L’essor de l’automobile sous Hitler.
Question On parle assez peu de l’essor de l’automobile en Allemagne sous Hitler.
Avez-vous des chiffres qui viennent l’illustrer.
Réponse.
En 1932, il y avait (en chiffres ronds) 1 633 000 véhicules en circulation
en Allemagne, dont 561 000 automobiles transportant des voyageurs
(soit une automobiles pour cent habitants environ).
Quatre ans plus tard, il y avait 2 848 000 véhicules dont 961 000 autos
(soit
une pour cinquante-quatre habitants).
En quatre ans, la vente des automobiles de tourisme avait quintuplé
(pour une production passant de 52 000 à 327 000 unités),
-celle des camions septuplé,
- et celle des motos triplé
(pour une production passant de 47 000 à 163 000 unités)[
1].
C’est à cette époque qu’a été conçu le projet de la voiture populaire,
la célèbre « Volkswagen ».
Dans un pays où l’économie était dirigée, Hitler souhaitait que cette voiture
fût construite uniquement avec des produits nationaux, ce qui impliquait
l’emploi du caoutchouc synthétique, des métaux nouveaux et des résines artificielles,
d’où un effort accru de la recherche dans ces domaines.
Le Führer souhaitait en outre que le projet ne portât pas seulement sur la voiture
elle-même, mais aussi sur les garages et les conditions d’entretien, afin que
les coûts soient minimes pour le consommateur.
Là encore, bel exemple de vrai socialisme dans une société rationnelle.
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1] Ces information proviennent en majorité du
Völkischer Beobachter,
livraison du 14 février 1938, alors que s’ouvrait la sixième Exposition internationale
de l’Automobile.
Volkswagen:la voiture du peuple.
L’histoire de la Coccinelle est aussi celle de Ferdinand Porsche ,
car, sans lui, il n’y aurait pas eu de Volkswagen, Monsieur Porsche
en est la figure prédominante.
Je ne vais pas épiloguer sur sa carrière ou bien ses diverses inventions,
on va rester dans le cadre de la VW, à noter quand même qu’il était le père
des imposant modèles de Mercedes SS et SSK des années 20.
Etant sans emploi après sa démission de directeur technique de la société
Daimler,il eu l’idée de produire une automobile bon marché pour les masses
populaires que tout le monde pourrait acquérir
(courant de pensée logique lui qui venait du monde ouvrier).
Il créât alors son propre cabinet de conseil à Stuttgartt en décembre 1930.
Ce n’est qu’en 1931, que son équipe se mit à travailler sur le premier prototype
de Volkswagen (Voiture du Peuple), seulement il n’avait pas encore
de commanditaires, c’est là qu' Adolf Hitler rentra en scène lors de la prise
de son pouvoir.
Le nouveau chancelier allemand fit des communications une priorité immédiate :
- il y avait le projet
Voksradio ;diffusant sa propagande dans chaque foyer ;
- la
Volksauto pour rendre la population plus mobile ;et le programme
gigantesque d’autoroutes pour des déplacements plus aisés et plus rapides.
Hitler eut vent du projet de Porsche et le convoqua alors à Berlin
pour lui soumettre son projet :
le Führer voulait une voiture familiale à quatre places,propulsée par un moteur
de 1 litre à refroidissement par air.
Sa consommation devait être de 7 litres d’essence aux 100 km,
et sa vitesse devait atteindre 100 km/h.
Hitler persuada alors les décisionnaires de la RDA (Le syndicat allemand
de la construction automobile) de signe un contrat avec Porsche pour la réalisation
de cette nouvelle voiture ; financé par l’Etat.
La construction d’une usine particulière fut suggéré par Hitler et fut réalisé
en mai 1938 à Wolfsburg et comporterait son propre village.
L’usine fit presque totalement terminé en 1939 et comportait les meilleures
machines américaines disponibles.
La voiture s’appellerait alors
KdF-Wagen (Kraft durch Freude:force par la joie).
Un unique système d’achat se mit alors en place au moyen d’un livre d’épargne,
remettant alors la production à une logique anticipé.
Il fallait alors acheter des timbres spéciaux et accepter de verser une mensualité
minimale de 5 Reichmarks avant d’obtenir un livret d’épargne.
Ensuite on n’entendait plus parler de la voiture avant d’avoir versé les 900 Reichmarks,
plus 50 pour la livraison, et encore 200 pour 2 ans d’assurance.
(À savoir que le salaire moyen était de 200 à 300 Reichmarks).
L’investissement ne rapportait aucun intérêt, et si l’on perdait le livret,
il ne pouvait pas être remplacé.
L’engagement ne pouvait pas être annulé, il n’était pas transférable à un tiers
si l’on manquait un versement : on perdait la totalité du livret.
Malgré ses règles strictes, quelques 336 688 personnes y souscrivirent
et contribuèrent à l’apport d’une somme de 280 millions de Reichmarks.
Personne ne toucha jamais sa précieuse
KdF-Wagen,car en effet Hitler
se tourna rapidement vers des projets beaucoup plus urgent à savoir
sauver 5 millions d'Allemands persécutés en Pologne.
L’usine fut convertit à la production de matériel militaire (poêles, bombe volantes V1,
pièces de Junker 88 et après 6 ans de combats, le trésor du KdF fut saisi
par les Russes au titre de dommages de guerre.
L’usine, ou ce qu’il en restait (après les multiples bombardements) fut réquisitionné
par les Anglais qui remirent en route les chaînes de production, trouvant du métal
en refondant des carcasses de chars et de véhicules.
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Kübelwagen furent alors construites d’août à décembre 1945.
La dénomination de
KdF-Wagen changeât au profit de « type 1 »
pour la berline, d’où la future appellation de Volkswagen, tout simplement".
Ferdinand Porsche : Prototype Type-12 de 1932
Deux prototypes type-60 à l’essai dans la Foret Noire
qui parcoururent plus de 75 000 km: sur terrains variés :
Pose de la première pierre de l’usine en mai 1938:
Ferdinand Porsche montre a Hitler une berline Volkswagen:
Hitler recevant un cabriolet des mains du Docteur Porsche :
Une partie de l’usine :
Présentation du véhicule à Berlin en 1939 :
Recto verso du livret d’épargne de la KdF Wagen:
Une KdF militaire, réservé aux Généraux ou SS :
Un Kubelwagen :
Production de Guerre : le shiwmmwagen :
Les années Britanniques, 1945 :