Salut.
On peut, bien entendu, être spartakiste, puisque ce terme
ne renvoie pas à un groupe d'extrême-droite mais à un mouvement communiste
(le communisme passant déjà pour une forme
de démocratie).
Être spartakiste, cela n'a plus rien de dégradant. Le spartakisme,
c'est de gauche, donc c'est bien. Le mot n'évoque-t-il pas l'esclave Spartacus,
originaire, non de Sparte, mais de Thrace, qui avait organisé
la révolte contre ses maîtres romains ?
Sparte, en revanche, voilà le diable.
La “spartitude”, c'est synonyme de rudesse, de dureté,
de vexations inutiles... Mais que valent les beaux discours
sur la “démocratie” quand survient l'Ernstfall (le cas d'urgence,
la situation périlleuse, exceptionnelle) ?
L'instant où la question n'est plus de savoir si l'on va se permettre
un peu plus ou un peu moins de confort “démocratique” ?
Où le défi existentiel se résume en 2 mots : se battre ou disparaître...
Combien pèsent, sur le plateau de la balance, les sophismes
libéraux-démocratiques le jour où les armées ennemies franchissent
la frontière, saluées par des cinquièmes colonnes qui déroulent joyeusement
le drapeau de l'étranger et s'alignent pour la collaboration ?
À ce moment-là, la seule alternative n'est-elle pas :
Aut Spartiates aut Spartacus (Ou bien Spartiate ou bien Spartakiste) ?
(extrait d'une archive VOULOIR de septembre 2010 sur Sparte)
Si je suis ici, c'est bien que j'ai plus d'affinités avec les travaux juridiques et constitutionnels
de Xénophon ou de Lycurgue qu'avec ceux d'Aristote...