L'assassinat d'Eugène TerreBlanche Un article de Maurice GUFFROY, paru dans le journal nationaliste MILITANT,
en date du 25 avril 2010.
www.journal-militant.fr Le 3 avril 2010, Eugène Terre Blanche était le 1148e fermier assassiné
en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid en 1994, c'est-à-dire en 16 ans.
Il a été lâchement attaqué à coups de machette durant son sommeil par
deux de ses jeunes employés noirs qui se sont introduits chez lui après avoir
empoisonné ses chiens.
Le motif en serait un retard de paiement de salaires, version contestée
par sa fille adoptive Bea Terre Blanche.
En fait cela ressemble à une expédition punitive contre un homme
qui a symbolisé le combat de la Tribu blanche d'Afrique du Sud, les Afrikaner.
Un homme de devoir Né le 31 janvier 1941, descendant d'Estienne Terre Blanche, un huguenot
de la région de Toulon immigré en Afrique du Sud en 1704, petit fils
général boer, Eugène Terre Blanche avait fondé l'Afrikaner Weerstandsbeweging (AWB), Mouvement de résistance Afrikaner, le 3 juillet 1973 à Heidelberg.
Son objectif était d'assurer l'avenir de la communauté blanche dans un pays
qu'elle avait construit et développé en créant un Etat Boers, un "Volkstaat".
L'énergie du désespoir animait ces gens vite qualifiés extrémistes par les médias occidentaux : leur peuple était - et est toujours - menacé dans son existence
par la croissance démographique des populations noires qui, pour la plupart,
étaient venues travailler en Afrique du Sud attirées par les meilleures conditions
de vies qui y régnaient.
En effet, il ne faut jamais ignorer que les premiers colons européens, débarqués
au Cap de Bonne Espérance en 1652, s'installèrent au sud du continent africain
sur des terres vides de population et entrèrent ensuite, bien plus tard, en contact avec les peuples noirs comme les Zoulous, autre peuple conquérant noir qui connut une expansion extraordinaire au début du XIXe siècle sous la direction de Tchaka, surnommé le "Napoléon noir".
Eugène Terre Blanche avait commencé une carrière dans la police en 1964.
Puis, après avoir servi comme volontaire dans le Sud-Ouest africain, alors sous administration sud-africaine et devenu depuis la Namibie, il rentra chez lui à Ventersdorp pour se consacrer à la ferme familiale.
Conjointement, il se fait aussi connaître comme écrivain et auteur de théâtre, recevant trois prix de l'Union de la langue et de la culture afrikaans.
Son action politique s'organisa autour du maintien du système de développement séparé, appelé apartheid, théorisé par Hendrik Vervoerd (lui-même assassiné en 1966).
La vraie nature de l'apartheid Ce système fondé sur la hiérarchisation des communautés, bien qu'il heurte
les mentalités européennes contemporaines façonnées par le
"droit de l'hommisme universel", est en fait le seul qui permette à des populations d'origine différentes de vivre ensemble sur un même territoire.
En Europe, jusqu'au XIXe siècle, c'est ainsi que Juifs et Polonais ont pu cohabiter
sans difficultés majeures, les Juifs vivant selon leurs propres lois dans leurs communautés, les Kahal, mais ne participant pas à la vie politique du pays.
Deux autres cas de hiérarchisation communautaire, par ailleurs contraignants
ont dominé et dominent encore des régions entières :
le système des castes hindou et celui particulièrement humiliant et source
de persécution pour les non-musulmans, à savoir le système de hiérarchisation communautaire de dhimmitude instauré par l'islam.
Faute de quoi, il faut séparer territorialement les populations afin qu'elles s'administrent selon leurs propres lois : l'éclatement de l'Empire ottoman,
doit beaucoup à la suppression de ce système désigné sous l'appellation
de "système du millet", le millet désignant chaque communauté particulière
à savoir les Grecs, les Juifs, les Arméniens.
En effet, pressé par les Européens d'abolir en 1856 ce système de dhimmitude,
le pouvoir ottoman fut dans l'impossibilité de trouver une loi commune pour toutes
les communautés et les obligea à e regrouper sur des territoires spécifique,
là où ils étaient déjà le mieux implantés.
En Afrique du sud, la création d'un Etat blanc après 1994 étant resté mort né,
la majorité noire, qui s'entretue entre elle, s'en est prise aux Blancs qui ont déjà émigré par centaines de milliers hors d'Afrique.
Les Blancs menacés Les Blancs sont vilipendés en Afrique du Sud et rendus coupables de tous les maux.
Comme le rappelait Bernard Lugan sur son blogue (1), l'ancien leader du groupe parlementaire de l'ANC M. Tony Yengeny déclarait en 2001 :
"
Chaque chose que les Blancs possèdent, ils l'on volée aux Noirs",
affirmation fausse mais qui justifie tous les excès.
De son côté, la Youth League de l'ANC a pris pour chant principal "Kill the Boer"
(Tuez le Boer).
Tout un programme dont Eugène Terre Blanche a été victime.
Eugène Terre Blanche faisait partie de ceux qui, sachant qu'ils étaient chez eux, veulent légitimement continuer l'œuvre de leurs pères dans un pays qui sans eux
ne serait pas.
Le combat pour l'avenir du monde blanc mené par E. Terre Blanche est aussi
le nôtre car le monde blanc est menacé, s'il ne réagit pas de submersion
par des peuples qui sont étrangers à sa civilisation.
Actuellement, l'Afrique du Sud, qui se prépare à organiser la Coupe du Monde
de Football est un pays qui s'enfonce dans la violence et le chaos.
Le mythe de la "
nation arc-en ciel" a fait long feu.
Maurice GUFFROY