Histoire officielle...les bons, les brutes et les truands..



Il y a des personnages historiques qui seront toujours plus horribles
que d'autres dans les livres d'Histoire, donc dans l'opinion public,
comme il y aura toujours des morts et des chiffres mis plus en avant que d'autres.
On retient par exemple plus facilement le chiffre de 6 millions que le chiffre
de 100 millions, tel moustachu plutôt que tel autre moustachu, etc....
alors que si, par exemple, vraiment par exemple hein !
les ricains avaient décidé de s'allier aux nazis pour botter le cul des bolchéviques,
comme il en a été fortement question à l'époque, et que les bolchéviques
avaient été les grands perdants de la WW2, alors le petit père des peuples
aurait probablement remplacé l'affreux Adolf dans les livres d'histoire
et aurait été désigné comme le mal absolu, le chiffre de 100 millions serait
alors devenu une référence incontournable faisant passer celui des 6 millions
de façon très secondaire, Arté ferait chaque semaine des émissions sur les goulag
et non sur les camps de concentrations, le communisme serait aujourd'hui
interdit et la honte absolu, alors que le national-socialisme serait peut-être
juste mal vu et sujet à polémique...
et va savoir, le nationalisme d'aujourd'hui ne serait peut-être pas désigné
comme un danger potentiel par les bien-pensants en Europe mais serait
peut-être même légitimé ....
Mais ce sont les vainqueurs qui écrivent les livres d'histoire et inculquent
aux bons peuples qui il faut détester en priorité...non sans raison d'ailleurs...

Tiens à ce sujet, un William Wallace et un Édouard le sec ne sont pas perçus
de la même façon par les anglais ou les écossais tout comme Napoléon
est loin d’être apprécié de la même façon par les espagnols que par les français...
alors lorsqu'il s'agit d'un conflit mondial, récent de surcroit, qui était destiné
à redessiner le monde actuel et celui de demain mettant en jeux nombres
d'intérêts géo-politico-financiers, c'est encore une autre paire de manches
et c'est un tout petit peu plus complexe que de désigner bêtement,
en bon perroquet comme le font certains suivant aveuglement les écrits
de l'histoire officielle, le bon, la brute et le truand...