Dans sa chronique sur France-info du 18 septembre,le "philosophe"
Michel Serres avait comparé Astérix le Gaulois et ses compagnons à
des "nazis,à des fascistes".Il s'est excusé depuis.
Mais à 81 ans ce personnage académique n'est pas au mieux de sa forme.
"Les problèmes se résolvent à coup de poing,comme si la force physique
était un recours à tous les maux".Pour lui,"l'éloge de la brutalité,de l'usage
obligatoire de la drogue (la potion magique) et le mépris forcené pour la culture"
(le barde Assurancetousrix est bâillonné à chaque fin de banquet) est
"typique de cette société que certains veulent nous imposer".
C'est mal connaître le national-socialisme et les albums du petit Gaulois
(l'un des arguments décisifs de Serres consiste à comparer le physique d'Obélix
et d'Hermann Goering qui,selon lui,serait l'auteur de la citation célèbre:
"Quand j'entends le mot culture,je sors mon révolver",alors que cette phrase
est la partie d'un texte d'une pièce de théâtre lancée par le personnage Thiemann....
Cette envolée sénile et ce
reducto ad Hitlerum sont d'autant plus choquants
que Serres n'avait que l'embarras du choix pour critiquer la BD en général et
le monde puéril et juvénile.Les albums de Titeuf,par exemple,ne représent-ils pas,
en effet,davantage le monde que l'on nous impose ?
Et les mangas emplis de violence gratuite,et la pornographie,et tous ces produits
faisant l'apologie incessante du métissage et de la haine de la nation ?
Un philosophe digne de ce nom qui prétend observer et analyser le monde
qui l'entoure et en particulier les vecteurs médiatiques,aurait été mieux inspiré
en amorçant (au moins) une discussion à propos des nouvelles publicités d'Eram
(qui sur ses affiches expose deux lesbiennes béates avec "leur" fille noiraude
(pour parler franco-suisse...) en affirmant que "la famille,c'est important"
quelle raillerie !,et du site de rencontres Gleeden qui incite les couples mariés
à se tromper,à se cocufier sereinement.
Un progrès certainement pour Michel Serres,philosophe de pacotille