Le faux témoin David Olère
David Olère séjourna à Auschwitz de mars 1943 à janvier 1945.
Après avoir été employé à des travaux de terrassement, il aurait travaillé
aux fours crématoires.
Personnellement,je suis prêt à croire qu’il dit vrai.
Certains de ses dessins exécutés en 1945-1946 et oubliés par J.-C. Pressac
sont relativement précis et montrent des détails qui ne peuvent avoir
été inventés. [
1].
Je suis prêt à croire que,pendant des semaines,voire des mois,D.Olère
s’est occupé d’incinérer les déportés qui,à Auschwitz,étaient morts du typhus
ou d’autre maladie,suite à accident, à une bagarre,à une exécution
capitale etc.,que cette expérience l’a profondément marqué
jusqu’à sa mort en 1985.
Dès 1945,toutefois, lorsque le mythe de l’ « Holocauste » s’est développé,
il s’est forgé un personnage : membre du Sonderkommando chargé
d’incinérer quotidiennement des centaines de gazés.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que,dans ses dessins parfois très précis,
les détails relatifs à l’extermination sont faux.
En voici quelques exemples :
1°) Un de ses dessins représente le sous-sol du crématoire 3 ; on y voit
un membre du Sonderkommando qui extrait d’une chambre à gaz homicide
les cadavres d’une femme et d’un enfant ; sur sa droite,on distingue
l’extrémité d’un four crématoire (voir le document)
Or, nous savons que dans les crématoires 2 et 3, les crématoires étaient
au rez-de-chaussée (voir le plan des crématoires).
(voy.J.C.Pressac,
Auschwitz. Technique…,op. cit.,pp. 258 [doc. 85] et 493).
J.C. Pressac écrit :
«Il est malheureux que pour produire une plus grosse impression,
David Olère ait dessiné la fin d’un four trimoufles,alors qu’ils étaient
au rez-de-chaussée, pas au sous-sol » (p. 285) ;
2°) Dans une de ses peintures non datée,D.Olère représente un gazage (Id.).
On y voit des déportés qui hurlent et se contorsionnent.
Voilà donc un témoignage de première main !
Pourquoi est-il si peu souvent utilisé ?
Tout simplement parce que, de l’aveu même de J.C. Pressac,
la scène décrite est peut-être « entièrement imaginaire »
(
entirely imaginary ; Id.).
3°) En 1950, D.Olère réalisa un dessin qui montrait des femmes dans
une chambre à gaz juste avant la fermeture de la porte (Ibid., p. 493).
J.C. Pressac déclare qu’il est «trop tardif pour être historiquement acceptable»
(
too late to be historically acceptable).
Après avoir mentionné les « erreurs » qu’on y trouve:
- (porte mal placée et s’ouvrant du mauvais côté, lumières mal placées,
absence de piliers…) l’auteur affirme qu’il l’a publié :
« pour montrer comme la mémoire visuelle d’un survivant se détériore
avec le temps » (Id.).
Voir les deux dessins :
4°) Dans un de ses dessins,D.Olère montre un SS (Moll) qui tue deux déportés
à coups de pistolet.La scène se passe devant le krema V dont la cheminée
fume abondamment (Ibid., p. 497).
J.C. Pressac écrit que
« les cheminées n’auraient pas dû fumer, puisque [à l’époque où
est censée se dérouler la scène] le four était hors service » (Id.).
5°) J.C. Pressac révèle enfin qu’en 1981, D. Olère lui raconta « froidement »
que les « SS faisaient des saucisses avec de la chair humaine »
(Kremawurst ; Ibid., p. 554) ; il en conclut que l’ancien déporté était atteint
de « Krematorium delirium » (Ibid., p. 556).
Quelques dessins de D.Olère:
Tel est D. Olère… le « témoin » si souvent mentionné.
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[
1] Voy.
Auschwitz. Technique…,
op. cit., pp. 228, 258-259, 364, 488, 493, 497...