leur propre machine infernale.
Partout en Europe les membres de la communauté israélite sont pris
d'un malaise grandissant face à la montée inexorable au sein
des populations immigrées d'un puissant sentiment de haine à l'égard
des juifs.
L'Allemagne ne fait pas exception à la règle.
La raison en est essentiellement l'hostilité toujours plus grande
des immigrés musulmans vis-à-vis d'Israël et de ses soutiens,
mais aussi l'exaspération de jeunes nationalistes allemands face au rôle joué
par le judaïsme dans la promotion du multiculturalisme.
Pas un jour désormais sans qu'un juif n'encourt une agression de la part
d'un représentant de cette immigration de peuplement que les doctrinaires
j uifs avaient pourtant ardemment appelée de leurs voeux.
La vague antijuive semble ne plus devoir s'arrêter.
La communauté du Brandebourg à cet égard vit dans un sentiment d'angoisse
et de peur permanent.Elle ne communique plus que par courrier électronique
afin d'éviter que les évènements communautaires ne soient troublés
comme en 2007 à Hanovre où des Turcs avaient attaqué un festival
de danse yiddish à coup de jet de pierre.
En 2009 c'est à Berlin,lors des marches contre le nettoyage ethnique
de Gaza,que des activistes d'extrême-gauche ainsi que des immigrés
musulmans scandèrent lors des défilés "Mort aux juifs !"
Le rabbin en chef de la communauté de Posdan,Saul Nekrich,
s'avoue profondément inquiet face à cette menace devenue permanente
pour la sécurité des juifs brandebourgeois.
Nekrich est comme de juste un " Allemand plus Allemand que les Allemands",
même s'il est né en Russie avant de partir étudier en Israël et finalement
échouer en Allemagne près de Berlin.
Dans une interview accordée au journal
Berliner Zeitung il avoue
ne plus porter sa kippa ou son chapeau dans les rues et décrit un climat
particulièrement hostile aux j uifs:
"
Je connais la situation grâce à des témoignages de membres
de la communauté..Les juifs ont désormais peur d'être reconnus
en tant que j uifs dans les rues...Des swastikas ont été peintes
sur une de nos synagogues à plusieurs reprises..."Il souligne la banalisation du rejet des j uifs en l'illustrant par
un évènement qu'il a vécu il y a quelques temps dans un train:
"Je ne sais pas s'ils étaient des néo-nazis,mais ils étaient jeunes
avec des cheveux courts....Alors que je commençais à lire un livre
de prières,l'un d'eux s'est approché m'a demandé si c'était écrit
en hébreu puis m'a arraché l'ouvrage des mains avant de le jeter
par terre".
Nekrich jugea plus opportun de descendre du wagon à l'arrêt suivant
et de rentrer en taxi chez lui.Cette nouvelle apparition de la haine antijuive
semble en effet ne devoir jamais disparaître,revenant tôt ou tard accabler
la communauté qui se croyait enfin débarrassée de cette persécution.
Une situation dramatique qui nous afflige au plus haut point,étant par
évidence toujours soucieux du bien être du peuple élu d'Israël.
Il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas se lamenter de ce que
les congénères de Bernard Madoff,de Jacques Attali ou de Dominique
Strauss-Khan ne puissent plus vivre en paix et en sécurité chez nous
en Europe et de les voir par conséquent incapables de propager
dans le calme le cosmopolitisme,le metissage ou la culpabilisation
des peuples blancs.
Comment ne pas ressentir cette immense détresse jusqu'au plus profond
de nos âmes de Goyim ?