Entretien avec Yvan Benedetti :
quel avenir pour les nationalistes ? Posted on 28 juillet 2015 Yvan BENEDETTI : “Il faut croire en la victoire…”
RIVAROL : L’OEuvre française que vous présidiez a été dissoute par Valls en juillet 2013,
ce qui a été confirmé en urgence et au fond par le Conseil d’Etat.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet épisode ?
Yvan BENEDETTI : Sans surprise, car présidé par Jean-Marc Sauvé qui fut il y a plus de vingt ans
l’artisan de l’interdiction du journal de l’OEuvre française,
le Conseil d’Etat a confirmé la dissolution.
Utilisant un fait divers tragique, l’affaire Méric
(à laquelle l’OEuvre française est totalement étrangère),
le nouveau converti au judaïsme politique, Manuel Valls, a profité de ses fonctions
de ministre de l’Intérieur pour mener un combat personnel qu’il place dans la continuation
de l’action de Léon Blum, du Front populaire, de la dissolution des Ligues en 1936
et de la guerre d’Espagne.
Même s’il a revendiqué son acte, lors de son discours d’ouverture de l’Université d’été
du PS à la Rochelle en 2013, qualifiant l’OEuvre française de
« matrice de l’extrême droite depuis 30 ans », Valls reste le petit commis des puissants
qui mènent ce monde ; car le véritable donneur d’ordre est le président du Congrès Juif Mondial, Ronald Lauder, qui, le 6 février 2013, a exigé de Hollande lors de sa remise
de la Légion d’honneur à l’Elysée, la destruction de l’OEuvre française,
seul mouvement politique en France à s’opposer au projet juif de domination mondiale.
A M. Sauvé le complice, à Valls l’exécutant, à l’insignifiant et soumis Hollande,
le signataire des décrets de dissolution, à Lauder le donneur d’ordres,
nous rajoutons sur la liste de ceux que nous tenons pour responsables
de cet acte inqualifiable, l’ancien préfet de Lyon Carenco.
Ce dernier mène une guerre sans relâche contre les nationalistes,
ce qui lui a valu, en récompense, d’être promu Préfet de Paris.
Il a récemment encore porté plainte contre moi pour diffamation car j’ai osé lier
sa nomination à la guerre qu’il nous mène, de même que pour Mme Leglise
que d’aucuns ont surnommée madame synagogue, qui, en tant que directrice
du Bureau dit des Libertés publiques au ministère de l’Intérieur, a tenu avec zèle et assiduité l’instruction du procès en sorcellerie aboutissant à l’interdiction de l’OEuvre française.
En allant jusqu’à se présenter en personne devant le Conseil d’Etat lorsque fut examiné
le référé en urgence contestant l’interdiction, elle a Bien mérité sa récente Légion d’honneur.
R. :Par ailleurs, vous êtes mis en examen pour reconstitution de ligue dissoute.
Que vous reproche-t-on au juste ?
Y. B. : On reproche à Alexandre Gabriac et à moi-même d’avoir continué nos activités politiques
que ce soit à travers des réunions publiques organisées par le CLAN
(Comité de Liaison et d’Aide Nationaliste) ou des commémorations comme le six février
sur la tombe de Robert Brasillach.
L’enquête a été menée par l’antiterrorisme.
Tout y est passé :
- des écoutes téléphoniques à la surveillance de nos comptes bancaires…
Dans le dossier de justice, qui fait 60 cm d’épaisseur, on trouve des photos de police
réalisées à partir de sous-marins embusqués devant le lieu de nos réunions
et de nos rassemblements.
Au moment de l’affaire Charlie, les spécialistes du renseignement ont déclaré
qu’il fallait entre 20 et 25 policiers pour suivre un individu au quotidien.
On peut donc affirmer que pour surveiller Gabriac et Benedetti,
le Système a dû et doit mobiliser plus de 40 policiers.
Vous voyez le délire.
Suite de l’entretien dans Rivarol n° 3199 du 30 juillet 2015 http://www.rivarol.com/Rivarol.html