° 532,
17 mars 2006, p. 8, col. C.
[
6] Voy.
Télémoustique, 26 janvier 2005, p. 21.
[
7]
« […] la Shoah, paradigme absolu du mal accompli en plein XXe siècle par une nation
que l’on disait “hautement civilisée” »
(S. Veil dans Les clés de l’actualité, numéro spécial intitulé :
« La Shoah », janvier 2006, p. 3).
[
8]
« C’est impossible de ne pas pleurer ici.C’était la prison des tortures.
Je ne pleure pas parce que des hommes sont morts ici.
Je pleure pour les souffrances qu’ils ont endurées.
L’enfer de Dante, c’est le paradis en comparaison »
(voy.
La Dernière Heure, 26 janvier 2005, p. 23).
[
9] « P. B., élève de 3ème, Collège Paul Arène » :
http://www.ac-nice.fr/memoire/).[
10]
http://www.ac-nice.fr/roland-garros/pages/[
11] Voy.
Le Soir, 24 janvier 2005, p. 11, col. B.
[
12] Voy.
Espace de Liberté, n° 213, août 1993, p. 16, col. C.
[
13] Voy. le Bulletin des Amis du Musée de la Résistance du Département
de la Haute-Vienne, n° 71, année 2005-2006, pp. 3-4.
[
14] « Par sa charge émotionnelle considérable,la force d’évocation d’Oradour
est universelle » (voy.
Le Populaire du Centre, 4 février 2006, p. 9).
[
15] Voy. Le Populaire du Centre, 11 juin 2005, article intitulé :
« Une exigence pour nos enfants ».
[
16] Dixit Patrick Thiébaut, professeur au lycée Descartes d'Antony.
Source :
http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/pedagogie/Auschwitz2.htm.[
17] Voy. « Version Femina » (supplément du Dauphiné Libéré),
8 janvier 2006, article intitulé : « Auschwitz les jeunes parlent », p. 44, col. A.
[
18] Voy. le poème d’Elizabeth Holbourne, le 10 février 2006,
publié sur :
http://www.lpi.ac-poitiers.fr/www/article.php3?id_article=408.[
19] Source :
« T.M., élève de 3ème, collège Paul Arène, Peymeinade »,
http://www.ac-nice.fr/memoire/[
20] Source : « P. B., élève de 3ème, Collège Paul Arène », même site.
[
21]
http://www.ac-nice.fr/roland-garros/pages/[
22]
http://www.ac-nice.fr/roland-garros/pages/[
23] Voy. « Version Femina », art. cit., p. 43, col. B.
[
24] Source :
http://www.ac-nice.fr/memoire/[
25] Voy. « Version Femina », art. cit., p. 43, col. B.
[
26]
« A l’entrée du musée je fus terriblement émue et bouleversée devant cette masse
de cheveux qui dégageait une odeur nauséabonde : l’odeur de la mort » ;
témoignage d’une collégienne paru dans « Voyage pour la mémoire.
Élèves de classes de 3ème, année scolaire 2003-2004. Birkenau, Auschwitz.
Collège l’Eau Vive, Breil-sur-Roy », (document en possession de l’auteur).
[
27] Voy. « Version Femina », art. cit., p. 44, col. B.
[
28] Témoignage de Julie Pacrault. Source :
http://www.lpi.ac-poitiers.fr/www/article.php3?id_article=408.[
29] Voy « Voyage pour la mémoire… », déjà cité,
extrait du compte rendu de J. M.
[
30]
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la naissance de la biologie moléculaire,
je conseille la consultation du site :
http://www.genoscope.cns.fr et plus particulièrement le fichier:
http://www.genoscope.cns.fr/externe/HistoireBM/.[
31]
http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/experiences_medicales.htm [
32] Voy. « Version Femina », déjà cité, p. 44, col. A.
[
33] Source : « Collège Bellevue. Poèmes et impressions de voyages ».
http://www.ac-nice.fr/memoire/[
34]
http://www.ac-nice.fr/roland-garros/pages/[
35 Voy. le texte de Coline Robles, Chloé Trémeau, Charlotte Héron,
Leïla Manaï et Julie Picart, publié sur le site :
http://www.clg-mignet.ac-aix-marseille.fr[
36] Voy « Voyage pour la mémoire. Élèves de classes de 3ème,
année scolaire 2003-2004. Birkenau,Auschwitz.Collège l’Eau Vive,Breil-sur-Roy »,
(document en possession de l’auteur),compte rendu de J. M.
[
37] « Récit d’une journée à Auschwitz ». Source :
http://www.ac-nice.fr/memoire/[
38] Voy « Voyage pour la mémoire… », déjà cité, commentaire de M. M.
[
39] Voy.
Le Monde, 19 janvier 1992.
[
40] Voy.
La Revue d’Histoire Révisionniste, n° 6, mai 1992, p. 157.
[
41] Copie de l’original en possession de l’auteur.
[
42] Voy.
Paris-Match, 20 janvier 2005, pp. 54-55.
[
43] Voy.
Mémoire des camps (éd. Marval, 2001, p. 12).
Naturellement les historiens prétendent que ces personnes ont été prises
peu avant d’être fusillées.
Mais nous avons déjà expliqué pourquoi cette affirmation n’a aucun fondement.
[
44] Voy. Télépro, 22 janvier 2005, p. 6.
[
45] Témoignage de Julie A., paru sur le site :
http://www.ac-nice.fr/roland-garros/pages/[
46] Voy. l’exposé du colonel Smirnov à Nuremberg,TMI, VIII, pp. 310-323.
[
47] Voy.
Les Temps Modernes, mars 1951, p. 1667-1669.
[
48] Voy le texte de Déborah Simon, Sandrine Micallef,
Simon Pascal, Etienne Guimard et Laure Hasan publié sur le site :
http://www.clg-mignet.ac-aix-marseille.fr [
49] Voy.
KL Auschwitz, Documents photographiques (Krajowa Agencja Wydawnicza Warszawa, 1980), p. 218.
[
50] TMI, VII, p. 548.
[
51] Voy.
Les clés…, déjà cité, p. 31.
[
52] Sachant que le camp abritait de nombreux malades et que,
là comme ailleurs en avril 1945,le ravitaillement faisait cruellement défaut,
il est très probable que certains déportés étaient déjà morts au moment
du bombardement.
[
53] Voy.
Le Journal du Mardi, 25 janvier 2005, p. 16, col. A.
[
54] [« Et déjà, ses conclusions [celles de J.-C. Pressac] révisent,
au sens noble du terme, ce que la communauté des historiens croyait acquis »
(voy. Le Monde, 26 septembre 1993, p. 7.