Nullité du jugement du Tribunal de NurembergEn date du 26 novembre 2010, la
Douma (le parlement de Russie)
a officiellement reconnu que le massacre de
Katyn, en avril 1940,
avait été ordonné par Staline lui-même et que l'Union soviétique
était seule responsable de ce crime de guerre.
Il est de
notoriété publique que le jugement du Tribunal militaire
international (
TMI) siègeant à Nuremberg de 1945 à 1946,
tribunal constitué par les anciennes puissances alliées
(Etats-Unis,Grande-Bretagne,France, Union soviétique) pour juger
l'Allemagne vaincue,fonde en droit les lois de censure et de répression
qui ont érigé la Shoah en dogme historique indiscutable.
Or, le jugement du Tribunal de Nuremberg, sans pour autant disculper
l'Allemagne accusée à tort de ce crime de guerre par le procureur soviétique,
le général Rudenko (document URSS-54), avait occulté l'identité du véritable
coupable, à savoir l'Union soviétique elle-même. *
A l'évidence, le Tribunal de Nuremberg ne pouvait se permettre de juger
l'un de ses membres sans se contredire et se disqualifier.
Pourtant, en 1943 déjà, la commission d'enquête neutre dirigée
par le professeur Naville, expert médecin légiste de Genève,avait conclu
à la culpabilité des Soviétiques.
Injustice et forfaiture, sept prisonniers de guerre allemands furent
même pendus à Léningrad par les Soviétiques en 1946 pour avoir,
soi-disant, participé aux exécutions de Katyn.
La
Douma de Russie a prononcé le même jour la nullité du jugement
de Nuremberg.
On ne peut être juge et partie.
Il est de même inconcevable qu'une juridiction, en l'occurence le TMI,
puisse ignorer et même couvrir, en toute connaissance de cause,
un crime de guerre perpétré par l'un de ses membres et qu'ensuite
un tel jugement soit reconnu par un Etat de droit, et ceci indiscutablement
quand l'auteur du crime, juge et partie, en fait officiellement l'aveu.
La chaîne de causalité,qui va du Tribunal de Nuremberg aux tribunaux actuels
jugeant et condamnant des révisionnistes contestant le jugement de Nuremberg,
a donc été brisée par ceux-là même qui l'avaient forgée.
Dont acte !
* Voy
:"Lorsque la conférence commença, Biddle (juge américain) déclara
que la demande de Rudenko (document URSS-54) était si arrogante
et si calomnieuse qu'aux Etats-Unis l'auteur d'un tel document serait poursuivi
pour outrage à magistrat et qu'il fallait peut-être envoyer Rudenko en prison
séance tenante" Source:
RIVAROL N°2977 du 3 décembre 2010,p.8