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L' Agora
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(Noël 1941)
Exemple de quelques pages d'Histoire "occultées" dans nos livres d'Histoire....JO 1936 à Berlin : (Au dernier moment, toutefois, le comité américain, qui craignait les équipes hollandaise et allemande, revint sur sa décision. J. Owens et R. Metcalfe furent choisis aux dépens des deux athlètes… juifs. (S. Stoller et M. Glickman)(voir photo suivante) Le Bétar en uniforme avec son drapeau à Berlin:"En Histoire, la croûte, c’est le mensonge en lui-même, le pus, c’est l’occultation qui l’accompagne. N’hésitons pas à inciser et à tout purifier …"
Le saviez-vous ?
" Les Juifs déclarent la guerre aux Allemands en 1933."
"La Judée déclare la guerre à l'Allemagne"
Discours d'Adolf Hitler contre le Nouvel Ordre Mondial.
Le saviez-vous ?
Qu'est-ce que le fascisme ? - Petite leçon rapide sur le fascisme.
« Quatre années d’Allemagne d’Hitler vues par un étranger »
de Cesare Santoro.
Affiche de propagande NS: (" On y voit une série d'animaux saluer Goëring.En haut à droite: un signe disant " Vivisection interdite" ( vivisection verboten ).
(" Les animaux de laboratoires saluant Hermann Göring" )
Ces Nazis Noirs qui soutenaient Hitler.
La liberté d'expression au "pays des Droits de l'Homme", c'est ça.... />
...hélas, d'autres "démocraties" embastillent ses citoyens pour délit d'opinion,voyez cette vidéo >
C'est un proverbe populaire utilisé par Shakespeare: "Henry IV", Première Partie, Acte III, scène 1, page 640 édition La Pléiade, traduction de Victor Hugo: << Dites la vérité, et vous humilierez le diable. >>
Ursula Haverbeck explique pourquoi l'Holocauste est le plus grand et le plus persistant mensonge de l'Histoire.
Ursula Haverbeck, 87 ans, est condamnée à dix mois de prison ferme !
Ursula Haverbeck, surnommée en Allemagne la « mamie nazie »,
a soutenu lors de son procès que « le camp d’Auschwitz n’a pas été un lieu d’extermination».
L'interview Vérité de Robert Faurisson à Méta Tour.
Démocratie dictatoriale :
Wolfgang Fröhlich,
en prison depuis 10 ans
pour délit d’opinion.
Udo Voigt (NPD):
Violations des droits de l'homme en Europe :
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" Dresde : Crime contre l'humanité,impuni à ce jour...."
"Souvenons-nous: Dresde 13,14,15 février 1945"
(Sur les raids aériens, lire « L’Incendie » de Jörg Friedrich aux éditions de Fallois. 2004 ).
HELLSTORM - Tempête Infernale:ce film racontel'histoire que les vainqueurs,encore à ce jour, ne veulent pas que vous sachiez...
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Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale.
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Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:12
Dans cet ouvrage autobiographique, l'auteur raconte son enfance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Petite fille juive, elle est recueillie par une famille belge après que ses parents aient été arrêtés par la Gestapo. Mais ceux qui la cachent étant sur le point de la livrer aux nazis, la petite Misha décide de fuir. Recueillie par des loups, dans une Europe à feu et à sang, Misha découvre la violence des hommes et l'humanité des bêtes. Au terme de son périple, elle retrouve le monde de ses semblables. Parvenir à y vivre sera une nouvelle épreuve.
Informations: Edition de Poche Prix éditeur :5 euros -Prix alapage.com :4.75 euro/Nombre de pages 282 pages ISBN :2266086081Première publication : 1999
- Au début...
Début juin 2005,je découvre un article de Télé Star concernant Misha Defonseca, cette septuagénaire qui prétendait avoir éffectué,entre 1941 et 1943,un périple de plus de 3 000 km à travers l'Europe en guerre afin de retrouver ses parents juifs déportés par les Allemands. * Ce fut pour moi l'occasion d'apprendre l'existence non seulement de cette personne,mais aussi de son témoignage réedité alors en format poche chez XO sous le titre: Survivre avec les loups.
Son interview parue dans le magazine de télévision me laissa sceptique: - l'histoire de cette juive partie à 7 ans de Belgique et parvenue sans aucune aide extérieure jusqu'en Pologne où elle aurait été adoptée par une meute de loups me paraissait vraiment incroyable. Je n'y ai donc guère attaché d'importance,ne prenant même pas la peine de regarder l'émission de France 3 "Vie privée,vie publique " *,dont elle allait être l'invitée.
Deux ou trois semaines plus tard,un ami me fit parvenir un autre magazine de télévision, Télépro, dont l'éditorial était en grande partie consacrée à cette Misha Defonseca et dans lequel des extraits de son "témoignage" étaient publiés sur 2 pages entières. J'y appris que "destin de cette femme admirable serait transposé" au cinéma" **
Source:
*(Voy.Télé Star,n°1496,31 mai 2005,p.28.)
**(Voy.Téléprono,n°2674,4 juin 2005,p.3.L'information était également donnée dans Télé Star,mais elle m'avait échappé.).
QUELLES HISTOIRES!
Seconde Guerre mondiale. Misha a à peine 8 ans.Ses parents-juif-ont été déportés par des loups. Au détour d'une conversation,elle apprend que celle qui la prend en charge contre monnaie sonnante et trébuchante va la livrer aux Allemands. Seule,elle parcourt,à pieds et en guenilles,des milliers de kilomètres à la recherche de son père et de sa mère.Ce sont aussi des loups,pourtant qui lui apporteront chaleur et réconfort.De vrais loups.Avec des cros aiguisés comme des couteaux. Difficile en lisant le témoignage de cette désormais septuagénaire de ne pas réfléchir à l'humanité des bêtes comme à la bestialité des hommes. Son récit est incroyable.Le courage d'une petite fille transpire à travers les lignes d'un road-movie insolite,inimaginable.Et pourtant vrai. Il ne faudra pas s'étonner de voir le destin de cette femme admirable transposé un jour au cinéma. *
*(Voy.L'éditorial de Télépro,n°2674,4 juin 2005,en grande partie consacré à Misha Defonsera).
Un livre qui pue le mensonge.
Intrigué,je décidai d'acheter son livre.Fin août,je pus me procurer chez un bouquiniste la première édition française parue chez Robert Laffont en 1997,déjà sous le titre: Survivre avec les loups.
Elle se serait tue pendant 50 ans.
Sa lecture confirma mes mauvaises impressions du début et je ne mis pas longtemps à flairer l'imposture. Flairer n'est d'ailleurs pas le terme exact,car à la vérité,le livre puait le mensonge...
Premier détail: l'auteur,dont le destin était extraordinaire,déclarait pourtant n'avoir rien dit pendant 50 ans:
"Pendant plus de cinquante ans,je me suis tue"(p;169). En écrivant cela,Misha Defonseca se discréditait à mes yeux,car cette phrase est la marque de tous les faux témoins qui ont forgé tardivement une histoire susceptible d'appeler l'attention sur eux (comme M.Grosjean,aliasB.Wilkomirski,Shlomo Venezia,etc...).
Anachronisme flagrant
Mais d'autres arguments d'ordre historique pouvaient être invoqués. Tout d'abord cet anachronisme flagrant:
- à la page 28, M.Defonseca prétendait que ses parents,des juifs résistants, avaient été arrêtés lors d'une rafle.Certes,le terme n'apparaissait pas, mais l'auteur racontait:
Jamais je n'oublierai ce que j'ai vu en quelques secondes. Un camion bâché,des uniformes qui s'agitent autour,du monde, des vois en colère,des cris.(....)j'enregistre l'affolement de ces gens, je crois avoir vu tomber quelqu'un par terre. (p.28.).
A supposer que,suite à une dénonciation,ses parents aient été arrêtés comme Résistants, ils auraient été appréhendés chez eux par des policiers en civil. Au contraire,la présence d'un camion bâché et d'uniformes pour une arrestation collective démontrait qu'il s'agissait d'une rafle(sous-entendu: de juifs) *
L'ennui est que la scène était censée se dérouler au printemps 1941, alors que la déportation des juifs de Belgique a été décidée...en août 1942.**
*(Voy.Notons d'ailleurs que dans un article publié le 21 novembre 2007, La Libre Belgique écrivit:"Dans une mansarde,la petite Misha,7 ans, vit cachée avec sa mère russe et son père allemand.Le quotidien est fait d'angoisse.Autour d'eux,dénonciations et rafles se multiplient.Un jour, le père de Misha ne vient pas la chercher à l'école...") Il s'agit donc bien d'une rafle...
**(Voy.Le récit de M.Defonseca ne permet pas d'établir une chronologie précise, mais la quatrième de couverture commence ainsi: "Vivant à Bruxelles,Misha a huit ans quand,en mai 1940,les Allemands envahissent et occupent la Belgique.Un an plus tard,ses parents sont déportés(...)")
Il est donc clair que la déportation de ses parents aurait eu lieu au printemps 1941.
Etoiles jaunes à ....Varsovie.
Une deuxième preuve du mensonge,qui m'était immédiatement apparue, se trouvait dans un petit détail donné à propos du ghetto de Varsovie. L'auteur prétendait que sa première vision avait été celle d'une rue: "pleine de gens misérables et terriblement maigres qui portaient l'étoile jaune".(p.142).
Or,dans le ghetto,les enfermés devaient porter non une étoile jaune, mais un brassard blanc frappé d'une étoile de David cousue en fil bleu. * De nombreuses photos existent qui montrent des juifs vendant ces brassards à leurs coreligionnaires. M.Defonseca avait donc bâti son histoire sans procéder aux vérifications nécessaires...
*( Voy."Les Juifs avaient jusqu'au 5 décembre pour se munir de brassards blancs sur lesquels une étoile de David devait être cousue en fil bleu" (Voy.W.Szpilman,Le Pianiste (éd.Robert Laffont,2001,p.50)
Antinazisme de sex-shop.
Enfin,le mensonge apparaissait dans la façon dont l'auteur décrivait le soldat allemand (et plus particulièrement les officiers). A l'en croire,l'armée allemande aurait été composée de: "fauves à deux pattes lâchés par hordes barbares dans les steppes de l'est"
*(Voy." Dans son livre, Survive avec les loups,Misha revient bien sûr sur la Guerre,mais c'est sa propre histoire plus que la grande Histoire qui vaut ici la peine d'être approfondie. Sa rencontre avec les loups,qui sauvèrent la petite fille juive des fauves à deux pattes lâchés par hordes dans les steppes de l'est,donnant ainsi un nouveau sens à sa jeune vie." Voy."Interview:Misha Defonseca par Serge Scotto",consultable sur:
(...) des fauves autorisés à déchaîner leurs bas instincts,torturant, violant et massacrant en toute impunité. Aux pages 126-8,ainsi,M.Defonseca racontait qu'un jour,pour célébrer une fête sans doute,des nazis avaient torturé un groupe de juifs en leur gravant au couteau une étoile de David dans la chair de la poitrine.Puis ils leur avaient promis la liberté avant de les mitrailler en pleine forêt.Voici le texte:
"Je dois écarter les branches et les feuilles pour distinguer en partie le corps d'un homme,torse nu,le visage contre le sol,et à plat ventre. Ce mort n'a que des lambeaux de vêtements,et pas de chaussures. Je me penche davantage,intriguée par le dos nu couvert de sang. Un signe a été creusé dans la peau,comme on le ferait avec un couteau sur un tronc d'arbre.C'est étrange.La chair est boursouflée sur les bords de la plaie,la gravure est très profonde et,malgré le sang,elle est parfaitement reconaissable:l'étoile de David. La même qui ornait le chandelier de ma mère. Au moment où j'approche une main pour voir s'il a quelque chose dans la poche,je perçois un léger mouvement de vie,puis un râle. Je retire ma main aussitôt.Le chien se met à lècher le dos de l'homme soigneusement.Je le laisse faire un moment: -C'est bien,mon chien...c'est bien,fais comme ça...il a mal. Cette étoile de David sur la peau,c'est bizarre tout de même . Pourquoi?Qui peut bien faire ça? Pour voir le visage de l'homme,je le déplace doucement,pousse sur l'épaule,et parviens à le mettre sur le dos.Il est jeune,très pâle,avec des cheveux très noirs.Sur sa poitrine je vois gravé autre chose, tout aussi reconnaissable pour moi;c'est une croix gammée,je l'ai vue partout en Allemagne. Ne sachant pas quoi faire pour cet homme jeune,je mets mon sac sous sa tête.Il ouvre les yeux et me regarde d'abord sans rien dire. Puis il essaie de parler,mais je ne comprends rien à sa langue,ce doit être du polonais.Comme d'habitude je secoue la tête négativement. Il parle dans une autre langue,peut-être du russe,mais je ne comprends toujours rien.Finalement il dit: - Français,toi? Je fais signe que oui en silence.Je devrais lui répondre quelque chose puisque je n'ai pas peur de lui,mais je ne trouve pas de mots devant ce visage de souffrance,ses yeux creux,cernés,cette étoile de sang sur sa chair.Simplement je le regarde les yeux écarquillés,et j'attends. Rapporter exactement ces paroles est un exercice de mémoire que j'ai souvent tenté de faire sans y parvenir complètement. J'ai compris qu'il disait:"moi mourir".Puis qu'il me demandait de ne pas oublier ses paroles,peut-être pour que je les rapporte à quelqu'un. Il avait du mal à s'exprimer,par bribes de phrases incomplètes, et la voix était faible. J'ai dû mettre mon oreille tout près de sa bouche. -Nazis...nazis tuer...Je suis Marek...polonais,n'oublie pas... Ils étaient plusieurs,les Allemands étaient venus les chercher,on les avait emmenés dans un camion.Les Allemands célèbraient une fête ou quelque chose d'approchant.J'ai peut-être mal compris ce mot, fête.Mais peut-être pas.Il a dit aussi qu'il était interprète de plusieurs langues. On les a torturés,on leur à dit "cochons juifs",on a gravé ces marques dans leur chair.On les a mis dans le camion à la nuit,emmenés dans la forêt,et on leur a dit qu'ils étaient libres,qu'ils pouvaient courir et partir.Ceux qui l'ont fait ont été mitraillés.Lui aussi a été blessé,il est tombé et il n'a plus bougé.Alors les Allemands sont partis. Après il a rampé pour se cacher. Son récit,entrecoupé de pauses a duré longtemps(...) Le jeune homme est mort.Je comprends mal pourquoi on a creusé la peau d'un homme pour le marquer d'une croix gammée et d'une étoile de David.La torture m'est inconnue.La mort d'un homme ne rime à rien pour moi.Qui tue,qui meurt,pourquoi,je n'en sais rien. Même la raison qui fait qu'un méchant nazi torture un juif et le tue m'échappe."
Quelques pages plus loin,M.Defonseca racontait ainsi le meutre gratuit d'une femme enceinte en plein ghetto de Varsovie:
"Tout à coup,une femme enceinte traversa maladroitement. Elle trébuche,essaie de se relever,mais le soldat allemand l'en empêche.La femme tremble,n'ose pas relever la tête.L'autre reste là,planté devant elle,ses bottes près de son visage.Puis il sort un révolver et lui tire froidement une balle dans la tête,avant de continuer son chemin.Aucun des passants ne réagit.La femme est morte parce qu'il l'a voulu,tout simplement. La tête a éclaté,il y a du sang dans la rigole.Je suis prise d'une panique incontrôlable.Personne ne va punir personne,ici,personne ne va protéger personne. Ce n'est pas une ville.Il faut quitter cet endroit immonde. Mais il ne faut pas courir comme cette femme.Ici,les gens servent de gibier aux autres,et il ne faut surtout pas se faire remarquer. Si je cours,un Allemand va courir derrière moi pour me tuer."(p.144).
.../...
Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:23
A la page 166,enfin,on sombrait dans l'antinazisme de sex-shop avec le viol d'une pauvre jeune fille sans défense par un "démon" qui,avant d'achever sa victime d'un coup de pistolet,lui crache dessus:
"Je bute presque sur un homme en uniforme,un Allemand. Il ne m'a entendu venir,trop occupé par sa proie. Je plonge aussitôt dans un bosquet.Le cri que j'ai entendu est celui d'une fille de treize ou quatorze ans.Elle se débat,mais il n'a pas de peine de la maintenir,car elle est mince et fragile. Il est en train de la tirer de force sous le couvert des bois. Je vois traîner ses longs cheveux sur le sol,il arrache ses vêtements, la frappe en plein visage. Quelque chose en moi se fige,souffle suspendu sur la terreur qui m'envahit.Je vois le boche se jeter sur elle,et un ci terrible monte dans la forêt,envahit l'espace autour de moi. Je retiens ma respiration.Un froissement dans les branches,puis encore des cris:"Niet!Niet!" La tête de la fille tombe en arrière,je vois ses deux bras minces et blancs,ses jambes nues.Le boche,affalé sur son corps s'agite violemment.Le hurlement d'animal blessé n'en finit pas. Il me glace de terreur.Je ferme les yeux un instant,j'ai l'impression que les battements de mon coeur s'entendent à des kilomètres. Elle ne crie plus.Le soldat se relève,il est essoufflé,son sexe dégoulinant de sang.Il remonte tranquillement son pantalon et le reboutonne comme s'il venait simplement de pisser.Il donne un coup de botte dans le corps de la fille qui ne bouge plus.Je sais ce qu'il lui a fait.Chez les loups, lorsqu'une femelle refuse,le mâle se fait mordre,alors il attend qu'elle veuille bien l'embrasser.Pas l'homme.Les loups sont amoureux,pas les hommes .Les loups savent l'amour,les hommes la mort. Les yeux rivés sur le démon,je vois sa main qui reboutonne le pantalon glisser vers son pistolet.Il le sort de son étui,ajuste le corps,crache dessus,et tire en même temps.Puis il remet l'arme en place."(p.166).
Le livre de M.Defonseca laissait donc croire qu'entre 1941 et 1944, les soldats allemands-ces "boches",ces "démons"- auraient pu torturer, violer,tuer en toute impunité,ce qui bien évidemment inepte...
Un faux témoin sans importance.
Je refermais l'ouvrage convaincu que ce "témoignage" totalement incroyable et émaillé d'erreurs était une fiction.L'était-il totalement ou en partie? Autrement dit:quel avait été le véritable destin de cette Misha Defonseca pendant la guerre? Je l'ignorais et m'en souciais guère pour une simple raison:
-contrairement à un Shlomo Venezia,cette femme ne prétendait pas être un témoin direct de" l'Holocauste". Même si elle racontait avoir assisté en Ukraine à un épisode de la "Shoah par balle" ( le mitraillage de petits enfants alignés devant un fossé en plein champ), celui-ci était raconté en une vingtaine de lignes:
Un gros camion.Il a quitté la route et s'arrête au milieu d'un champ. Des soldats allemands sautent à terre,courent à l'arrière du camion et ouvrent les portes.D'autres soldats descendent suivis par un groupe de petits garçons et de petites filles.Les enfants sont blottis les uns contre les autres,amorphes,effrayés,sans doute malades. Une petite fille blonde comme moi ,au bout de la file,serre une poupée de loques contre sa poitrine.Les soldats traversent le champ avec les enfants et les alignent le long du fossé.Tout est terriblement silencieux. Comme s'ils jouaient à un jeu ,les soldats s'éloignent un peu,puis se retournent,pointent leurs fusils,et tirent. Un par un les enfants basculent dans la fosse.La petite fille à la poupée est l'une des dernières à tomber.Je ne la quitte pas des yeux,immobile, muette.L'écho des balles est renvoyé dans les collines autour de moi. Je vomis à ne plus rien entendre.Lorsque je me relève,le camion s'en va." (p.180).
Quant aux camps,elle n'en aurait vu qu'un seul,en Allemagne,de l'extérieur, un jour de brouillard épais,n'apercevant donc que la clôture et quelques chiens de garde:
"Les aboiements d'un chien m'attirent un jour dans un endroit dangereux. (...) j'avance au mépris de mes précautions habituelles,me croyant à l'abri dans un brouillard épais de fin d'hiver (...).Tout est cotoneux,j'avance en terrain nu,et les aboiements s'amplifient.Encore quelques pas,et je fais une découverte inattendue.Les chiens sont quelque part derrière une clôture métallique,un fil de fer barbelé comme pour un enclos de vaches. Beaucoup de fils de fer,et très haut,en rangée régulière (Note de bas de page:"Certainement un camp de concentration.Mais lequel?") Je longe cette clôture bizarre,jusqu'à un panneau de bois planté devant. Il y a une inscription,en grosses lettres,que je déchiffre avec peine, lettre par lettre en me haussant sur la pointe des pieds.VERBOTEN. Verboten.Je connais.C'est défendu(...). Je ne prends pas le temps de chercher à comprendre davantage ce qui est défendu ici.Les aboiements de ces chiens,derrière la clôture,me disent de me sauver en vitesse.Je sais également que si les chiens sont méchants,c'est que leur maître l'est aussi."(pp.99-100).
Misha Defonseca ne pouvant être présentée comme un témoin de l'"Holocauste",je classais le livre sans y consacrer un 'mémo',bien persuadé que dans quelques mois,un voile d'oubli le recouvrirait et que personne n'adapterait à l'écran cette histoire grotesque.... Je me trompais.
..../....
Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:25
(L'affiche du film Survivre avec les loups de V.Belmont,avec Guy Bedos.)
- Une menteuse honorée.
Au printemps 2006,on apprit que cet "extraordinaire témoin de la Shoah (sic) allait recevoir en Belgique "un hommage mérité" Au programme:une exposition,plusieurs conférences-débats et même une réception officielle dans le palais du gouverneur à Wavre:
Mercredi 26 avril à 20h: exposition,conférence et séance de dédicaces pour tous à la salle du Casterman du CEPES,chaussée de Tirlemont,à Jodoigne.
Jeudi 27 avril à 17h: réception par le Gouverneur de la Province au Palais du Gouverneur à Wavre.
Vendredi 28 avril à 13h30: conférence-débat à Bastogne.
Dimanche 30 avril à 17h : conférence-débat chez Marcel Hastir,peintre centenaire qui sauva des Juifs,rue du Commerce 51,1000 Bruxelles.
Mardi 2 mai à 20h :conférence-débat,rue Servais 8,4900 Spa(Id.).
Un film est réalisé.
Le même article affirmait que la ""survivante" allait bientôt être connue de tous grâce à un film qui raconterait son histoire et qui devait être coproduit par Steven Spielberg Vérité ou esbroufe destinée à promouvoir le personnage? Mais pris par bien d'autres sujets,je laissai passer l'information. A la vérité,je persistais à croire qu'aucun film ne serait finalement réalisé, tant cette version moderne du Livre de la jungle paraissait ridicule.
Fin 2007 vint.La publicité était lancée pour le film:
Survivre avec les loups
....Qui est présenté comme une histoire vraie.
Loin d'être présenté comme une fiction ayant pour cadre la 2è GM, le film prétendait au contraire raconter"l'incroyable histoire vraie" d'une "rescapée de la Shoah au destin singulier" * Une rescapée dont la version écrite du "témoignage" avait été traduite en 18 langues,y compris le yiddish,et vendue à "plusieurs millions d'exemplaires". *(Voy.Le Figaro,15 janvier 2008 )
- "M.Defonseca" méprise ceux qui doutent...
Certes,depuis le début,certains doutaient.* Mais Misha Defonseca n'en avait cure;elle répondait:
" ce que je trouve déplorable,ce sont des gens qui se balancent spécialistes de ceci ou de cela,qui n'ont pas vécu la guerre et qui jugent,ou ceux qui n'aiment pas les animaux,et disent c'est impossible bien sûr pour eux,ça l'est et le restera,mais ce n'est pas mon problème et il faut laisser pisser le mouton". **
Déjà en 2005,elle avait d'emblée refusé tout débat en lançant:
"Je n'ai rien à prouver,je sais ce que j'ai vécu" ***
*(Voy."Les historiens doutèrent de la véracité du livre quand il fut d'abord publié en anglais"("Historians doubted the book's veracity when it was first released in English";http://haaretz.com/hasen/spages/947275.html)
**(Voy.L'interview de Misha Defonseca par Serge Scotto: Question:"Des gens ont-ils mis en doute votre histoire?" Réponse:"Bien sûr! Pour prouver la véracité de mes propos, on me demande parfois de hurler comme un loup.Je n'ai rien à prouver je sais ce que j'ai vécu" (Voy.Télé Star,31 mai 2005,p.28,col.D)
Pour ma part je dirais:"Testis unus,testis nullus!" ("Témoin seul,témoin nul!")
- La presse soutient "Misha Defonseca"...
Fragment de sa vie:
La presse,d'ailleurs,ne se privait pas de souligner tout ce qui pouvait jouer en faveur du "témoin".
-N'était-elle pas parvenue à "reconstituer le parcours de son errance"? "bout à bout,en (se) rappelant certains endroits,certains noms"? *
-N'était-elle pas restée comme une louve inquiète au point que son futur mari avait "dû attendre huit ans avant de pouvoir l'épouser,huit ans passés à l'apprivoiser,ou presque"? 2*
-Ne lui était-il pas arrivé,dans un "excès de rage" animale, de mordre son mari,faute de mots"? 3*
- N'avait-elle pas émigré en 1985 aux Etats-Unis, "pour couper avec son passé trop douloureux"? 4* En vain,d'ailleurs,car aujourd'hui encore,elle soupirait: "Je vis aux USA,j'ai cru mettre de la distance entre ce que j'avais vécu,mais je me suis trompé,le passé vous rattrape toujours!" 5*
*(Voy.Question:
"Avez-vous pu à peu près reconstituer le parcours de votre errance?
Réponse:
"Oui,a peu près,comme il est dans le livre,bout à bout en me rappelant certains endroits, certains noms,ce n'est pas un parcours en ligne droite,c'est une approximation" (voy.l'interview de M.Defonseca par Serge Scotto,déjà cité).
2* :"Elle sait qu'à côté de son image "forte femme au caractère bien trempé" jeune fille admirable de détermination,de volonté et de courage,subsistera toujours une grande inquiète.Son mari en sait quelque chose,qui a dû attendre huit ans avant de pouvoir l'épouser,huit ans passés à l'apprivoiser ou presque."(Voy.Le Soir,(éd.de Namur),13 décembre 2007,p.22).
3*:"Il m'est arrivé dans un excès de rage de mordre mon mari,faute de mots" (Voy.Le Soir(éd.de Namur),10 décembre 2007,p.47).
4*:"En 1985,mon mari et moi avons émigré aux Etats-Unis pour couper avec mon passé trop douloureux"(Voy.Le Figaro,15 janvier 2008, art.cité)[i]
5*(Voy.l'interview de Misha Defonseca par Serge Scotto,déjà cité.)
..../....
Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:29
Traits des caractères...
Il y avait aussi ces traits de caractère qui ne trompaient pas. M.Defonseca avait par exemple "la folie" des bijoux indiens, des vêtements et surtout des chaussures dont elle possédait 300 paires.* Pourquoi ? Elle-même répondait:
"Parce que j'ai manqué de tout,c'est une façon de me sécuriser, moi qui ai traîné mes pieds en sang dans des loques,c'est la possession suprême,je regarde en hiver la neige tomber et je repense au passé,mais je me dis cette fois quand tu sortiras,tu auras de bonnes bottes fourrées aux pieds!" * *
*(Voy:"(...) elle accumule les vêtements,les chaussures:"J'en ai plus de 300 paires"(Voy.Le Soir(éd.de Namur),13 décembre 2007,p.22).
**(Voy.l'interview de Misha Defonseca par Serge Scotto,déjà cité).
- La "preuve" définitive...
Et puis,il y avait la "preuve" définitivement incontestable:
-la boussole en forme de coquillage qui lui avait permis de marcher vers l'Est à la recherche de ses parents. Brigitte Baudin racontait comment,lors de la 1ère séance du film Survivre avec les loups, M.Defonseca l'avait montrée à l'actrice qui l'incarnait,le tout en présence de Guy Bedos .
"Emue,elle passe sa main dans la chevelure poil de carotte de Mathilde Goffart, la gamine belge qui l'incarne à l'écran. Guy Bedos,qui campe Ernest,le juste qui l'a recueilli enfant,vient la saluer avec respect. Elle sort alors une pochette en soie indienne dont elle extrait un minuscule coquillage:
- la fameuse boussole donnée par Ernest qui lui a permis de trouver l'Est et son chemin. "C'est mon plus précieux talisman,mon porte-bonheur",avoue Misha Defonseca.
"Sans cette petite boussole,je ne serais peut-être pas là pour voir mon histoire à l'écran.(...)" *
*(Voy.Le Figaro,15 janvier 2008,art.cité).
- Elle pleure en voyant le film.
Pour le film,enfin,elle n'avait eu qu'une exigence: "le respect des noms pour la mémoire de ses parents" , Reuven et Gerusha,un juif allemand et une juive russe émigrés en Belgique.* Et une fois le longmétrage achevé,elle avait fondu en larmes en le voyant **,,avant de déclarer:
"Véra Belmont a fait un travail d'adaptation admirable. Je me retrouve complètement dans le film. Mon côté "petit soldat" capable de s'adapter et de se débrouiller pour survivre,ma relation avec les loups,les enfants échappés des ghettos polonais rencontrés sur ma route,fusillés par les nazis le jeune Russe qui m'a secouru en Ukraine....tout est rigoureusement exact.Véra Belmont a aussi trouvé un acteur allemand,Benno Fürmann pour jouer le rôle de mon père,qui lui ressemblait étonnamment ".** *
*:"Misha n'avait exigé de la réalisation que le respect des noms pour la mémoire de ses parents,et quant au tournage,elle n'y a pas participé." (Voy.Le Soir(éd.de Namur),10 décembre 2007,p.47).
**:"Belmont says Misha Defonseca burst into tears when she first saw the movie."(Voy.http://www.haaretz.com/hasen/spages/947275.html).
***(Voy.Le Figaro,15 janvier 2008,art.cité).
- Pas de doute:c'est vrai...
Face à de telles "preuves",La Libre Belgique lançait:
"Aussi folle qu'elle puisse paraître,cette histoire d'une petite fille sans âge,sans nom,qui a survécu au pire cauchemar du XXème siècle est authentique. *
Dès lors,seuls pouvaient douter ceux qui méconnaissaient l'histoire qui faisaient "volontiers preuve d'obscénité"C'est ce que nous assurait,dans un message du 4 février 2008, l'internaute"berel":
- 4/02/2008
berel:histoire vraie-
"L'histoire est évidemment vraie quoique cela à l'évidence en dérange certains.Elle est vraie,en raison notamment des détails quedonne Mme De Fonseca dans son livre-lequel malheureusement n'est pas très bien écrit(sans doute le rédacteur,face à un sujet pareil,aurait-il dû faire un peu plus de "littérature":mais c'est un avis personnel...). Il y a eu des histoires encore plus incroyables que celle-ci pendant la guerre,hélas,et d'autres épopées dont des enfants cachés ou échappés ont été les héros involontaires(quoique tous n'aient pas traversé l'Europe...).Douter qu'il y ait pu avoir des aventures de ce genre,alors que l'impensable aurait été qu'il n'y en eut pas,c'est méconnaître l'histoire et faire volontiers preuve d'obscénité..." **
*(Voy La Libre Belgique 21 novembre 2007,art.cité.Notons que plus bas, l'auteur semblait moins sûr;il écrivait: "Qu'elle ait ou non inventé-ne fût-ce qu'en partie-cette histoire,Misha De Fonseca a,en effet,dû se retirer dans un monde imaginaire pour survivre et retrouver un peu de chaleur "humaine"au coeur de son cauchemar"
**:Commentaire apporté à l'article du Figaro déjà cité.
- LA MENTEUSE DEMASQUEE... -
- Un chirurgien défenseur des loups monte au créneau...-
Et pourtant. Lorsque ce message était rédigé,la vérité était en marche depuis plusieurs semaines déjà. Le 10 janvier 2008,un chirurgien auteur d'une enquête sur les prétendus enfants-loups,Serge Aroles,avait publié un article intitulé:
"Enfant-loup découvert en Russie"(décembre 2007) et sortie du film "Survivre avec les loups" Concernant le témoignage de M.Defonseca,il parlait d'"exubérante fiction", pleine de "clichés surréalistes" réfutés par la science et les archives, "d'inventions" d'une "mesure inégalée" et de "fables" jamais rencontrées auparavant. En voici le texte: "Attendu que je suis chirurgien et le premier à avoir enquêté sur les enfants-loups en allant sur le terrain pour ouvrir les archives (seules souverraines pour connaître la Vérité), un journaliste britannique m'a questionné à propos d'un enfant découvert ce mois de décembre 2007, "parmi les loups" dans une lointaine aire de Sibérie.
Ma réponse fut sans appel:
- l'examen des pieds de cet "enfant-loup" objective bien que ce pauvre garçon (déficient mental et vagabond)a toujours porté des chaussures ! On m'a aussi interrogé à propos de la sortie du film Survivre avec les loups du best seller de Misha Defonseca.A leurs détracteurs,l'auteur et ses défenseurs répondent que d'autres fillettes ont vécu avec les loups:
- les célèbres indiennes Amala et Kamala.Or,je suis le premier à avoir exhumé les archives relatives à cette célébrissisme histoire d'enfant-loup (Inde,1920),qui a été validée dans des milliers de publications sans que quiconque se fût rendu en Inde pour enquêter: il s'agit d'une "escroquerie" monumentale...
A la vérité,Kamala était une fillette déficiente mentale (affectée d'un syndrome de Rett) qu'un escroc,Singh,frappait à coups de bâton afin qu'elle marchât à quatre pattes devant ses visiteurs: Attention! C'est la fille élevée par des loups! Elle est féroce!" Devant l'évidence des documents d'archives que j'ai exhumés,nombre d'enseignants et d'auteurs ont désormais totalement reconsidéré leurs cours ou leurs textes à ce sujet.
L'exubérante fiction de Misha Defonseca reprend tous les habituels clichés surréalistes,que la science et les archives ont détruit sans recours chaque fois que j'ai enquêté sur un cas d'enfant-loup:
-cette fillette partage la vie d'une meute(6 adultes,4 louveteaux),car elle se fait des compagnons lupins en modulant le hurlement du loup, (*)
- ses dents(de 9 ans),oui,ses dents,non ses mains,déchirent la peau d'un lièvre et croquent les os du gibier( **) (essayez donc,fût-ce même avec des dents d'adultes):
- sa langue lape l'eau avec efficience (***) ( là encore,essayez donc..):
- elle apaise les loups mâles menaçants en se jetant "aussitôt sur le dos" et en geignant "comme les louveteaux"( ****)
- ses blessures guérissent par la vertu de la salive ( à la vérité:surinfectée!) de toute la meute venue lècher ses meurtrissures,etc..etc...,etc... (*****)
" Mais il est deux inventions de Misha Defonseca dont la démesure est inégalée,deux fables que je n'ai jamais rencontrées dans un historique de sept siècles(1304-1954)."
1) lors d'un [i]"jour exceptionnel",tous les loups de la meute partent chasser en lui laissant la garde des louveteaux,dont 'un même est blessé, ce qui,selon l'auteur,témoigne de la haute considération qu'ils avaient pour elle...(6*)
2) Survivre avec les loups,page 162,édition de 1997:lorsque, désormais membre de la meute,la fillette s'enhardit à faire pipi en levant la patte,elle se fait "disputer" par la louve dominante, qui lui"intime l'ordre de continuer à s'accroupir comme les autres femelles" pour faire pipi.(*******).
"Paradoxalement,dans mon ouvrage sur ce sujet,j'ai donné une explication scientifique irréfutable au phénomène des enfants-loups:
-dans l'histoire de l'humanité,ce furent exclusivement des nourrissons recueillis par une louve solitaire en état de pseudogestation("grossesse nerveuse"). La louve les allaite et les défend,mais leur espérance de vie est comptée; ils ne seront jamais Mow gli."
*(:"Le loup s'approche et commence à me renifler des pieds à la tête(....). Inspection pendant laquelle ma seule parade consiste à geindre à plusieurs reprises comme un louveteau.Finalement le loup recule et me regarde d'un air assez étonné.Il doit réfléchir à l'étrangeté de ce nouveau venu. Je gémis encore.Il se détourne enfin et s'éloigne.Je suis acceptée"(p.157)
2*(:"Alors je ramasse le lièvre,arrache un morceau de chair avec les dents, et le mastique avec un plaisir fou(...).Je croque la tête des os,aspire la moelle"(p.114).
3*(:"Gavés,nous sommes allés boire au bord d'un petit étang,au milieu des iris Ils lapaient,je faisais comme eux par pur plaisir" (p.118).
4*(:"Dès qu'il me voit(le loup),il avance,poil hérissé,cou tendu,et queue à l'horizontale,comme s'il allait bondir(...)."Je suis à plat dos,ventre et visage offerts,et je ne dois pas bouger.(...)je me mets à quatre pattes roule encore une fois sur le dos,les pattes en l'air.Tout va bien."(pp.116-17)
5*(:"On lèche aussi mes blessures,et elles guérissent beaucoup plus vite que lorsque je les gratte moi-même pour les débarrasser du pus"(p.162).
6*(:"Tous les loups étaient rassemblés sur le plateau,prêts à partir pour la chasse.J'avais décidé d'aller en virée du côté du village dans la journée, et en attendant je me réchauffais,étalée au soleil.Réveillée par les jappements des louveteaux qui se bagarraient brutalement,je m'aperçois alors que je suis seule avec eux.L'un d'eux à même une vilaine blessure à l'oreille,normalement une femelle devrait être là pour s'occuper d'eux. Mais la meute au complet est partie à la chasse,il n'y a plus de loup adulte ici...La femelle de garde,c'est moi.Ils sont partis pendant que je dormais, comme ils partent d'habitude en laissant la charge des enfants à la vieille louve.Je me sens fière.J'existe dans la meute,je fais définitivement partie de leur famille.Rien n'est plus précieux pour les loups que leurs petits, et c'est moi qu'ils ont choisie.Moi,Mischke,je suis un vrai loup"(pp.162-3).
7*(:"C'est ainsi que je fais l'erreur,un jour,d'uriner à la manière du mâle et de Beauté(la louve dominante):en levant la jambe sur un rocher voisin. Immédiatement,Beauté vient me disputer en grognant.Je n'avais pas compris que seul le couple qui règne sur la meute a le droit de faire cela. Les autres s'accroupissent.Beauté m'a intimé l'ordre de continuer à m'accroupir comme les autres femelles"(p.162).
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Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:32
"Un cas présentant une certaine authenticité un jeune garçon grièvement brûlé lors de l'enfumage de sa tanière,en 1872 est contemporain de famines majeures:
- lors,en faisant expirer les parents par millions et en multipliant le nombre d'enfants en état d'abandon,des drames d'une telle ampleur,à l'exemple des guerres,ont favorisé cette potentialité,car l'adoption d'un nourrisson par une louve en état de pseudogestation est un accident statistiquerelevant de la loi des grands nombres."
"Voyez la couverture de mon ouvrage:
Cet:"enfant-loup" indien de 1954,qui n'est pas l'enfant idéalisé de la littérature et du cinéma(Mow gli,Victor du film de Truffaut,etc..), est décharné,hémiplégique,couvert de cicatrices,en grande souffrance"...
- Un détail qui prouve le mensonge.
C'est clair: là comme ailleurs (déportation des juifs de Belgique,ghetto de Varsovie...), Misha Defonseca avait inventé sans prendre le soin de vérifier. Une autre erreur allait contribuer à rendre son cas toujours plus indéfendable. Dans son "témoignage",l'auteur racontait comment,à Anderlecht (banlieue de Bruxelles),elle avait dû traverser un canal en franchissant,au péril de sa vie, un pont détruit lors d'un récent bombardement:
J'examine les ferrailles du pont déchiqueté,rouillées par endroit, les planches arrachées,et le grand trou béant au-dessus de l'eau noire. Pour passer,je dois m'agripper au grillage qui bordait le pont,tâter les planches,avancer pas à pas au risque de tomber sur les poutrelles en dessous,dressées comme d'énormes lames de couteau. J'arrive presque à mi-chemin de ce parcours acrobatique(...). Et je commets l'erreur de regarder sous mes pieds.L'eau noire me nargue.Un vertige me pétrifie quelques instants,je ferme les yeux très forts,agrippée au grillage,en m'ordonnant de ne fixer ensuite que mon pied qui avance,rien d'autre.Centimètre par centimètre. Lorsque j'atteins enfin l'autre extrémité du pont,je bondis sur l'autre rive en criant:"ça y est!".Je suis une héroïne,j'ai réussi une chose terrible." (p.67).
Or,voici ce que l'on peut lire sur un site juif:
Le Pont d'Anderlecht:
"Loin d'être un détail de l'histoire,le pont constitue un élément majeur dans le récit de Misha Defonseca.C'est de lui que dépendra sa fuite"vers l'Est" pour retrouver ses parents.Serge Aroles,à l'époque à Bruxelles,s'est rendu sur place pour vérifier ces informations Le dentiste qui l'aurait recueillie et menacé de la livrer aux Allemands n'a jamais existé.Pas plus que ce pont bombardé qu'elle décrit minutieusement.Les archives ne mentionnent qu'un pont saboté en 40 rien de plus.Aucun pont n'a été bombardé entre 1941 et 1943 à cet endroit."
Un généalogiste découvre la véritable identité de "M.Defonseca"....
Une sombre dispute entre l'éditrice américaine du livre,Jane Daniel,et Misha Defonseca à propos de droit d'auteur impayés fit avancer l'affaire. * Un généalogiste de Waltham,Sharon Sergeant,enquêta dans les archives belges. Il découvrit deux documents accablants que s'empressa de publier J.Daniel:
- Le certificat de baptême(catholique) de Misha Defonseca,qui s'appelait en vérité Monique Ernestine Joséphine Dewael,née à Etterbeek le 2 septembre 1937,fille de Robert Dewael et de Joséphine Donvil, catholiques,donc nullement juive et âgée de 4 ans en 1941(même pour une fille extraordinaire,c'était un peu jeune pour parcourir seule 3 000 km à pied);
- un extrait du registre scolaire de l'école pour filles de Schaarbeek, démontrant qu'en 1943-1944,loin de périgriner dans les steppes, Monique Dewael était scolarisée à Bruxelles.." (2*)
*(: "L'ouvrage a été rédigé en collaboration avec Véra LEE et publié aux Etats-Unis.Jane DANIEL n'a assumé aucune des obligations contractuelles qu'elle avait souscrites à l'égard de Misha DEFONSECA. Il s'en est suivi un procès.L'éditrice a été condamnée une première fois en 2001,décision confirmée en appel le 17 mai 2005,et à la suite de laquelle elle a été condamnée à payer à Madame DEFONSECA une somme de 22 millions de dollars,somme qu'elle n'a d'ailleurs jamais acquittée"."
Une autre photo fut également publiée,qui montrait Monique Dewael en 1977. Ses jambes et ses pieds,nettement visibles,étaient en parfait état. Son intérêt était immense,car Véra Belmont affirmait croire au récit de Misha Defonseca au motif qu'elle avait vu ses :
"jambes violacées,ses pieds déformés","preuves",pensait-elle, de son douloureux périple à travers l'Europe.Or,si cela avait été le cas, ces prétendues séquelles auraient été visibles sur le cliché de 1977. Le fait qu'il n'en soit rien démontrait,d'après le chirurgien Serge Aroles,que les atteintes actuelles aux jambes dont souffrait M.Dewael alias M.Defonseca étaient tout simplement dues "à une pathologie artério- veineuse survenant chez les personnes âgées,pas à un prétendu séjour avec les loups."*
*(Voy.Le Soir,25 février 2008,p.46)
- LES STRATEGIES DE DEFENSE DE M.DEWAEL..
"Que sont devenus mes parents?
La réaction de M.Dewael est très intéressante. Le 22 février,elle lança dans les colonnes du Soir:
"Si les spécialistes qui m'accusent savent si bien tout, alors qu'ils me disent aussi ce que sont devenus mes parents, car ils ont bel et bien été arrêtés et je neles ai jamais retrouvés."
La réponse vint le lendemain.Toujours dans Le Soir, Marc Metdepenningen écrivit:
"Nous pouvons répondre à son appel. Misha Defonseca,de son nom de naissance(à Etterbeek le 2 septembre 1937) Monique Dewael,avait quatre ans et 21 jours lorsque ses parents Robert Dewael et Joséphine Donvil furent arrêtés,le 23 septembre 1941 à leur domicile de Schaerbeek,58 rue Floris. A cette époque,Robert Dewael était rédacteur à la commune de Schaerbeek. Il était employé au service du cadastre et suivait des cours du soir pour passer son examen de "candidat sous-chef de bureau". Le 5 novembre 1940,il avait été désigné par le collège schaerbeekois comme "chef de district", en charge du ravitaillement. Il fut déporté à la forteresse de Sonnenburg en Pologne,à 15 km de la frontière allemande, où il fut fusillé,selon le certificat de décès établi à la commune de Schaerbeek,le 3 ou 4 mai 1944. Cette forteresse n'acceillait que des résistants NN (3Nacht und Nebel") soumis à un régime sévère de détention),et non des juifs. La mère de Monique Dewael est décédée dans une période,selon son certificat de décès, "comprise entre le 1er février 1945 et le 31 décembre 1945". Il est probable que son corps n'ait pu être identifié parmi les 819 prisonniers exécutés par les nazis à Sonnenburg le 31 janvier 1945 alors que les Russes s'apprêtaient à prendre la forteresse. Privée de ses parents,Monique Dewael fut alors ,selon les documents administratfs,confiée à la tutelle de son oncle Ernest qui sollicita,dès 1947,pour sa nièce alors âgée de 10 ans, le bénéfice d'une pension d'orpheline,perçue jusqu'à l'âge de 18 ans. Dans sa lettre à l'OEuvre nationale des orphelins,l'oncle Ernest justifia par "l'engagement patriotique" des parents de Monique." * *(Voy Le Soir ,23 février 2008).
-Preuve qu'un disparu n'est pas nécessairement un "massacré ou autre".
Personne n'a contesté ces informations. A l'évidence,Monique Dewael ne s'attendait pas à cette réponse. Et si,effectivement,aucune précision ne lui avait été fournie,elle aurait alors pu donner un semblant de crédit à son histoire au motif que l'évènement déclencheur (l'arrestation et déportation de ses parents juifs) était "vrai". C'est la technique habituelle des menteurs:partir d'un fait véridique pour bâtir un roman.
Dans le cas présent, de M.Dewael aurait dit:
"mes parents ont bien été déportés"("vrai", parce qu'ils étaient juifs"faux", "j'ai été confiée à des adultes""fait vrai" , mais je me suis enfuie pour partir à la recherche de mes parents, ce qui m'a emmené jusqu'en Ukraine à pied..(roman).
L'affaire Misha Defonseca confirme donc le nécessité d'observer la plus grande prudence face aux "témoignages",même s'ils renferment un ou plusieurs faits réels. Elle confirme également qu'une question laissée "sans réponse" ne place pas automatiquement celui "qui l'a pose" dans le camp de la Vérité! Si, les archives faisant défaut,personne n'avait pu révèler à M.Dewael le tragique destin de ses parents,cela n'aurait nullement démontré qu'elle était allée jusqu'en Ukraine à pied....
Sur certains foras qui se parent de probité historique,certains fanatiques lancent:"Si les juifs n'ont pas été exterminés méthodiquement, qu'étaient-ils devenus en 1945?" L'absence de réponse à cette question "ne prouvent pas" que les Allemands ont exterminés méthodiquement en masse. Elle prouve juste que les recherches ne sont pas closes et qu'il y a encore beaucoup de travail à accomplir...
- Monique Dewael dénonce les prétendues motivations de ses détracteurs.
Quelques jours plus tard,l'avocat belge contacté par M.Dewael rédigea un long communiqué dans lequel on lisait:
"Le coauteur du livre,Véra LEE,a également engagé avec succès des procédures à l'encontre de Jane DANIEL. Dans un esprit de vengeance,l'éditrice américaine a créé,en août 2007,un blog qui n'a d'autre finalité que de jeter le discrédit sur Madame DEFONSECA.Il apparaît que nombre des révélations faites par les détracteurs de celle-ci sont puisées,sans esprit critique aucun,sur ce site. Par ailleurs,Jane DANIEL reproduit,en temps réel,tous les articles hostiles à Misha DEFONSECA et qui sont inspirées par les "informations" figurant sur son blog. De plus,alors que cette éditrice a été condamnée à restituer à Misha DEFONSECA tous les documents personnels que celle-ci lui avait confiés,elle n'hésite pas à les diffuser de manière tendancieuse,sinon malhonnête,sur son blog" *
*(Voy.Le Soir,28 février 2008,p.14)
Plus loin,le même communiqué déclarait:
"Ceux qui aujourd'hui se prévalent de l'une ou l'autre invraisemblance dans le récit de Madame DEFONSECA pour la discréditer sont soit animés d'un sentiment bas de vengeance,soit essayent de tirer profit d'une pseudo croisade pour s'offrir une publicité indue,soit encore font injure à sa souffrance.
La Vérité apparaissant chaque jour davantage,l'argumentation consistait désormais à attaquer les adversaires en dénonçant leurs prétendues motivations coupables (esprit de vengeance,besoin de publicité indue), leur absence d'esprit critique,leur présentation "tendancieuse,sinon malhonnête",des documents et le fait qu'ils avaient été condamnés à restituer des pièces. Enfin,on souligne l'"injure" faite à la "souffrance"de M.Defonseca.
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Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:38
Ecran de fumée...
Nous trouvions-là un exemple typique d'écran de fumée utilisé par le menteur aux abois. En effet,M.Defonseca était accusée de mensonge par des personnes qui, à l'appui de leurs allégations,présentaient plusieurs documents : (un certificat de baptême,un extrait de registre scolaire,une photo de 1977).
Dès lors,"une seule question se posait":
-les documents produits rendaient-ils recevables les accusations de mensonge"? C'était donc ces pièces,et sur elles seules,qu'il fallait débattre,en discutant leur authenticité et leur pertinence. Si elles étaient fausses (donc choisies sans esprit critique),il fallait le dire clairement et le prouver. Si elles ne concernaient pas M.Defonseca (donc si elles étaient présentées de façon malhonnête),il fallait clairement expliquer pourquoi et ne pas se contenter d'insinuations vagues. Ajoutons que dans ce genre de querelles,les possibles motivations des détracteurs restent hors de propos,tout comme les éventuelles décisions de justice exigeant la restitution de documents. Car les unes et les autres sont sans rapport avec les faits historiques mis en doute. Un mensonge reste un mensonge,même si c'est une fripouille qui le dévoile à l'aide de documents volés,par souci de basse vengeance ou pour s'offrir une publicité indue. Restait l'"injure" qui aurait été faite à la "souffrance" de M.Dewael. Tout d'abord,on soulignera que personne ne songeait à contester celle de l'enfant devenue brutalement orpheline suite à l'arrestation de ses parents. Quant aux autres souffrances,celles issues de son imagination maladive, pouvait-on les invoquer et dire qu'elles étaient devenues réelles aux yeux de M.Defonseca pour empêcher le dévoilement de ses mensonges? Assurément non,pour une simple raison.En publiant son"témoignage", M.Dewael s'était adressée à la société. Or,la société doit être préservée du mensonge(intrinsèquement mauvais). Et le bien commun étant supérieur au bien particulier,la protection de la société prime devant la protection du bien d'un seul... Dès lors,les fables de M.Dewael devaient être dénoncées,dut-elle en souffrir... Ce raisonnement reste valabre pour tous les imposteurs... Voilà pourquoi une personne (ou un groupe de personnes) accusée de mensonge ne saurait invoquer ses "souffrances" pour empêcher tout débat... Car s'il y a mensonge public,le souci du bien commun exige de dénoncer l'imposture. Une confrontation loyale doit donc être organisée pour savoir qui a raison.
Monique DEWAEL CRAQUE ET AVOUE...
- Le communiqué:
L'écran de fumée produit par l'avocat de M.Dewael suffisait à prouver le mensonge... Définitivement acculée,M.Defonseca craqua et avoua... Dans un communiqué,elle déclara:
" Oui,je m'appelle Monique De Wael,mais depuis que j'ai quatre ans, je veux l'oublier.Mes parents ont été arrêtés quandj'avais quatre ans.J'ai été accueillie par mon grand-père,Ernest De Wael,puis part mon oncle Maurice De Wael. On m'appelait "la fille du traître" parce que mon père était soupçonné d'avoir parlé sous la torture à la prison de Saint-Gilles. A part mon grand-père,j'ai détesté ceux qui m'avaient accueillie. Ils me traitaient mal.Je me sentais autre.C'est vrai que,depuis toujours,je me suis sentie juive et plus tard,dans ma vie,j'ai pu me réconcilier avec moi-même en étant accueillie par cette communauté. Alors,c'est vrai que je me suis raconté,depuis toujours,une vie une autre vie,une vie qui me coupait de ma famille,une vie loin des hommes que je détestais. C'est aussi pour cela que je me suis passionnée pour les loups, que je suis entrée dans leur univers. Et j'ai tout mélangé.Il est des moments où il m'est difficile de faire la différence entre ce qui a été la réalité et ce qu'à été mon univers intérieur. Ce livre,cette histoire ,c'est la mienne. Elle n'est pas la réalité réelle,mais elle a été ma réalité,ma manière de survivre. Au début,je ne voulais pas la publier et puis je me suis laissée convaincre par Jane Daniel.On m'a fait croire,et je l'ai cru,et cela a été vrai,que cela apparaîtrait comme un message de vie. Je demande pardon à tous ceux qui se sentent trahis,mais je les supplie de se mettre à la place d'une petite fille de quatre ans qui a tout perdu,qui doit survivre,qui plonge dans un abîme de solitude et de comprendre que je n'ai jamais rien voulu d'autre que de conjurer ma souffrance... *
Pour ma part,et au risque de décevoir certains,je crois volontiers Monique De Wael (ou Dewael) quand elle raconte son histoire et explique qu'au départ,elle ne souhait pas publier son roman.
Dans le communiqué déjà cité,son avocat a écrit:
"Une première observation doit être faite.Elle concerne les conditions dans lesquelles Misha Defonseca a été amenée à rendre public son témoignage et le contexte de la présente polémique. Pendant de très nombreuses années,elle a tu son histoire. Elle l'a dévoilée,dans les années nonante(quatre-vingt-dix),dans un cadre privé,et plus particulièrement à l'occasion d'une causerie dans la synagogue qu'elle fréquentait aux Etats-Unis. C'est dans ce contexte qu'une éditrice américaine,Mme Jane Daniel, convaincue tout à la fois de la réalité de son récit et de son intérêt éditorial,a fait son siège,pendant plus de deux ans,pour qu'elle accepte de le publier. Longtemps réticente,Mme Defonseca a fini par céder." * *(Voy: http://www.lesoir.be/culture/cinema/misha-defonseca-plaide-sa-2008-02-28- 580715.shtml.
Quitte à paraître naïf,je crois la thèse d'une M.Dewael poussée à rendre public son histoire par une éditrice qui avait flairé le bon filon (car le témoignage d'une petite juive victime des "nazis" devait naturellement connaître un grand succès,donc rapporter beaucoup...).* Certes,une fois le doigt mis dans l'engrenage,elle a été absorbée;elle s'est prise au jeu, jouant son rôle,réclamant son argent et acceptant les honneurs. Connaissant la nature humaine,c'était fatal... La personne de Monique Dewael ne m'intéresse donc pas. Victime indirecte de la guerre,de l'Occupation et de la Résistance puis d'un mythe qui rapporte, je lui accorde volontiers mon pardon.
*(Voy.:A la fin de son livre,M.Dewael remercie son "amie Janet Nirenberg, qui (l')a non seulement écoutée,mais poussée à écrire son histoire"(p.243) J'ignore quel est le lien entre cette Janet Nirenberg et cette Jane Daniel,mais ce remerciement apparît comme une confirmation que M.Dewael a "été invité" à "son roman"...
LES ENSEIGNEMENTS DE L'AFFAIRE DEWAEL "ALIAS" DEFONSECA.
Une héroïne très "politiquement correct"...
Son affaire reste toutefois intéressante car elle confirme que, 63 ans après la capitulation des armées du Reich,la guerre contre le national-socialisme....perdure.Je m'explique:
La misanthropie de M.Dewael...
A l'heure où,Droits de l'homme obligent,tous les jeunes doivent apprendrent l'amour,le respect, la tolérance,etc..la promotion accordée à une femme finalement très misanthrope,M.Dewael l'est très profondément,au point de ne même pas aimer les enfants (excepté son propre fils).
A la question: "Vous préférez définitivement les animaux aux hommes?",elle répond:
"Définitivement,je préfère les animaux aux humains, et les enfants ne font pas exception;un enfant peut être extrêmement cruel tout comme l'adulte, tant qu'ils n'ont pas souffert,ils restent cruels,c'est dans les gênes,mais comme toujours,à toute règle, il y a des exceptions." *
Et aussi:
Est-ce que j'ai confiance dans l'humanité? Non,et puis ce sont les hommes eux-mêmes qui se sont donnés ce nom d'humain;quelle belle différence n'est-ce pas,les humains et puis les animaux.Oh,celui-là,c'est un animal! Avec ce goût de péjoratif,non c'est l'homme! Et j'ai attrapé moins de maladies en caressant ou embrassant mon chien qu'en serrant la main "d'humains" mais malgré tout,quand je rencontre un humain qui mérite ce nom,je suis vraiment contente,ça me fait espérer"(Id).
"L'homme s'est dit être à l'image de Dieu,évidemment, c'est plus grandiose dans son esprit que d'être à l'image du singe,et pourtant! l'homme se dit supérieur parce que Dieu lui a donné la parole!Mais (les hommes) ne savent pas mieux se faire comprendre.Les animaux,eux n'ont pas besoin de la parole pour se faire comprendre,(ne) leur est-il jamais venu à l'idée,ces humains,que "Dieu" leur a donné la parole parce qu'ils étaient trop cons pour ce faire comprendre? Et encore,qu'en est-il résulté?(Id).
C'est clair:pour Monique Dewael,les hommes dans leur immense majorité sont inférieurs aux animaux, car,par nature,ils sont cruels,sales et"cons"... *(Voy.l'interview de M.Defonseca par Serge Scotto,déjà cité).
...c'est la faute aux "nazis"
A priori,cette femme pleine de mépris pour ses congénères ne pouvait guère être donnée comme exemple à la jeunesse. Dès lors,pourquoi était-elle portée au pinacle dans une société qui prétendait promouvoir le respect de l'autre? Tout simplement parce que sa misanthropie était la faute aux..."nazis". Alors qu'on la prenait encore pour Misha Defonseca,elle avait déclaré:
"(...)au début,pendant des années,je n'aimais pas vivre avec les humains,parce que je ne les aimais pas. J'avais eu un déclic,un jour,quand j'ai vu des soldats (allemands) tuer des jeunes juifs.Je me suis dit:"Tiens,les humains tuent leurs petits" (Voy. Le Soir(éd.de Namur),13 décembre 2007,p.22).
Finalement,M.Defonseca était très utile au "politiquement correct", car il suffisait de la désigner en disant: "Regardez cette pauvre femme,elle en est venue à détester les hommes à cause de ce qu'ont fait les nazis.Preuve que le nazisme est le Mal incarné,l'ennemi de l'humanité,l'égout collecteur de toutes les idéologies meurtrières..."
M.Dewael est antinazie.
Celle qui s'appelait en réalité M.Dewael a d'ailleurs très bien joué son rôle,ne perdant jamais une occasion de dénoncer le racisme,l'extrémisme et le "nazisme"...
Interrogée en 2005 par Serge Scotto,elle déclarait:
"Je ne ferai jamais confiance à une personne qui n'aime pas les animaux,ou quelqu'un qui a peur d'un animal,ils le tuent, ne cherchant pas à comprendre leur comportement;et quand ils ont peur d'un livre ils le brûlent,on l'a vu en Allemagne,et après avoir brûlés les livres,on brûle les gens." * *(Voy.l'interview de M.Defonseca par S.Sotto,déjà cité).
Plus tard,elle raconta que dans les années 60,sa vie se déroulait "toujours dans la crainte que le nazisme recommence". * Lors de la sortie du film de Véra Belmont,elle s'adressa au public en disant: "Il est essentiel de rejeter les extrêmismes" (Id) A propos des revendications flamandes en Belgique,elle lança:
"les quelques extrêmistes fascistes qui font du bruit,qu'ils aillent se faire foutre!" (Id)
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Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:44
Guy Bedos chante son couplet antiraciste...
Sans surprise,Guy Bedos entonna lui aussi son couplet "politiquement correct".
A la question:
"jouer un Résistant,c'est proche de vous,ça non?"
Il répondit:
"Sur le fond,oui!Et j'en suis fier.Souvent,on se dit:
qu'est-ce que j'aurais fait pendant la guerre? Moi je sais. Je n'aurais jamais été collabo.J'en suis sûr.Je résiste depuis l'âge de 7 ans. Le premier gouvernement que j'ai contesté fut celui de ma mère! Je déteste le corporatisme.Toute forme de racisme. * *(Voy.Le Soir(éd.de Namur),19 novembre 2007,p.44).
Et dans une allusion transparente au 21 avril 2002,cet individu qui lançait:
"Je n'aime pas le mépris" ajouta,plein de mépris: "On vit une imbécilisation du public qui se retrouve même jusque dans les urnes,parfois!" * *:Id;La suffisance de G.Bedos apparaît encore plus nettement lorsqu'il déclare:
"Entre la pub et le suicide,je choisis le suicide.Quand je vois Claude Brasseur dans Camping,je le plains.J'ai une vision élitiste, aristocratique du métier.Nous avons un rang à tenir! L'argent n'a jamais été mon moteur.Hallyday et moi sommes nés le même jour.Preuve flagrante que l'astrologie n'est pas une science exacte!Mon seul capital,c'est mon image.Pouvoir me regarder dans une glace.Et bien,je peux!Même si je me navre parfois physiquement...." (Id).
De tels propos démontrent que,soixante-trois après la victoire des Alliés, le combat contre le national-socialisme,et à travers lui,contre toutes les idéologies d'ordre,perdure sur le plan intellectuel... La promotion de "M.Defonseca",s'inscrivait dans cette croisade contre les fascismes....
LA HAINE ANTINAZIE EST LEGITIME.
Si une petite Palestinienne disait....
Un autre fait,encore plus net,le confirmait.
Supposons que demain,un éditeur publie les souvenirs d'une petite Palestinienne qui, dans les années 50,aurait vu ses parents disparaître,emportés par des Israéliens,et qui serait devenu férocement antijuive,au point d'écrire: "Qui tue les Arabes,je sais.La haine du Juif est aussi aiguë quemon poignard. A présent,je marche sans peur,j'espère que ces soldats ont écraséles youpins, qu'ils ont brûlé toutes leurs villes,cassé toutes lesmachines et leurs fusils.
La guerre n'est pas finie.Il y a encore de sales youpins quelque part. Des types avec des révolvers,des bottes,des casquettes et des médailles clinquantes sur la poitrine.Des assassins,des violeurs(...) La haine du "youpin" n'est pas près de s'éteindre dans ma tête.
La vue d'un uniforme israélien est liée au pire de mes souvenirs. Une bouffée de haine.Une envie de tuer.J'ai vu brûler un camion remplis de soldats israéliens(...).Il y avait eu une bataille,beaucoup de voitures renversées.Des Arabes avaient fait des prisonniers,il les poussaient dans un camion,ils dansaient autour,ils prenaient des armes,des choses que je distinguais mal. J'étais dans un fossé,je voyais tout,et j'ai vu la torche. Ils ont mis le feu à ce camion,avec les Juifs dedans.J'étais fascinée par les hurlements.La victoire!C'est ça,la victoire!J'étais contente, fière des Arabes.C'étaient mes copains qui me vengeaient. Les Juifs brûlaient pour tout ce qu'ils m'avaient fait souffrir (...). J'aurais voulu mettre le feu moi-même.J'aurais voulu qu'ils en brûlent davantage.
Etrange de garder chez moi tant de couteaux.Comme si le Juif assassin était toujours à me guetter au coin du bois."
Il va de soi que la publication d'un tel livre susciterait une levée de boucliers. Sans attendre,des plaintes seraient déposées,qui aboutiraient à l'interdiction de l'ouvrage reconnu coupable d'inciter à la haine....
La haine de "M.Defonseca".
Or,ces passages ci-dessus ne sont pas inventés,ils sont extraits du livre de M.Defonseca "alias"Monique Dewael. En les recopiant, j'ai juste remplacé le mot allemand par "juif"ou "israélien" le mot "Russe" par "Arabe" et l'injure "boche" par "youpin"....
Les voici tels qu'ils peuvent être lus dans "Survivre avec les loups":
"Qui tue les juifs,je sais.La haine de l'Allemand est aussi aiguë que mon poignard (p.171).
A présent,je marche sans peur,j'espère que ces soldats ont écraséles boches, qu'ils ont brûlé toutes leurs villes,cassé toutes leurs machineset leurs fusils. (pp.207-suivante).
La guerre n'est pas finie.Il y a encore de sales boches,quelque part. Des types avec des révolvers,des bottes,des casquettes et des médaillesclinquantes sur la poitrine. Des assassins,des violeurs(...). La haine du "boche" n'est pas près de s'éteindre dans ma tête.(p.214).
La vue d'un uniforme allemand est liée au pire de mes souvenirs. Une bouffée de haine.Une envie de tuer.J'ai vu brûler un camion remplis de soldats allemands (...).Il y avait eu une bataille,beaucoup de voitures renversées.Des Russes avaient fait des prisonniers,ils les poussaient dans un camion,ils dansaient autour,ils prenaient des armes,des choses que je distinguais mal.J'étais dans le fossé,je voyais tout,et j'ai vu la torche. Ils ont mis le feu à ce camion,avec les Allemands dedans.J'étais fascinée! par les hurlements.La victoire! C'était ça,la victoire!J'étais contente,fière des Russes.C'étaient mes copains qui me vengeaient. Les Allemands brûlaient pour tout ce qu'ils m'avaient fait souffrir(...). J'aurais voulu mettre le feu moi-même. J'aurais voulu qu'ils en brûlent davantage.(pp.192-3).
Etrange de garder chez moi tant de couteaux.Comme si l'Allemand assassin était toujours à me guetter au coin du bois." (p.237).
En 13 ans,ces passages ont été traduits en 18 langues et diffusés à des millions d'exemplaires "sans susciter" la moindre réprobation...
Pourquoi ?
Parce qu'en guerre,la haine de l'ennemi n'est pas considérée comme répréhensible. Bien au contraire,elle peut être un facteur de force,rendant les combattants plus acharnés. Telle est la raison pour laquelle,à la différence de toutes les autres haines, la haine "anti-boche"(comprenez:la haine antinazie) sera toujours acceptée, voire promue. Elle le sera parce que nos sociétés mènent une croisade éternelle contre le national-socialisme...
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Spartacus Kouros Messages : 2078 Date d'inscription : 13/03/2010 Age : 58 Localisation : Les arènes
Sujet: Re: Mentir avec les loups,réflexions sur une escroquerie monumentale. Mer 30 Jan - 14:48
Suite et Fin...
LA GUERRE ETERNELLE ENGENDRE LA CREDULITE ABYSSALE.
Les bonnes questions de Serges Aroles...
Cette guerre éternelle permet enfin de comprendre pourquoi tout ce qui touche,même de loin,à l'Holocauste",est accueilli avec une crédulité sans bornes par les médias et les masses. Dans un texte publié le 20 février 2008,Serge Aroles s'interrogeait:
1) "Comment l'attitude quasi-unanime de la presse écrite et audiovisuelle,qui a présenté comme authentique,non comme une allégorie,cette fable démesurée,en laquelle une fillette adoptée par une meute de dix loups se fait reprimander par la louve dominante lorsqu'elle fait pipi en levant la patte, Misha Delonseca écrivant (page 162,édition de 1997) que cette louve:"m'a intimé l'ordre de continuer à m'accroupir comme les autres femelles"? Et comment comprendre que cette presse,après qu'elle eut unanimement applaudi un tel mensonge,m'eût refusé un droit de réponse faisant état,non pas de mon "opinion personnelle mais de documents d'archives accablants(voir mon article: "Les archives de Belgique confirment que "Survivre avec les loups" "est une escroquerie") ?
2) Mais aussi,et ce n'est pas moins inquiétant,à l'heure où la diffusion de l'éducation est sans équivalent dans l'histoire de l'humanité, comment comprendre que des millions d'individus ( non seulement les enfants) puissent croire,hors de toute beauté du rêve,du songe que les meutes de loups au complet adoptent les petites filles dans les forêts?... Alors que le travail de vérité que j'ai réalisé sur les enfants- loups couvre près de 7 siècles (1304-1954),je ne pensais point voir resurgir,au XXIème siècle,une pensée aussi obscure,aussi nourrie de superstition,que celle contemporaine d'un enfant-loup du royaume de France qui aurait été pendu après sa capture en 1571...
Dans son article sur les rumeurs,Marie Pererou explique comment de tels phénomènes sont possibles.... Plusieurs explications peuvent être avancées,qui ne s'excluent nullement:
- le conformisme (si tout le monde dit que c'est vrai,c'est que ça l'est...), - la peur ( si j'exprime mes doutes,on va me traiter de négationniste, d'antisémite,de nazi), - et surtout l'ignorance. Serge Aroles a débusqué le "petit mensonge" de M.Dewael parce qu'il a étudié l'histoire des enfants-loups. Mais il croit le super-mensonge bien plus démesuré d'un "Holocauste" sans projet,sans ordre,sans budget,..
La raison profonde de cette crédulité...
Alors,pourquoi? Pourquoi cette crédulité? La réponse est donnée par Philippe Di Folco.L'auteur du livre, Les grandes impostures littéraires déclare:
"Un succès de librairie qui assène des inepties sur tel ou tel sujet ne peut exister qu'avec la complicité d'un public disposé à gober une illusion de savoir.Lectrices et lecteurs,nous aimons parfois nous laisser berner." *
*(Voy.Sud Ouest,1er mars 2008,p.8,col.E)
Dans l'affaire Dewael alias Defonseca,la complicité des médias et du public a été indéniable. Tout le monde a voulu y croire,tout simplement parce qu'en guerre, on veut croire les fables de la propagande organisée contre l'ennemi. En effet,si l'ennemi est vraiment le monstre décrit,alors on a la certitude d'être dans le "bon camp",celui qui mène le "bon combat".... Et comme je l'ai déjà dit,les masses ne veulent pas d'une société d'ordre véritable.... Si elles aspirent à l'ordre dans la rue (police et des caméras),c'est juste pour pouvoir "vivre tranquillement" leurs désordres intérieures (jouir sans bornes,c'est-à-dire se remplir les fouilles et se vider les c....). Au Bien commun,elles préfèrent l'Intérêt général.Donc au fascisme,elles préfèrent le libéralisme. Ayant choisi leur camp dans ce combat éternel contre les fascismes, elles cherchent à se persuader qu'il s'agit du bon.D'où l'accueil à bras ouverts de toutes les inepties en rapport,même lointain,avec l'"Holocauste". Car la Shoah constitue la "preuve" définitive que les méchants",c'était les fascistes. Voilà pourquoi après: Médecin à Auschwitz,Au nom de tous les miens,Sonderkommando: dans l'enfer des chambres à gaz,Survivre avec les loups a connu le succès. Il a connu le succès parce que les gens ont voulu y croire. Dans cette affaire,ils ont été des victimes consentantes,point final!
D'ailleurs,ne nous leurrons pas:la fin lamentable du mythe Defonseca ne changera rien.Car comme l'a bien souligné Jean-Noël Kepferer,ce qui compte dans la rumeur,"le signifiant"(comprenez:les "détails" de l'histoire), mais "le signifié" (comprenez:la "morale" de l'histoire). En conséquence,les gens excuseront le mensonge en déclarant que même si M.Dewael n'a pas vécu ce qu'elle prétend,d'autres "victimes du nazisme" ont connu des destins tout aussi tragiques. Citons par exemple Bernard Fixot,l'éditeur français de "M.Defonseca" (XO Editions).Après avoir appris la consternante nouvelle,il déclara:
"Misha a menti,mais son histoire n'est pas moins incroyable que celle de ces gens d'un héroïsme extraordinaire revenus des camps." *
Autre exemple très révélateur,Thierry Puget,cet adolescent de 14 ans qui avait construit un site Internet consacré à Survivre avec les loups. Une fois la supercherie dévoilée,il écrivit(je souligne):
"J'apprends aujourd'hui que le film n'est pas issu d'une histoire vraie(...), mais que ceci ne vous empêche pas d'aller voir ce superbe film. Je n'ai que 14 ans,la guerre pour moi est loin et de voir dans un film même de fiction,tous ces enfants qui sont morts ont souffert, simplement parce que leurs parents avaient choisi une religion ou étaient d'une ethnie non souhaitée par des fous,peut arriver encore aujourd'hui et j'en ai encore des frissons(...).
Et aussi:
Quel dommage!
(...)Mais le film est superbe,n'hésitez pas à le voir, le fait que se soit une fiction n'enlève rien à l'épreuve qu'ont vécu les enfants lors de cette guerre,simplement pour leur appartenance à une catégorie ethnique ou religieuse". *
Autrement dit,même si l'histoire de cette petite fille est fausse,d'autres ont connu un destin aussi tragique. En conséquence,restons tous persuadés que le "nazisme" est le Mal incarné,et dans cette guerre éternelle contre les fascismes,continuons à soutenir les ennemis des fascistes. Gageons donc qu'après Martin Gray,Maurice Benroubi,Henry Bily, Benjamin Wilkomirski et Misha Defonseca viendront d'autres escrocs qui, avec un peu plus de subtilité à l'exemple de Shlomo Venezia,raconteront des fariboles et connaîtront le succès sans connaître la déconvenue....
- CONCLUSION... -
Bien que Monique Dewael alias Misha Defonseca n'ait jamais pu être considérée comme un témoin direct de l'"Holocauste",son affaire doit être méditée... Tout d'abord parce que dans cette querelle historique,des non-historiens ont émis des avis autorisés,qui ont permis à la vérité de percer... Je pense ici au chirurgien Serge Aroles. Dès lors,pourquoi des critiques de textes,des comptables ou des chimistes ne pourraient-ils pas, eux aussi,intervenir lorsqu'il est question des "chambres à gaz"? Ensuite à cause de la stratégie adoptée par la menteuse. Face aux sceptiques,elle a refusé le débat en déclarant tout d'abord n'avoir rien à prouver: "Je n'ai rien à prouver,je sais ce que j'ai vécu". Puis,une fois la vérité en marche,elle a voulu discréditer les "négateurs" en attaquant leurs prétendues motivations et les accusant,sans preuve,de manque de sérieux.... A cela s'ajoutait l'éternel couplet sur la souffrance injuriée... Cette stratégie est précisément celle utilisée par les fanatiques de la Mémoire.
Un autre fait à méditer...
Dans Haaretz,la réalisatrice du film Survivre avec les loups, Véra Belmont, a comparé ceux qui contestaient l'authenticité du récit de Misha Defonseca aux.... négationnistes.(non,non c'est sérieux!). A la question:
"Etes-vous inquiète du fait que des historiens doutent de l'authenticité de l'histoire racontée par Defonseca?" , elle a répondu:
"C'est exactement comme les gens qui nient l'existence des campsde concentration. C'est une histoire vraie.Tout ce qui est arrivé pendantl'Holocauste est incroyable et imposible à comprendre,et c'est pourquoiles gens considèrent aussi qu'il est difficile de croire cette histoire." *
*(Voy." Are you aware that historians doubt the truth of Defonseca's story? "That is exactly like the people who deny the existence of concentration camps.This is a true story.Everything that happened during the Holocauste is unbelievable and impossible to grasp,and people therefore also find it difficult to believe this story.").