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L' Agora
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(Noël 1941)
Exemple de quelques pages d'Histoire "occultées" dans nos livres d'Histoire....JO 1936 à Berlin : (Au dernier moment, toutefois, le comité américain, qui craignait les équipes hollandaise et allemande, revint sur sa décision. J. Owens et R. Metcalfe furent choisis aux dépens des deux athlètes… juifs. (S. Stoller et M. Glickman)(voir photo suivante) Le Bétar en uniforme avec son drapeau à Berlin:"En Histoire, la croûte, c’est le mensonge en lui-même, le pus, c’est l’occultation qui l’accompagne. N’hésitons pas à inciser et à tout purifier …"
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Qu'est-ce que le fascisme ? - Petite leçon rapide sur le fascisme.
« Quatre années d’Allemagne d’Hitler vues par un étranger »
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(" Les animaux de laboratoires saluant Hermann Göring" )
Ces Nazis Noirs qui soutenaient Hitler.
La liberté d'expression au "pays des Droits de l'Homme", c'est ça.... />
...hélas, d'autres "démocraties" embastillent ses citoyens pour délit d'opinion,voyez cette vidéo >
C'est un proverbe populaire utilisé par Shakespeare: "Henry IV", Première Partie, Acte III, scène 1, page 640 édition La Pléiade, traduction de Victor Hugo: << Dites la vérité, et vous humilierez le diable. >>
Ursula Haverbeck explique pourquoi l'Holocauste est le plus grand et le plus persistant mensonge de l'Histoire.
Ursula Haverbeck, 87 ans, est condamnée à dix mois de prison ferme !
Ursula Haverbeck, surnommée en Allemagne la « mamie nazie »,
a soutenu lors de son procès que « le camp d’Auschwitz n’a pas été un lieu d’extermination».
L'interview Vérité de Robert Faurisson à Méta Tour.
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Héraclius Kouros Messages : 722 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 58 Localisation : Athèna
Sujet: Oradour/Glane Mer 18 Aoû - 18:13
J'ai lu, ce qui est appelé pompeusement "l'Ouvrage Officiel" intitulé "Oradour sur Glane, vision d'épouvante", rédigé par le Comité du Souvenir et de l'Association Nationale des Familles des Martyrs d'Oradour-sur-Glane. En sont les signataires: Guy Pauchou, sous-préfet de Rochechouart et le Dr Pierre Masfrand, Conservateur des ruines d'Oradour. Je dois avouer que ce document, entièrement à charge contre les Allemands, n'est pas pour contribuer à la lumière des événements. Partial, outrancier, il tient plus du document de propagande que du témoignage historique. Bien entendu, la seule vision donnée est celle des rares "témoins locaux" de l'époque et des "résistants". Rien sur la division Das Reich, si on excepte deux "rapports" de trois lignes qui constatent que la Division "a fait une impression visible sur la population" ou que "les mesures de représailles ont influencé le moral de la troupe favorablement"...
J'ai dans ma bibliothèque ce pamphlet résistancialiste, mais j'ai aussi le livre du Commandant Otto Weidinger "Tulle et Oradour, tragédie franco-allemande" qui, partant du Journal de Marche de la Division "Das Reich" où il servait, donne un témoignage précis et assez impartial des événements.
La version "officielle" et connue de la tragédie étant celle des "historiens" Pauchou et Masfrand, il m'appartient donc, comme observateur neutre de proposer l'autre version des faits afin que le lecteur puisse juger en son âme et conscience et selon son intime conviction.
- LA VERSION ALLEMANDE -
Le 7 juin 1944, dans la matinée, arrive le message "Alarme 2" ordonnant à la Division la mise en place du dispositif de marche avec réquisition prévue de véhicules de transport civils. Ordre confirmé à 23 h 15 en phonie du 58ème Panzer-korps: "La Division Das Reich se rassemblera avec ses différents éléments avant le soir du 8 juin 1944 dans la région Tulle-Limoges. Elle se joindra et sera subordonnée au 66ème Corps."
L'objectif final de la Division est bien entendu le front normand où vient d'avoir lieu de débarquement anglo-américain. Ce lieu de rassemblement prévoit en outre de réduire au passage les maquis importants de cette région de Dordogne. Normalement, et compte tenu de l'urgence du déplacement il était prévu de transporter par chemin de fer les blindés et les auto-chenillés et des rampes d'accés avaient même été construites dans les gares des environs de Bordeaux. Mais comme le risque de sabotage des voies était envisagé, ce qui aurait considérablement amoindri l'efficacité de la Division, c'est le déplacment par route qui fut retenu.
Ordres de la division pour les combats contre les partisans dans la région de Tulle-Limoges.
1) - Les bandes de partisans du Massif Central se sont considérablement renforcées. une intervention immédiate et impitoyable de forces importantes sera menée. 2) - La 2ème SS Panzer-Division se déplace dans la région de Tulle-Limoges. A cet effet, le groupement blindé quitte son ancien stationnement selon deux axes: - Axe A: Villefranche - Figeac - Tulle. - Axe B: Caussade - Cahors - Brive - LImoges.
3) - A l'arrivée dans la région de Tulle-Limoges, le groupement blindé sera cantonné suivant les directives de l'annexe 2.
4) - Le reste de la Division reprend ses missions conformément aux ordres de mise en place en cas d'invasion. Tous les élements qui restent sur place passent sous les ordres du LC-Colonel SS Wisliceny. Les reliquats des unités déplacées prendront l'appellation de "détachement postcurseur". Il est à prévoir que le reliquat du groupement blindé suivra trés prochainement.
5) - La sécurité des déplacements et cantonnements sera assurée suivant le mode de temps de guerre. La protection des véhicules isolés sera particulièrement assurée. Les déplacements et les postes d'un effectif inférieur à la section seront interdits. 6) - En cas de résistance ennemie, attaquer brutalement. Les actions contre la population civile (en particulier les pillages) sont à empêcher par tous les moyens. Au cours des opérations, on réquisitionnera en particulier les camions et le carburant qui seront mis à la disposition des troupes, aprés compte-rendu à la Division. 7) - La défense active et passive contre les aéronefs restera assurée avec vigilance. Distances entre véhicules: 100 mètres. Il est du reste possible que les alliés larguent des parachutistes pour renforcer les bandes (de partisans).
- Compte-rendus:
a) Il sera rendu compte téléphoniquement à l'officier-adjoint de la mise en place du dispositif de marche. Celui-ci rendra compte de l'articulation, des forces, de l'armement, du nombre des groupes, de la longueur des colonnes, etc... Il fera en fin de mission, retour à son unité comme officier régulateur.
b) Compte-rendu de l'arrivée dans les cantonnements de destination.
9) - Règles de circulation:
Circulation réglée par la prévôté à Montauban, par la troupe ailleurs.
10) - Liaisons:
a) Radio, et, à l'intérieur du groupement blindé, sur channel habituel. b) Le bataillon de transmissions assurera par radio, et si possible aussi en graphie, la liaison entre l'Etat-Major du groupement blindé et le détachement postcurseur. c) Pendant le rassemblement pour le départ, silence radio jusqu'à nouvel ordre.
11) - Postes de commandement:
a) Régiment Blindé: Tulle. b) Régiment de Grenadiers Blindés "Der Führer": Limoges c) Régiment d'Artillerie: Uzerche. d) Régiment de Reconnaissance Blindé: Ussel.
12) - Postes de commandement de la Division:
a) Pendant le déplacement: Axe "B". b) Tulle. c) L'Etat Major divisionnaire du détachement postcurseur reste à Montauban.
Pour le Général Cdt la Division Le 1er Officier d'Etat-Major
signé: Stuckler
Héraclius Kouros Messages : 722 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 58 Localisation : Athèna
Sujet: Re: Oradour/Glane Mer 18 Aoû - 18:30
Les annexes 1 et 2, concernent dans le détail l'articulation des différentes unités. On pourra y revenir si besoin. Mais on peut déjà remarquer qu'aucun ordre n'est donné concernant la "terreur sanglante" que doit répandre la Division sur son passage. Si il est effectivement demandé de riposter énergiquement contre les "bandes", on donne ordre d'épargner les populations civiles. La première escarmouche entre une unité de protection motocycliste avancée et quelques "civils armés" a lieu à 8 kms de Brive au lieu dit "hameau de Noailles", mais il sera sans conséquence. Un hangar incendié servant sans doute de signal pour d'autres groupes de résistance, est noté. Et la tête de la Division atteint Brive vers 18 h 30, où elle apprend que de durs combats ont lieu à Tulle entre maquisards et le Bataillon de sécurité 95 (Heer) de la garnison. Le Général commandant la Division reçoit alors l'ordre du 66ème Corps d'Armée l'ordre de dégager cette garnison. Il met donc en route sur Tulle la section blindée d'éclairage qui sera suivie par le Peloton de commandement de la Division.
La tête de colonne du groupement de marche du Régiment "Der Führer" atteint Limoges le 9 juin 1944 à 2 h 00 du matin.
Il est à noter que de son départ jusqu'aux environs de Brive, il n'y a eu aucune attaque de la Division, ni bien sur de riposte ou de mise à sac d'un village traversé.
Mais que s'est-il passé à Tulle ?
Laissons Otto Weidinger en faire le compte-rendu:
" Le 9 juin 1944, aprés la reprise de Tulle par le 2ème Peloton de Reconnaissance Blindé de la "Das Reich", on retrouva les cadavres d'au moins 40 soldats allemands du 3ème Bataillon du Régiment Territorial 95, devant leur cantonnement, une ancienne école, horriblement mutilés et défigurés. Aux dires d'habitants de la ville, témoins oculaires, les soldats allemands s'étaient rendus aux maquisards quand ceux-ci eûrent mis le feu à l'école. Ils avaient déposé leurs armes, étaient sortis du batiment les bras en l'air et avaient été cepandant abattus. Ils gisaient sur la chaussé en tas, sans arme; un seul, du service des transmissions, étendu prés d'un escalier avait un pistolet à la main. Quelques fusils gisaient brisés devant le portail. Un groupe de 8 cadavres, entièrement enchevêtrés, se trouvait près d'un camion. D'autres gisaient encore dans une cour d'immeuble. On ne sut jamais s'il restait des cadavres sous les décombres de l'école, ni combien. Le Bataillon Territorial accusait 80 disparus. Dans le courant de la journée on en trouva d'autres. Au 10 juin 1944, le chiffre total des cadavres retrouvés était de 64 (soixante quatre). Ce chiffre est officiel. Les tués du Peloton de Reconnaissance des 8 et 9 juin, 9 morts, ne sont pas inclus dans ce chiffre."
"... Des habitants de Tulle rapportèrent que les maquisards, parmi lesquels il y avait aussi des Polonais, des Espagnols rouges et même quatre Russes en uniforme, avaient écrasé les blessés encore vivants avec leurs camions. Certains cadavres étaient mutilés au point de n'être plus identifiables. Un mort avait les talons troués et une corde passée derrière les tendons. Visiblement il avait été trainé vivant par un camion, d'où les terribles blessures qu'il portait au visage. les morts portaient les traces de plusieurs coups de feu, la plupart dans le dos et à la nuque... Certains morts avaient été castrés et les testicules placés dans la bouche... Les maquisards se livrèrent à cette boucherie le 7 juin et ce malgré les objections d'un abbé sur l'irrégularité du procédé. Les cadavres mutilés ont été examinés par le docteur Roschmann, chirurgien de la Compagnie Sanitaire de la "Das Reich", le docteur Priebe, médecin de la Division et par le médecin du Bataillon Territorial 95, les mutilations constatées et photographiées par lme Capitaine Kowatsch du 2ème Bureau de la Division. Ces rapports furent envoyés au 66ème Corps, au titre d'événement important." Je pense que ces différents rapports sont toujours accessibles aux Archives centrales de l'armée allemande...
Reprenons:
" On trouva dans un dépôt de la police française des armes et des munitions anglaises. Comme il était à prévoir, le responsable de la police de Tulle et un patron garagiste (propriétaire du dépôt) avaient partie liée avec les maquisards. Par mesure de sécurité, tous les habitants de sexe masculin de Tulle furent arrêtés et parqués dans la cour de la fabrique de munitions. Avec l'aide du Maire, des foànctionnaires de la Préfecture et du directeur de la fabrique, le Capitaine Kowatsch trié les étrangers et les suspects. Tous les autres furent relachés dans le courant de la journée. D'aprés l'opinion des autorités allemandes et sur la foi des indications des pouvoirs publics de la région, les maquis de Tulle étaient formés de bandes communistes, composées en majeure partie d'Espagnols rouges, de Polonais et de communistes français qui terrorisaient aussi bien la population française et en fin de compte, étaient responsables des crimes contre les soldats allemands. Parmi les prisonniers suspects d'avoir participé à ces crimes, on en choisit 120, qui conformément aux stipulations internationales seraient exécutés par pendaison, pour le meurtre de 64 soldats allemands. Il ne s'agissait pas "d'otages" mais de "franc-tireurs" qui d'aprés les conventions internationales étaient de toutes façons passibles de la peine de mort. Seul le type d'exécution avait donc un caractère répressif. Plusieurs jeunes Français furent cepoendant et sur intercession sauvés de l'exécution... Il restait encore 98 suspects, qui furent pendus entre 16 et 18 h 00...."
Fin de citation
Dernière édition par Héraclius le Mer 18 Aoû - 18:48, édité 3 fois
Héraclius Kouros Messages : 722 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 58 Localisation : Athèna
Sujet: Re: Oradour/Glane Mer 18 Aoû - 18:31
Pour completer la documentation sur le sujet je rajouterais ces ouvrages :
- Guy Penaud , -"La "Das Reich" 2e SS Panzer Division" , Périgueux, La Lauze, 2005 Livre d'histoire : cet ouvrage important et complet raconte tout le parcours de la division de mars à septembre 1944 en France
-La Division Das Reich - De Montauban À La Normandie: Soe, Résistance, Tulle, Oradour de Vickers, Philip ed°Lucien Souny 2003
- Division Das Reich : Otto Weidinger. NE. 1996
Néera Kouros Messages : 416 Date d'inscription : 15/03/2010 Age : 44 Localisation : Elis
Sujet: Re: Oradour/Glane Jeu 19 Aoû - 12:22
Je me permets d'apporter ici un article d'un journal australien sur Oradour-sur-Glane, quant à un " petit village paisible" si longtemps raconté depuis 66 ans:
Les révélations d'un ancien pilote de la RAF:
Robert Chataignier (policier français), lors d'un voyage en Australie, rencontra un paisible retraité qui, dans son jardin de Canberra,avait reconstitué le village d'Oradour en miniature.Len Cotton( son nom) lui raconta son histoire.Durant la guerre, il avait été pilote à la RAF, le 25 novembre 1942,son bombardier fut touché par la DCA allemande alors qu'il effectuait une mission au-dessus de Bordeaux. L'appareil s'écrasa à Confolens, non loin d'Oradour.Les six membres d'équipage, qui avaient survécu, furent immédiatement pris en charge par les maquisards de Confolens. D'après L.Cotton, lui et ses camarades furent emmenés à Oradour-sur-Glane où ils restèrent cachés pendant trois jours."
Source: (The Canberra Times,11 janvier 1996,p.3, article de Graham Cooke intitulé:" RAF man discovers link to a hasardous past").
Revenu en France,R.Chataignier entrepris des démarches pour retrouver à Oradour, des personnes qui auraient pu se souvenir de ce pilote. Un article, en forme d'appel, parut dans le Populaire du Centre. L'histoire de Len Cotton y était résumée.
Sans commentaires.....
Le témoignage de L.Cotton est authentifié par un des rescapés d'Oradour, Aimé Renaud qui confirma le passage: " vers le début de l'année 1943" de pilotes d'avions abattus qui avaient bien été cachés par les maqisards de Confolens à Oradour.
A noter que l'ancien pilote a déclaré le 10 septembre 1996 à un proche:
"qu'une fois arrivés à Oradour,lui et ses camarades avaient été présentés au ....prètre du village( un homme petit avec des sourcils épais...),que ce dernier les avait cachés dans....la sacristie de l'église("Introduced Abbé in church(short manbushy eyebows).Stayed in sacristy")
Durant ces trois jours restés à Oradour, ils avaient été nourris par... la fille de Mme Rouffanche qui se faisait appeler "Danielle" ( "Fed by "Danielle" daughter Mme Rouffanche") L.Cotton confirma que la fille de Mme Rouffanche appartenait à la Résistance sous le pseudonyme de"Danielle". Elle s'occupait particulièrement d'un réseau d'évasion appelé: Comet Escape Line: et que le prètre d'Oradour,s'il ne faisait pas partie des maquisards, "participait au réseau".
Toutes ces révélations sont capitales car elles permettent d'abord de mieux comprendre "pourquoi" les maquisards d'Oradour ont pu se constituer un dépôt de munitions 'clandestin' sous les combles del'église: ils avaient ( sans jeu de mots..) la bénédiction du prètre.
Mais en plus, elles donnent un sens à la collaboration de Marguerite Rouffanche avec les milieux résistancialistes d'après-guerre.A priori, cette 'collaboration'pouvait paraître 'contre nature'."La seule rescapée" de l'église avait perdu dans ce drame:son mari,ses deux filles et son petit-fils de sept mois. Dès lors,il pouvait sembler curieux que cette personne ait accepté de 'couvrir' les réels responsables de cette catastrophe, à savoir:les maquisards. Sa fille faisant partie des maquisards, permets de balayer cette objection. Certainement que la famille Rouffanche faisait cause commune avec la Résistance dont il fallait préserver la bonne réputation même au prix d'un mensonge. Lorsque l'on mesure l'importance de toutes ces révélations, on comprend mieux pourquoi R.Chataignier, quand il contacta les autorités officielles au sujet de son ami australien, reçu des réponses dilatoires, il se déclara très surpris de l'absence d'intérêt que suscitait cette affaire d'Oradour, il déplora même que certaines personnes aient à mots couverts, accusé L.Cotton d'affabulation! Pour ceux qui connaissent les dessous de cette tragédie,la réaction des autorités ne surprend pas.L'ancien pilote de la RAF leur apparait comme un 'témoin encombrant', un témon qui, plus de cinquante ans après ces faits, confirme bien que le village martyr n'était pas un paisible village que l'on présente aujourd'hui, mais bien un village qui, dès 1942, abritait un réseau bien structuré de maquisards. L.Cotton s'est déclaré surpris lorsque les historiens français affirment qu'Oradour "n'abritait aucun maquisard.."
D'après lui, bien au contraire, il y avait là-bas,une "grande Résistance"...
Héraclius Kouros Messages : 722 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 58 Localisation : Athèna
Sujet: Re: Oradour/Glane Sam 21 Aoû - 11:06
A cet effet il y a les déclarations "sous serment" du Lieutenant-Colonel Eberhardt Matthes de la Bundeswehr , qui en tant que membre d'une association d'anciens combattant et Président d'une amicale d'anciens prisonniers de guerre, fit à Oradour-sur-Glane deux visites, l'une en décembre 63, l'autre durantl'été 64 .
Cet officier a donc déclaré, je cite:
1 ) "La partie du village détruite en 1944 était arrangée [/b] en une sorte de musée à ciel ouvert, avec des boutiques vendant des boissons, du tabac, etc... etc... ainsi que des brochures sur les événements d'Oradour en juin 1944, à un prix étonnament peu élevé.
2 ) -Sitôt aprés mon arrivée, ma jeep fut entourée d'une nuée d'enfants mais aussi de gens, pour la plupart âgés, qui me saluèrent amicalement. (Lors de sa première visite, le Lt-Colonel était en uniforme de la Bundeswehr et conduit par un chauffeur militaire)
3 ) - Quand les plus âgés en 1963 ils devaient avoir 50 à 60 ans me virent lire une des brochures,quelques-uns me suggérèrent de ne pas prendre ces récits à la lettre. Beaucoup de choses s'étant passées un tant soit peu autrement que la brochure le décrivait. Trés surpris je répondis aussitôt que c'était déjà assez grave si des soldats allemands avaient tiré sur des femmes et des enfants enfermés dans une église, par eux mise en flammes,ou sur ces mêmes femmes et enfants fuyant la fournaise.
La réponse sonna claire et catégorique:
[i]"L'église n'a jamais été mise à feu par les Allemands. Au contraire :les Allemands,des Waffen SS, ont, certains au péril de leurs vies, sauvé plusieurs femmes et enfants de la fournaise."
Deux femmes, parmi le groupe qui m'entourait, me confirmèrent même qu'elles avaient été sauvées par des soldats allemands, faute de quoi, "elles ne seraient pas là aujourd'hui".
4) - Le Maire était arrivé entre temps.
Il se présenta et me salua trés amicalement. J'étais le premier soldat allemand en uniforme qui ait visité Oradour depuis la guerre. Il s'en réjouissait beaucoup. Il était, il est vrai, politiquement de gauche, mais la France et l'Allemagne étaient maintenant alliées et amies. Il fallait prendre le passé tel qu'il était et en tirer de bonnes leçons.. Les guerres entraînent partout beaucoup d'injustice. Je le confrontai aussitôt avec les assertions ci-dessus des habitants, ce à quoi il me répondit de façon analogue:
"les maquis avaient aussi fait beaucoup de mal aux soldats allemands, et c'est pourquoi aucun des accusés,dans les procés d'Oradour ne fut condamné à mort et que presque tous les condamnés à la prison ont été vite relâchés"
5) - Je me rappelle trés bien un petit épisode:
Il y avait exposé à proximité de l'église en ruines, une vieille voiture d'enfant avec une pancarte : "cette voiture d'enfant a été brûlée avec son enfant, lors du massacre."
Il me semble que c'est le Maire lui-même qui en la regardant,sourit et me dit :
"qu'on avait bien retrouvé les restes d'une voiture d'enfant de cette époque, mais que depuis qu'Oradour était devenu une sorte de pélerinage et que le village vivait de l'argent des pélerins,il lui fallait renouveler de tels objets tous les deux ans."
6) ... Un officier français de haut rang répondit aussi à mes questions:
" Une raison fondamentale de l'action des Allemands sur Oradour en juin 1944 a été le fait qu'une ambulance allemande,en flammes ou déjà incendiée, gisait prés de la localité. Les 6 occupants avaient du être brûlés vivants, les conducteurs et chef de voiture étant ligotés au volant. Sans aucun doute une action du maquis... Dans une situation inverse la troupe française eût pu prendre de même façon des mesures de représailles, y compris des exécutions d'otages,comme l'admet la Convention des Droits de la Guerre de 1939/1945." Pour ces raisons il y a beaucoup de soldats français et d'officiers qui ne visitent pas Oradour..
A sa connaissance, et certainement pour les mêmes raisons il n'y a jamais de festivités militaires officielles à Oradour.
Fin de citation.
Alors si il y a encore des gens pour croirent la "version officielle" c'est qu'ils lisent que le livre de messe de leurs prédicateurs!
Qui n'entend qu'un son,n'entend qu'une cloche...
Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Moi je pense que si on en reste sur cette image d'une Division Das Reich "assoiffée de sang" et de vengeance, on aurait pu déplorer une bonne vingtaine d'Oradours dans la région, entre Tulle et Limoges. Elle en avait largement les moyens ! Or, à partir de ce jour, il y eut une trêve "tacite" entre maquisards et soldats allemands. On ne note plus un seul incident ni accrochage, alors qu'une telle horreur aurait du déchaîner les attaques des maquisards... La Division va donc continuer sa progression vers le front de Normandie où de durs combats l'attendent, et son arrière garde va pouvoir traverser les lieux sans encombre.
Il y a de quoi se poser des questions, non ?
Héraclius Kouros Messages : 722 Date d'inscription : 10/03/2010 Age : 58 Localisation : Athèna
Sujet: Re: Oradour/Glane Lun 30 Aoû - 17:35
Tulle & Oradour/Glane
Ces deux affaires se trouvent liées par le fait qu'elles sont toutes les deux imputables à la division SS "Das Reich".
La version officielle des faits, celle des autorités françaises est évidemment différente de celle admise du côté allemand. Il est évident que dans un but de propagande anti-allemande, on s'est bien gardé de publier les comptes rendus du tribunal de Bordeaux qui a eu à juger les responsables.
Voici, très résumé le point de vue allemand.
Le 6 juin 1944,débarquement des "Alliés" La division "Das Reich" est en repos dans la région de Cahors. Le 8 juin,elle reçoit l'ordre de faire mouvement et de se regrouper dans la région de Tulle et de Limoges, avant de rejoindre le front de Normandie. Cette manoeuvre en plein pays occupé par de forts maquis, a été voulue par le Commandement allemand qui voulait profiter de l'occasion pour disloquer les bandes de partisans. La division se met aussitôt en route. A 8 kms de Brive, premier accrochage sans conséquence,Brive est atteinte vers 18 heures trente. La ville est pratiquement entre les mains des maquis qui enrôlent les jeunes gens, sans que la Kommandanture locale puisse intervenir. On apprend que dans Tulle, de durs combats sont en cours, entre le maquis et le bataillon de sécurité 95. Ordre est donné à la division de dégager la garnison de Tulle. Arrivée à Tulle vers 21 heures des premiers éléments. De durs accrochages ont lieu, causant 9 tués et plusieurs blessés dans les rangs de la section d'éclairage.Mais une partie de la garnison est dégagée.
Voici l'extrait sur ce sujet de la brochure d'Otto Weidinger: " Le 9 juin 1944, après la reprise de Tulle par le 2ème peloton de reconnaissance blindé de la "Das Reich", on retrouva les cadavres d'au moins 40 soldats allemands du 3ème bataillon du régiment territorial 95,devant leur cantonnement, une ancienne école, horriblement mutilés et défigurés. Aux dires des habitants de la ville témoins oculaires, les soldats s'étaient rendus aux maquisards, quand ceux-ci eurent mis le feu à l'école. Ils avaient déposé les armes, étaient sortis du bâtiment les bras en l'air et avaient été cependant abattus. Ils gisaient sur la chaussée, en tas, sans armes, un seul, du service des transmissions, étendu près d'un escalier, avait un pistolet à la main. Quelques fusils gisaient brisés devant le portail.Un groupe de 8 cadavres, entièrement enchevêtrés, se trouvait près d'un camion, d'autres gisaient encore dans une cour d'immeuble. On ne sut jamais s'il restait des cadavres sous les décombres de l'école, ni combien.Le bataillon territorial accusait 80 disparus. Dans le courant de la journée on en trouva d'autres. Au 10 juin 1944, le chiffre total était de 64 (soixante quatre). Ce chiffre est officiel. Les tués du peloton de reconnaissance des 8 et 9 juin, 9 morts ne sont pas inclus dans ce chiffre. Le total fait donc 73 soldats allemands.Certains portaient encore le masque à gaz, apparemment pour se protéger de la fumée dégagée par l'incendie de l'école. Des habitants de Tulle rapportèrent que les maquisards, parmi lesquels il y avait aussi des Polonais, des Espagnols rouges et même qutre Russes en uniforme, avaient écrasé les blessés qui vivaient encore, avec leurs camions. Certains cadavres étaient mutilés au point de n'être pas identifiables. Un mort avait les talons troués, et une corde passée derrière les tendons. Visiblement, il avait été traîné vivant par un camion, d'où les terribles blessures qu'il portait au visage. Les morts portaient les traces de plusieurs coup de feu, la plupart dans le dos et la nuque. D'après les témoins oculaires, les femmes maquisards avaient souillé les cadavres avec des excréments. Une affreuse orgie avait visiblement suivi après la tuerie, comme le prouvait les bouteilles cassées, et on avait "joué au football" avec les casques. Certains morts avaient été castrés et les testicules placées dans la bouche. En plus, 10 ou 12 soldats allemands furent fusillés contre le mur du cimetière, rapportèrent plus tard deux prêtres, devant le tribunal militaire permanent de Bordeaux. Les maquisards se livraient à cette boucherie le 7 juin, et ce malgré les objections d'un abbé sur l'irrégularité du procédé. Les cadavres mutilés ont été examinés par le docteur Roschmann, chirurgien de la Compagnie Sanitaire de la "Das Reich", le docteur Priebe, médecin de la Division et par le médecin du bataillon 95, les mutilations constatées et photographiées par le capitaine Kowatsch du 2ème bureau de la division. Celle-ci envoya le rapport au 66ème corps, au titre d'évènement important. On trouva dans un dépôt de la police des armes et des munitions anglaises. Comme il était à prévoir, le responsable de la police de Tulle et un patron garagiste avaient partie liée avec les maquisards. Par mesure de sécurité, tous les habitants de sexe masculin de Tulle furent arrêtés et parqués dans la cour de la fabrique de munitions. Avec l'aide du maire, des fonctionnaires de la Préfecture et du directeur de la fabrique, le capitaine Kowatsch tria les étrangers et les suspects. Tous les autres furent relachés dans le courant de la journée. D'après l'opinion des autorités allemandes et sur la foi des indications des pouvoirs publics de la région, les maquis de Tulle étaient formés de bandes de communistes, composées en majeure partie d'Espagnols rouges, de Polonais et de communistes français qui terrorisaient aussi bien la population française et, en fin de compte, étaient responsables des crimes contre les soldats allemands. Aussi, les Allemands lancèrent-ils un appel à la population civile de Tulle pour la collaboration et le combat contre "l'ennemi commun". Parmi les prisonniers suspects d'avoir participé à ces crimes, on en choisi 120, qui, conformément aux stipulations internationales, seraient exécutés par pendaison, pour le meutre de 64 soldats allemands. Il ne s'agissait pas "d'otages", mais de francs-tireurs, qui, d'après les conventions internationales de l'armistice de 1940, étaient de toute façon, passibles de la peine de mort. Seul, le type d'exécution avait un caractère répréssif. A ajouter à celà que l'état d'urgence était décrété depuis le 8/06/1944 et que le corps d'armée avait ordonné les représailles. Après un nouveau triage, il resta en fin de compte 98 suspects. La suite de l'exécution était sous la responsabilité du capitaine Kowatsch, on mit à sa disposition une section de sapeurs du détachement blindé de reconnaissance pour l'accomplissement de sa mission. La pendaison eut lieu entre 16 et 18 heures. Ce mode d'exécution, par pendaison fut choisi parce que les maquisards avaient adopté des procédés infâmes de combat, contre des adversaires protégés par la Convention de Genève et le droit international, aussi bien que le traité d'armistice de 1940. Ces adversaires, du reste s'étaient rendus, avaient été torturés, mutilés, abattus et déshonorés, plaçant ainsi les maquisards hors des lois de la guerre et de l'humanité. Pour ces raisons, selon la conception allemande, il ne pouvait être question de peloton d'exécution selon la coutume militaire. De plus, la solution de la pendaison devait produire sur les maquisards et la population un effet d'épouvante et de dissuation.
Sur la demande du vieil évêque de Tulle, au poste de commandement de la division, les terroristes reçurent les secours spirituels avant l'exécution, et une sépulture chrétienne fut assurée ensuite au cimetière. "
Il n'y a, je pense, rien à ajouter sur l'affaire de Tulle. "Reprenons la marche de la division dans la direction de Limoges. Le 9 juin à 2 heures du matin, le Régiment D.F, atteint Limoges. Les unités le composant sont réparties dans la région. Mission: dégager les petites unités encerclées. Aux premières heures du 10 juin, le Lt Gerlach, commandant la 2ème section de canons d'assauts de la "Das Reich", arrive épuisé et en sous vêtements au PC du régiment. Au cours d'une mission, il s'était égaré avec son chauffeur, ils avaient été faits prisonniers par des maquisards qui leur avaient arraché leurs vêtements et frappés.On les conduisit à Oradour/Glane, nom qu'il lu sur un poteau. Dans la grande rue du village, beaucoup de monde pour les regarder, maquisards en armes et en uniformes, femmes casquées et autres curieux. Puis, leur ayant lié les bras, les maquisards les emmenèrent en camion à 6 kms de Bellac dans une forêt, et au moment ou on allait les abattre, il réussit en se projetant dans les brousailles à leur échapper. Son conducteur fut abattu. Comme il avait étudié la carte, il trouva sans peine son chemin vers Limoges. Dans la nuit du 9 au 10 juin, on apprend que dans la journée, le Capitaine Kampfe a été fait prisonnier, alors que seul en voiture, il effectuait une mission. Très estimé le Ct était le chef des auto-mitrailleuses de la division. Les recherches effectuées pour le retrouver furent vaines. Le S.D de Limoges fait part au Régiment de renseignements suivant lesquels, un poste de commandement des maquis se trouvait à Oradour/Glane, et on apprend par deux civils français, qu'un officier supérieur allemand s'y trouverait prisonnier. Ils confirmaient que l'officier devait être fusillé et brûlé, et qu'un important Etat Major se trouvait dans le village. Celà fait plusieurs fois que le nom d'Oradour-sur-Glane est prononcé, aussi le Capitaine Diekmann, ami personnel de Kampfe, demande à partir vers le village pour délivrer son ami. Le chef du régiment Stadler, donne son accord en précisant qu'il devra par tous les moyens essayer de négocier la libération de Kampfe, et en cas d'insuccès, d'occuper la localité et le libérer. Si on ne trouvait pas Kampf, faire de nombreux prisonniers,si possible des chefs de maquis, de façon à en faire une monnaie d'échange. Gerlach qui se trouve au poste de commandement, précise à Dieckmann l'endroit ou se trouve Oradour-sur-Glane. A l'entrée du village, il découvre les restes d'un échelon sanitaire dont tous les éléments blessés, conducteurs, chefs de voiture, avaient été attachés au volant de direction et avaient été manifestement brûlés vivants. Avec la 3ème compagnie, il réussit après une vive résistance à occuper le village, pas de trace de Kampfe.La population a prit part au combat. La fouille des maisons permet de saisir de nombreuses armes et munitions. Il fait arrêter la population mâle de la localité et enfermer les femmes et les enfants dans l'église.
Ensuite,on ne sait pas exactement ce qui s'est passé,mais il semblerait, d'après les témoignages récents recueilis à Oradour par un officier de la nouvelle armée allemande, que des femmes aujoud'hui âgées d'Oradour, ont été sauvées au péril de leur vie par plusieurs soldats SS, qui sortirent un certain nombre de femmes et d'enfants, ce qui contredit les récits indiquant qu'il n'y avait eu qu'une seule rescapée. Ces femmes ont déclaré "que les coups de feu des fusillades avaient éclatés, après que l'église eu commencé à brûler à la suite d'une explosion. On peut en déduire que cette explosion à l'intérieur de l'église, a été la cause de l'exécution de la population masculine. Le feu n'a manifestement pas été mis par les Allemands, elle a brûlée après le dynamitage par les maquisards, au milieu de très fortes détonations qui dégagèrent, au dire des hommes de la 3ème Cie, une telle chaleur que la cloche fondie et tomba à terre. Il était d'usage courant dans la région limousine pour les maquis, d'utiliser les églises comme entrepôts de munitions après un parachutage. *
Pourquoi les maquis auraient-ils décidé de faire sauter le dépôt de munitions ? Peut-être pensaient-ils que l'explosion serait limitée, ne faisant que peu de perte parmi les femmes et les enfants se trouvant dans l'église. On pourrait également se poser la question de savoir comment les maquisards ont pu s'introduire dans l'église, alors que le village était complètement investi par les Allemands. La réponse est simple, souvenons-nous que le Lt Gerlach quand il avait été amené à Oradour, avait aperçu nombre de femmes maquisardes casquées. On peut supposer qu'un certain nombre de celles-ci ont été emmenées avec les femmes du village à l'intérieur de l'église, et que connaissant l'existence du dépôt, elles auraient décidé de le faire sauter. Leur inexpérience possible en la matière, aurait été la raison de cette lamentable catastrophe. Au même moment, les hommes se trouvaient en attente de triage,conformément aux ordres donnés à Dieckmann. Celui-ci entendant les explosions, car, il ne pouvait imaginer que les maquisards feraient sauter l'église, croyant à une attaque, donna immédiatement l'ordre d'abattre les prisonniers.Il fait ensuite brûler toutes les maisons où des armes et des munitions ont été trouvées. Le colonel Stadler au retour de Dieckmann, lui demanda s'il ramenait des prisonniers? Dieckmann répondit que non, et dans son premier rapport se tut sur la mort des femmes et des enfants. Stadler était furieux contre lui, et après lecture d'un nouveau rapport, fut bouleversé par les faits relatés. Il fit un rapport sur le champ à la division, direction juridique, action qui entrainera une enquête au conseil de guerre. Informé,le général Lammerding donna son accord pour qu'une enquête soit effectuée dès que possible contre Dieckmann. Le calme est revenu dans le secteur.On n'entendit plus parlé de Kampfe, qui, on l'apprit plus tard, avait été abattu le jour même de l'affaire d'Oradour.
L'enquête militaire ne put être terminée en Normandie, compte tenu du fait que Dieckmann fut tué dans les premiers engagements et que son bataillon subit des pertes s'élevant à 70-80%. La procédure fut clôturée et remise en l'état à l'administration.
En conclusion de ce chapitre douloureux, il faut reconnaître que le combat des maquisards était un combat mené en violation de l'Armistice Franc-Allemand de 1940, en violation du traité de la Haye, et offensant gravement la convention de Genève pour ce qui concerne le traitement des prisonniers.
Tous les maquisards n'ont pas été fusillés par les Allemands, comme normalment ils auraient du l'être, au titre de francs-tireurs, mais envoyés en camp de travail. A leur retour, au lieu de s'estimer heureux de s'en être sortis, ils n'ont eu de cesse de charger les Allemands des plus horribles forfaits.
Après 1945, des dizaines d'Allemands furent pendus ou condamnés à de lourdes peines à cause des tortures ou des exécutions de maquisards. On peut remarquer que ceux qui sont actuellement (et avec raison) contre la peine de mort, étaient à l'époque les premiers à hurler à la mort (l'abbé Pierre en particulier). Mais qu'avons-nous fait en Algérie ? Interview du dernier exécuteur en Algérie (Europe 1, vendredi 18 novembre 2006 à 16 heures): "Jusqu'en 1961, j'ai guillotiné environ 200 résistants algériens et quelques Français (pas fusillés, mais guillotinés !!!) et tous n'avaient pas de sang sur les mains.D'autres moururent sous la torture."
Alors ? Malheur aux vaincus ?
*Voy. Histoire de la Résistance en Périgard de Guy Penaud, éd.Pierre Faulac à Périgeux.
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Oradour/Glane
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