Henry de Lesquen répète souvent,sur
Radio Courtoisieque les entraves à la liberté d'expression ne datent pas de la loi Gayssot
de 1990 (qui interdit la recherche historique),mais de la loi Pléven de 1972,
qui condamne les propos racistes.
En remontant un peu dans le temps,on trouve aussi le décret-loi Marchandeau,
qui date de 1939.
Robert Brasillach en a laissé un témoignage amusant dans son livre
Notre avant-guerre :
"L'antisémitisme, écrit Brasillach,
malgré l'éloignement de M.Blum,
s'affermissait.Un décret-loi étrange prévit des sanctions
"contre ceux qui exciteraient à la haine,pour des motifs de race
ou de religion,contre les citoyens de la France ou même de ses habitants".
Et Brasillach ajoutait avec ironie:
"On n'appela plus les juifs que les 'habitants' ".
Les 'habitants',fraîchement naturalisés,étaient surtout dénoncés
à cette époque par les "autochtones" pour être des bellicistes
poussant furieusement à une guerre contre l'Allemagne.
VICHY,LA FRANCE ET LA JOIE DE VIVRE.Le décret-loi Marchandeau fut heureusement abrogé par le gouvernement
de Vichy en 1940,et les Français,pour quelques années,redevinrent
à nouveau libres de dire ce qu'ils pensaient de tous ces étrangers qui
s'étaient incrustés chez nous sous la République.
Ce fut une époque bénie.On n'avait pas ri comme ça en France
depuis bien longtemps.
Sur les Juifs,les Noirs et les Arabes,on s'en donnait à coeur joie.
Tout le monde laissait libre cours à son imagination:
on se moquait de leurs travers,de leurs physiques ingrats,
on faisait des bons mots sur leurs moeurs douteuses.
A ce jeu-là,les meilleures plumes du journalisme français rivalisaient
avec adresse,et les caricatures les plus farfelues faisaient se tordre
de rire le petit peuple.Ah la la,quelle heureuse époque !
C'ETAIT LE BON TEMPS.Evidemment,il y avait la guerre.Ce n'était pas facile tous les jours,
mais on ne se plaignait pas trop:on savait bien qu'à des milliers
de kilomètres de là,sur le front russe,de valeureux soldats de
toutes les nations d'Europe combattaient le judéo-bolchevisme
à visage inhumain.Pour les "Franzouses",il y avait là encore matière
à plaisanter.On raillait à qui mieux-mieux ces visages horribles
de commissaires politiques bolcheviques,tous,invariablement,
sortis des ghettos de Pologne,d'Ukraine et de Moldavie.
Nos pioupious en étaient tellement hilares que les gens en uniforme noirs
étaient parfois obligés de les rappeler à l'ordre:
" Ho ! les gars ! ça va maintenant ! La guerre,c'est sérieux !
Et n'oubliez jamais que ces crapules ont massacré des millions de chrétiens".(Dit en allemand,d'un ton impérieux,c'est plus impressionnant).
On se calmait un peu en graissant nos fusils et en cirant nos croquenots,
mais vraiment,on a tous gardés d'excellents souvenirs de cette période.
LA PESTE DU MONDE.Après la guerre,c'était moins tordant.Pendant un temps,on a même été
obligés de se planquer,tellement les autres étaient remontés contre nous.
Pourtant,on avait rien fait d'autre que de défendre notre pays et de rigoler
un peu sur les étrangers,c'est tout !
Plein de gars y sont restés:tous ont été fusillés sans pocès par les "Résistants".
Les J uifs,surtout,avaient une haine pas possible et participaient à la répression
avec un bel entrain.Mais il ne faut pas croire que c'était parce qu'ils avaient
soufferts pendant la guerre....En fait,ils étaient comme ça déjà avant la guerre.
Tenez,regardez ce qu'écrivait Julien Benda en 1937,vous savez,l'auteur de
La Trahison des clercs.
Dans son livre intitulé
Un Régulier dans le siècle,il écrivait:
"Pour moi,je tiens que,par sa morale,la collectivité allemande moderne
est une des pestes du monde et si je n'avais qu'à presser un bouton
pour l'exterminer tout entière,je le ferais sur-le-champ,quitte à pleurer
les quelques justes qui tomberaient dans l'opération"A la "Libération",ils ne se sont pas gênés;ça c'est sûr.Là,il faut l'admettre,
on ne rigolait pas beaucoup !
C'était comme si une grave épidémie s'était abattue sur le pays
et sur tout le continent.
BRASILLACH OU PICASSO ?C'est à ce moment-là qu'on a fusillé Robert Brasillach.
D'aucuns (toujours les mêmes) trouvaient ses écrits "abjects",
"immondes","nauséabonds",etc...on connaît bien maintenant cette musique yiddish.
Surtout,ses dons d'écrivain risquaient d'éclipser la prose des vainqueurs.
Marcel Aymé,qui était resté neutre pendant la guerre,avait sollicité
les signatures des principales figures littéraires et artistiques pour obtenir
sa grâce:
"Parmi ceux que je sollicitai personnellement, écrit-il en 1950,
un seul refusa,ce fut M.Picasso,le peintre.
Comme je lui demandais,avec toute la déférence à laquelle
il était accoutumé,de signer cette pétition pour le salut d'un condamné
à mort,il me répondit qu'il ne voulait pas être mêlé à une affaire
qui ne le regardait pas.Sans doute avait-il raison.Ses toiles s'étaient
admirablement vendues sous l'occupation et les Allemands les avaient
fort recherchées.
En quoi la mort d'un poète français pouvait-elle le concerner ?"LES NARINES DU GENERAL.Le problème est que l'on ne parvenait pas à mettre la main sur un procureur
qui acceptât de soutenir l'accusation.
On le trouva finalement,et la comédie du procès put commencer.
Le général De Gaulle,qui venait de débarquer d'Angleterre,où il était resté
pendant toute la durée de la guerre,avait les narines qui fumaient.
Ecoutons encore Marcel Aymé,qui écrit,dans le numéro 11 du
Crapouillot,
en 1950:
"On chercherait en vain,dans sa vie publique,la moindre manifestation
de générosité,de bonté,le plus petit élan de pitié ou de charité.
L'homme est sec"Dans son
Hommage à Brasillach,en 1965,Marcel Aymé ironisait:
" Par malheur,ce grand homme au grand coeur animé d'une grande foi
chrétienne craignait de se laisser aller à son aimable naturel.
Il redoutait l'excès de sa bonté."Et c'est ainsi que Brasillach fut fusillé.Il avait d'ailleurs lui-même
prévu cette fin:
Et ceux que l'on mène au poteau:
Dans le petit matin glacé,
Au front la pâleur des cachots,
Au coeur le dernier chant d'Orphée,
Tu leur tends la main sans un mot,
O mon frère au col dégrafé....LOURDE AMBIANCE.Cette atmosphère malsaine ne s'est pas dissipée dans les années
qui ont suivi.Les journaux,dans leur totalité,avaient été confisqués
par les vainqueurs,qui déversèrent dans les esprits une incroyable
quantité de poison cosmopolite.Communistes,socialistes,démocrates-chrétiens:
tout le monde était d'accord pour condamner les vaincus,et de ce côté-ci,
rien n'a vraiment changé.
Nous vivons encore dans l'atmosphère de 1944,et ce n'est vraiment pas
amusant.
Voici ce qu'écrivait ce bon Marcel Aymé en 1950 dans son article
du
Crapouillot intitulé:
L'Epuration et le délit d'opinion:
"Aujourd'hui la notion de délit d'opinion est profondément ancrée
dans l'esprit des Français de tous âges.Chacun se montre prudent
et personne ne bronche....En fait,la liberté d'opinion n'existe pas
en France et il n'existe pas non plus de presse indépendante."LE POMMIER IDEOLOGIQUE.Quant aux intellectuels les plus en vue,ils étaient déjà soigneusement
triés pour leur conformisme aux idées dominantes.
Dans le premier numéro de
La Parisienne,en janvier 1953,
le très paisible Marcel Aymé écrivait encore ceci:
"Dans l'ensemble,les écrivains français sont très raisonnables.
Ils se persuadent sans peine qu'ils jouissent d'une liberté suffisante.
N'ont-ils pas le droit de farcir leurs livres de gros mots ?
d'y évoquer les situations les plus scabreuses ?
de tirer à boulets rouges sur la religion,les curés,le capitalisme,
le marxisme,la famille,l'armée,les bons sentiments ?
Dans le paradis des lettres françaises,il leur est permis de toucher à tout,
sauf à un certain pommier en vue.
Tel qui passe pour un écrivain d'une incroyable hardiesse n'a jamais touché
et ne touchera jamais à l'arbre défendu.
Il peut bien,cet audacieux porte-plume,déclarer qu'il est "engagé"
des pieds à la tête,son engagement nous a tout l'air d'un alibi.
Faire acte d'écrivain libre,c'est contrarier de gros intérêts,
se rendre odieux à des individus et des groupes puissants
et sans scrupules.
En fait d'engagement,le reste n'est que foutaise et balançoire.
Il suffit d'y réfléchir seulement une minute pour en être convaincu."C'EST DUR LA VIE. Marcel Aymé nous fait un peu penser à Marcel Pagnol,en ce sens que
ses livres ne recèlent pas de mauvaises pensées.
Ce sont des livres sains,des livres propres,des livres écrits par des goys,
pour nous...les goys !
Il faut les lire et les faire lire pour nourrir et nettoyer son esprit
et celui de nos compatriotes.
Les Comtes du chat perché sont une petite merveille,
il nous semble,à mettre entre les mains des enfants,des grands enfants
et aussi des enfants plus âgés.
On est ici très loin des histoires de drogués,de transsexuels et de désaxés
en tout genres qui font la littérature et le cinéma d'aujourd'hui.
Exemple:
" A 32 ans,Steven est déchiré entre son amour pour Carla,une prof de gym,
et sa passion pour Nik,son patron,avec qui il vit quelque chose de fort.
Bientôt,sa rencontre avec Jeff,un jeune travesti déluré,va bouleverser sa vie.
Le problème est que Jeff ne souhaite pas quitter Farid,un Pakistanais
sans papiers,qui est en instance d'expulsion.
Comment essuyer les affronts de la vie,sans papiers ?
Bientôt,tous vont se mobiliser contre cette incroyable injustice."
- "Un film bouleversant" (Le Bigaro),
-
"un petit chef-d'oeuvre" (Labération),
-
"Le dernier film de Steven Choukroun est une perle rare"(Téléramala),etc..
Nous vivons une époque difficile,mes amis.
Une bande de tarés s'est emparé du pouvoir médiatique et empêche les gens sains
de s'exprimer,de rire et de chanter normalment.
Le pire est qu'ils s'imaginent être la crème de l'humanité !
Si l'on n'a pas le droit d'en rire,on peut au moins en sourire....Essayez d'être discrets !
Site:
http://www.gallimard.fr/catalog/Html/event/ayme_chrono.htm