....au sujet des photographies aériennes d’Auschwitz
Table des matières
- Les explications embrouillées de 1999
-
2005 : A. Wieviorka « botte en touche »
- Les mensonges d’A. Wieviorka dévoilés
- La leçon des rapports d’interprétation alliés
- Dès 1940,la photographie aérienne était très au point
- A. Wieviorka trompe ses lecteurs
-L’impossibilité de réaliser des « frappes chirurgicales »
ne gênait pas les Anglos-américains
Directrice de recherche au CNRS,auteur de nombreux livres et articles
sur l’ « Holocauste », Annette Wieviorka est devenue la nouvelle coqueluche
des milieux exterminationnistes.
Notre équipe a déjà eu l’occasion de montrer sa malhonnêteté,notamment lorsqu’elle
a honteusement déformé le « protocole de Wannsee » afin de faire croire
que le prétendu Génocide aurait été planifié lors se cette réunion.
Les explications embrouillées de 1999.
Comme tous les historiens officiels,A. Wievorka prétend que les Alliés ont été informés
très tôt du massacre des juifs.
Dans son livre
Auschwitz expliqué à ma fille,elle écrit :
"Aujourd’hui,nous savons que les Alliés,le Britannique Churchill et l’Américain
Roosevelt notamment,ont été informés de ce qui se passait,notamment en Pologne.
Ils l’ont été par différentes sources.Des courriers de la Résistance polonaise
ont apporté des informations à Londres ;le représentant du Congrès juif mondial
à Genève,Riegner,a informé exactement de ce qui se passait dans les centres
de mise à mort" [
1].
Dès lors, une question se pose : pourquoi n’ont-ils rien fait ?
Et notamment : pourquoi n’ont-ils pas bombardé Birkenau en 1944,
lorsque 20 000 personnes y étaient (prétendument) tuées chaque jour ?
Dans son ouvrage déjà cité,voici le dialogue qui s’instaure entre elle et sa fille :
"[…] Mais les grandes puissances,elles n’ont rien fait ?
[…] les Alliés n’ont rien voulu ou rien pu faire pour sauver les juifs,
pour de multiples raisons.
Lesquelles ?
Parce que, d’abord,personne ne voulait accueillir ceux qui auraient pu être sauvés ; ensuite,
parce qu’ils considéraient que,l’objectif étant de gagner la guerre,
rien ne devait les en détourner.Ils pensaient simplement qu’avec la victoire les juifs seraient libérés
comme les autres peuples !
Ils n’avaient pas raison ?
Oui et non. Car en fait,il y avait deux guerres.Une qui opposait des nations entre elles,
avec leurs armées respectives,et l’autre,celle que les nazis menaient contre les juifs
à l’intérieur même de la guerre mondiale.Quand Hitler a vu qu’il perdait la guerre,
il s’est quand même réjoui,car l’Europe serait débarrassée de tous ses juifs.
Et ça, les Alliés,malgré les informations qui leur parvenaient,ne voulaient pas le voir.
Ni les Soviétiques,ni les Américains,ni les autres.Ce n’était pas leur problème.
Quand l’ont-ils vraiment compris ?
Quand les armées alliées sont entrées en Allemagne,elles ont découvert,par hasard,
les camps de concentration et l’état de ceux qui avaient survécu :
des squelettes aux yeux hagards" [Ibid., pp. 51-2.].
Voilà donc comment,en 1999, A. Wieviorka justifiait l’inaction des Alliés.
En résumé,sa thèse était la suivante :depuis longtemps,les Alliés disposaient
de toutes les informations exactes,mais ils ne voulaient pas voir la vérité
car ils avaient d’autres priorités ;cependant,ils n’avaient pas tout compris,
car il a fallu qu’ils découvrent,par hasard,les camps en Allemagne, où,
soit dit en passant,aucune extermination n’eut lieu,pour « vraiment »
appréhender l’horreur… Bref,ils savaient sans vraiment savoir et sans vraiment
chercher à savoir,car c’est le hasard qui leur a fait découvrir la vérité dans des camps
où… il n’y avait pas de chambres à gaz. Le moins qu’on puisse dire,c’est que toutes
ces explications étaient bien embrouillées.
Elles trahissaient avant tout la gêne de l’auteur.
2005 : A. Wieviorka « botte en touche »
On ne sera donc pas surpris qu’en 2005,A. Wieviorka ait complètement changé
de dialectique.
En janvier dernier,un journaliste qui l’interrogeait lui dit :« Bombarder Auschwitz ?
Vous posez la question. Quel est votre sentiment ? » L’historienne répondit :
"
C’est une question à laquelle on ne peut pas répondre avec,dans la tête,
l’idée qu’il y avait à l’époque des frappes chirurgicales et qu’on était capable
de lire une photo aérienne comme on ait le faire aujourd’hui.
Pour tout dire,c’est une question anachronique et l’anachronisme est un déchet
que les historiens n’aiment pas.Dans notre métier,c’est même une faute grave".[
2]
Exit,donc,les explications fumeuses de 1999.
Cette fois, la directrice de recherche au CNRS « bottait en touche » en expliquant
que poser la question,c’était tomber dans l’erreur méthodologique,
donc qu’il n’y avait pas à répondre.
Les mensonges d’A. Wieviorka dévoilés.
La leçon des rapports d’interprétation alliés.
Pratique… mais faux. Il y a presque huit ans maintenant,grâce à R. Faurisson
qui lui avait fait parvenir la documentation demandée,V. Reynouard a publié
deux « rapports d’interprétation » américains datés de juillet et d’août 1944
(voir un de ces rapports).
Ils avaient été rédigés après que des avions de reconnaissance alliés eurent
photographié Auschwitz en juin et en août de cette année-là. [
3]
Ces pièces démontraient que les observateurs savaient analyser d’une façon
extrêmement fine des clichés aériens.
Ainsi pouvaient-ils connaître la destination des bâtiments,le taux d’activité des usines,
faire la différence entre de la fumée et de la vapeur…
Dès 1940,la photographie aérienne était très au point.
Il n’y a là rien qui doive étonner.
En 1940,la photographie aérienne était déjà parfaitement au point.
Avec les méthodes d’alors,sur un cliché pris à 6 000 m d’altitude,on pouvait
« situer un point avec une erreur inférieure à 1 m ».
Cette information,je ne l’ai pas extraite d’une documentation technique
qui aurait été réservée aux spécialistes. Je l’ai trouvé dans le numéro 275
de la
Science et la Vie, daté de… mai 1940.
Parmi les articles publiés figurait un texte d’Armand de Gramont,docteur ès sciences
et président du Conseil de l’Institut d’optique. Il était intitulé :
«Comment la photographie aérienne permet de dresser les cartes avec précision
et rapidité ». L’auteur énumérait les méthodes et décrivait les engins qui permettaient
de redresser les clichés et de restituer le relief. Il parlait de « précisions […]
remarquables » et soulignait :
"Des photographies prises à 6 000 m d’altitude permettent de situer un point
avec une erreur inférieure à 1 m,et ceci non seulement dans le plan horizontal,
mais aussi dans le sens vertical, par rapport à une origine donnée" .[
4]
Sachant que l’armée bénéficie toujours en premier des nouvelles techniques
de ce genre, il est évident que dès 1940,les avions de reconnaissance pouvaient
prendre des clichés extrêmement précis, ce qui permettait des analyses très fines.
Dans ce même numéro,d’ailleurs,trois photographies aériennes illustraient
un article intitulé « La guerre“aéro-sous-marine” en mer du Nord » (pp.462-479).
Les deux premiers montraient respectivement les bases allemandes de Hornum
(à l’extrémité de l’île de Sylt) et de Brunsbuttel (au bout du canal de Kiel).
Très clairs,ils avaient été pris par la RAF avant les bombardements du 4 septembre 1939
et du 19 mars 1940. Le troisième montrait l’île d’Heligoland. Également pris par la RAF,
des lettres indiquaient le port extérieur,le port de flottille,la ville basse, le casernement
de la ville haute,le futur aérodrome, un môle en construction,le nouveau port
et même les batteries côtières.
Bref,les Anglais savaient tout de cette base allemande.
Sachant qu’en pleine guerre, on ne révèle pas à l’ennemi ses derniers procédés d’espionnage,
tout portait à croire que des clichés bien plus précis pouvaient être
(et avaient été) pris.
A. Wieviorka trompe ses lecteurs.
Par conséquent,A. Wieviorka trompe le lecteur lorsqu’elle laisse accroire qu’en 1944,
l’analyse des clichés aériens n’aurait pas permis de découvrir les crématoires
en activité Birkenau. Les clichés publiés dès mai 40 et les rapports américains
de 1944,autant de document qu’elle se garde bien de publier,démontrent le contraire.
L’impossibilité de réaliser des « frappes chirurgicales » ne gênait pas les Anglo-américains.
Quant à affirmer que l’impossibilité d’effectuer une frappe chirurgicale aurait arrêté
les Anglo-américains,les populations normandes qui vécurent l’invasion en juin-juillet
1944 savent ce qu’il en est.
Elles ne sont pas les seules. Rappelons que le 4 avril 1945,au camp de Nordhausen,
commando Mittelbau II,des bombes alliées tombèrent sur la Boelke-Kaserne
où une station radio avait été installée par les Waffen SS.
Le camp entier fut touché, provoquant la mort d’environ mille prisonniers malades
qui s’y trouvaient. Lorsque les alliés voulaient détruire un objectif,ils le détruisaient,
même si ceux qui se trouvaient dans les environs devaient en pâtir.
Dès lors,si,vraiment,les crématoires d’Auschwitz avaient servi à l’extermination
de centaines de milliers de personnes,les Alliés l’auraient su et les auraient bombardés,
même au prix de quelques centaines de morts chez les déportés...
Puisqu’ils ne les ont pas bombardés et puisqu’à Nuremberg,ils n’ont pas produit
comme preuves les clichés dont ils disposaient (avec les rapports qui les accompagnaient),
c’est qu’ils connaissaient la vérité, à savoir qu’aucune extermination de masse n’avait
été perpétré à Auschwitz,dans les crématoires ou ailleurs.
Comme toujours la vérité est simple.Mais encore faut-il vouloir la découvrir.
Quand on s’y refuse,on est condamné soit à produire des raisonnements alambiqués,
soit à « botter en touche » pour ne pas répondre aux questions qui gênent.
[
1] Voy. A. Wieviorka,
Auschwitz expliqué à ma fille (éd. Seuil, 1999), p. 51.
[
2] Voy.
L’Est Républicain, 25 janvier 2005, article intitulé :
« Le camp d’Auschwitz revisité ».
[
3] Voy.
Auschwitz, ces documents occultés parce qu’ils contredisent
l’histoire officielle (éd. de l’ANEC, 1997), pp. 28 à 35.
[
4] Voy.
La Science et la Vie, n° 275, mai 1940, p. 500, col. B.