(
1917-1963)
Ces propos n'ont,à vrai dire,jamais été tenus par le président des Etats-Unis,J.F.Kennedy,
mais il aurait pu les tenir...Il prononça en 1963,un discours à Berlin,qui fit date,
en pleine crise entre l'Europe libre et le Pacte de Varsovie,qui menaçait d'envahir
l'Allemagne et l'Europe.
Il déclara,soulevant l'enthousiasme des foules berlinoises:
" Ich bin ein Berliner" (je suis un Berlinois), manifestant ainsi son absolue détermination
à défendre l'Allemagne et l'Europe contre l'invasion communiste.
Un récent livre,
John F.Kennedy parmi les Allemands publié en Allemagne met à jour
une facette,qu'ils nomment "sombre" du personnage.
S'apuyant sur des lettres et des écrits de voyage des années 1930,cet ouvrage
qui vient de paraître met en évidence l'admiration de JFK pour l'Alemagne nazie.
" Le fasciste ? La bonne chose pour l'Allemagne",écrit-il ainsi.
"Que sont les mauvais côtés du fascisme comparés à ceux du communisme ?",
se demande-t-il encore.
Ca,c'étaient des propos tenus
avant la guerre.On lui pardonnera.
Oui mais il récidive
après la guerre,déclarant :
" Celui qui a visité ces deux lieux (l'Obersalzberg (où se trouvait la villa d'Hitler,
dynamitée en 1957 par les autorités bavaroises) et le Kehlsteinhaus
(que l'on nomme "Nid d'aigle",situé au sommet de la montagne,et intact)
peut s'imaginer aisément la façon dont Hitler parviendra à s'extraire de la haine
dont il est aujourd'hui l'objet,pour être considéré comme l'une des personnalités
les plus importantes ayant existé."
Une fascination qui relève davantage de l'esthétisme que de la politique,
selon l'auteur du livre,Olivier Lubrich.Ouf ! Il est vrai que Kennedy avait de qui tenir.
Son père,ambassadeur des Etats-Unis à Londres,ne cachait pas ses sympathies
pour le national-socialisme.
Il fut rapatrié d'urgence par Roosevelt à Washington.
Source :
RIVAROL n° 3097, 7 juin 2013,page 3.
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fitzgerald_Kennedy