14 juin 2015Un message de Maria Poumier Pour nos plus récents correspondants,rappelons que Maria Poumier
est cette universitaire qui a plusieurs cordes à son arc
(dont la responsabilité du site
Entre la plume et l'enclume)
mais qui surtout, dans le domaine qui nous occupe, avait écrit à trois ministres
pour leur demander de la mettre en prison puisqu'elle revendiquait
haut et fort son révisionnisme...
Ce dimanche 14 juin nous recevons de sa part le message suivant:< START>
La chambre à gaz, un serpent de mer qui revient sur le tapis,
et qui fait de nouvelles victimes tous les jours.
Ci-dessous, une adresse du chercheur américain
Bradley Smith aux autorités de Harvard [voy. le message Bocage d'hier].
En France comme aux USA, on constate que les universitaires continuent
à faire l'autruche, sur la question des chambres à gaz.
Les juges sont tenus de condamner les rares chercheurs qui,
comme Galilée en son temps, se battent pour imposer l'évidence,
que le recul des années décante sans concession.
La question des chambres à gaz est tout aussi centrale pour l'Occident
que la question de la place de l'homme dans l'univers.
Galilée était poursuivi parce que sa thèse, assortie d'un comportement
typiquement engagé,
belliqueux contre les autorités ecclésiastiques, semblait faire trembler
sur ses bases l'autorité de l'Eglise.
Galilée finit par se renier, ses conclusions finirent par s'imposer,
et l'Eglise a gagné en force politique et morale, dès lors qu'elle a reconnu
la validité du "
détail" colossal pour lequel se battaient
les savants honnêtes de l'époque.
Nous sommes dans un moment de crise tout aussi décisif.
Dans notre pays, un chercheur est condamné à la prison... Voir la suite ici:
http://plumenclume.org/blog/4-la-chambrrre-a-gaz-pour-tousVeuillez noter que le site plumenclume.net ne pourra plus reprendre son activité,
malheureusement, mais on peut en retrouver facilement tout le contenu sur
archive.org
Le site plumenclume.org
développe désormais un blog sur les mêmes bases que
plumenclume.net :
- résistance au sionisme, au colonialisme, à la censure.
< END>
Bradley Smith accule un professeur de Harvard. Malgré son grand âge et malgré son cancer qui ne le laisse pas en paix,
le révisionniste américain Bradley Smith, créateur, en 1987, du
CODOH (Comité pour un débat public sur l'Holocauste) et responsable du mensuel
"
Smith's Report", continue le combat.
On sait qu'il s'est de tout temps fait une spécialité d'intervenir
dans les campus américains.
Il intervient toujours d'une manière à la fois si naïve et si habile
qu'il jette facilement le trouble chez l'adversaire.
Voici la lettre ouverte qu'il adressait le 18 avril dernier à un professeur
de l'Université de Harvard (traduction rapide):
< START>
Monsieur le Professeur Steven Pinker
Department of Psychology
Harvard University
350 Massachusetts Ave,
Cambridge, MA 02138
18 Avril 2015
Monsieur le Professeur,
J'ai pris connaissance grâce à YouTube du discours d'ouverture
que vous avez prononcé à l'occasion du 15e anniversaire de la Fondation
pour [la sauvegarde] des droits individuels dans l'Education (F.I.R.E.).
Votre intervention avait pour titre:
"
Trois raisons de proclamer la liberté d'expression".
J'admire la position franche et claire que vous prenez sur la question
de la Liberté d'Expression,et je pense que je suis entièrement d'accord
avec ce que vous en dites.
Je vous écris parce que je fais partie de ces personnes qui en sont venues
à douter des histoires selon lesquelles les Allemands ont utilisé
des armes de destruction massive (des chambres à gaz)
pour tenter d'exterminer les juifs d'Europe et peut-être le monde entier. Je suis écrivain et la forme d'esprit qui est la mienne m'a amené à penser
que mes doutes m'obligeaient moralement à encourager sur le sujet
un échange d'idées libre, une Liberté d'Expression.
Il y a quelques années, en 2009, j'ai mis une petite annonce
dans le [journal étudiant] "
Harvard Crimson".
Il y avait deux questions dans cette annonce.
Je demandais pourquoi, dans son livre "
Croisade en Europe",
Dwight D. Eisenhower n'avait pas mentionné
les armes de destruction massive allemandes (les chambres à gaz).
Et je demandais
s'il y avait à Harvard un professeur capable de fournir,
preuve à l'appui, le nom d'une personne qui aurait été tuée à Auschwitz
dans une chambre à gaz.
Je n'ai reçu aucune réponse à ces deux questions.Le "
Crimson" a passé l'annonce une fois, puis a prétendu
que c'était une "
erreur" et l'a retirée.
Néanmoins, le fait d'avoir imprimé une seule fois ces deux questions simples
a déclenché un scandale, une tempête de protestations et de condamnations
dans toute la Nouvelle-Angleterre, tempête qui a été reprise par CNN
et d'autres agences de presse internationales.
Vous trouverez toute l'histoire [ici].
Je soulève cette question parce que vous enseigniez à Harvard
cette année-là et je ne vois pas que vous ayez fait un commentaire
quelconque sur cet incident de Suppression de Liberté d'Expression.
Maintenant que je vous ai entendu vanter les vertus de la Liberté d'Expression
à la réunion du FIRE, et maintenant que, me semble-t-il, je suis d'accord
avec tout ce que vous dites sur la question, je voudrais savoir pourquoi
je ne trouve aucun commentaire de votre part sur cette question de "
censure"
dont on a tant parlé à Harvard en 2009.
Avez-vous changé d'opinion en 2015 sur la Liberté d'Expression par rapport à 2009 ?
Si oui, pouvez-vous dire brièvement pourquoi il en est ainsi,
pourquoi vous avez changé d'avis?
J'ai lu aussi que votre famille était juive.
Je crois savoir que vous n'êtes pas religieux, mais cela a-t-il une importance
pour vous vis-à-vis de la Liberté d'Expression et du sujet de l'Holocauste ?
Je vous pose ces questions parce que le mois dernier (en mars),
le "
Crimson" a refusé de passer une petite annonce que
je leur avais envoyée pour promouvoir mon dernier livre,
"
A Personal History of Moral Decay"
(
Une histoire personnelle de décrépitude morale).
Le livre est un recueil de récits autobiographiques, dont la plupart
se sont déroulés avant que j'aie été sensibilisé à la question de l'Holocauste.
Mon annonce a été rejetée parce qu'un "
directeur" de la publicité
(on ne m'a pas donné de nom) se sentirait trop "
mal à l'aise" d'autoriser sa parution.
Je comprends bien que le "
Crimson" a le droit de refuser de publier
une annonce ou un contenu éditorial s'il le veut.
Toutefois, compte tenu des rapports que j'ai entretenus avec le "
Crimson"
dans le passé, je ne peux pas m'empêcher de penser que l'annonce concernant
mon nouveau livre a été refusée pour les mêmes raisons que celles qui ont présidé
au retrait de mon annonce de 2009 après sa publication.
Son auteur préconise la Liberté d'Expression dans le domaine de l'Holocauste.
Monsieur le Professseur:
Quelles sont, selon vous, les raisons pour lesquelles Harvard a abandonné
les idéaux de Liberté d'Expression et de Liberté de la presse ?
Il est certain qu'ils étaient bien là à un moment donné de son histoire.
Peut-être pourrez-vous me (nous) dire à quand cela remonte.
Peut-être que quelques mots de votre part pourraient inciter deux ou trois
de vos collaborateurs universitaires à se lever, mettre le processus en marche
et casser le tabou qui à Harvard empêche de s'exprimer librement
sur la question de l'Holocauste.
Merci de votre attention.
Bradley Smith< END>
http://codohfounder.com/an-open-letter-to-professor-steven-pinker/