Einstein,plagiaire de Poincaré ?Je viens d'acheter le livre de
Jules Leveugle"La Relativité, Poincarré et Einstein,Planck,Hilbert " Histoire véridique de la Théorie de la Relativité.
Le point essentiel.
Ed.
L'Harmattan,2004 5-7 rue de l'Ecole-Polytechnique
-75005-PARIS (29,50 euros)
ISBN:2-7475-6862-8
EAN:9782747568623
Je vous livre le quatrième de couverture:
"
A l'aube du vingtième siècle,un jeune homme de vingt-six ans
révolutionne la Physique malgré l'opposition de tous les vieux savants."
Depuis cent ans cette belle légende fait rêver bien des étudiants ravis
de voir pour une fois un jeune l'emporter sur les vieux...Mais ce n'est
qu'une image d'Epinal bien éloignée de la réalité.
Il est vrai que la réalité est proprement incroyable.
Il est aujourd'hui de plus en plus souvent reconnu que
Henri Poincarréet
Hendrik Anton Lorentz sont les véritables fondateurs
de la
théorie de la Relativité et que l'"
article fondateur"d'
Albert Einstein,en 1905,est une compilation de leurs travaux.
Mais on s'est longtemps demandé comment tout cela avait été possible.
Il est probable que, dans une période normale,un tel secret partagé
par tant de gens n'aurait pas tenu bien longtemps.
Mais la
" Belle époque" n'est pas une période normale,c'est une époque
de nationalisme déchaîné dont il nous est difficile de nous faire une idée.
Pour les scientifiques allemands de l'Université de Göttingen il n'était pas
pensable de laisser à un Néerlandais,et surtout à un Français,le bénéfice
d'une découverte fondamentale sur laquelle ils travaillaient depuis des années !
Il fallait absolument que cette découverte revienne à l'Allemagne.
Einstein n'est pas le vrai coupable,il n'est qu'un rouage
dans une machination dont le principal responsable est le mathématicien
David Hilbert qui jalousait
Poincarré au-delà
de toute raison et qui a réussi à entraîner dans cette occultation délibérée
le physicien
Max Planck et son grand journal scientifique
les
Annalen der Physik.Les savants français ont eu leur part de responsabilité.
Peu d'entre eux ont lu et compris les travaux de Poincarré,aucun ne l'a défendu.
Bien entendu ce bouleversement de l'histoire de la Science est très solidement
étayé comme il se doit.
Tous les documents nécessaires ont été soigneusement recherchés
et traduits,et l'on va de surprise en surprise...
"L'authentique historiographie brise sans ménagement les images d'Epinal:
elle remplace les stéréotypes et les préjugés par des faits réels,extraits
patiemment des archives." (Emmanuel Leroy-Ladurie).
Jules Leveugle a gardé de ses études scientifiques un intérêt
constant pour l'histoire des sciences car
" on ne comprend bien
que ce dont on connaît l'histoire"...et la méthode scientifique
ne consiste t-elle pas à remettre en question même ce qui paraît bien établi ?
Présentation de l'ouvrage. (p.VII)
La première partie de cet ouvrage est la reproduction fac-similé
(avec un addendum) d'un article intitulé
Poincaré et la relativité qui avait paru en avril 1994 dans la revue des anciens élèves de
l'Ecole polytechnique de Paris à l'occasion du bicentenaire de cette école.
Poincaré en avait été l'élève en 1872-74.
Il est sans aucun doute une de ses plus grandes gloires,comme il l'est aussi
de toute la science française.
La rédaction de cet article avait été provoquée par la découverte fortuite
de textes de Poincaré dont l'existence était généralement ignoré:
la comparaison de ces textes avec l'article d'Einstein de 1905,
généralement considéré comme le texte fondateur de la
théorie de la relativité,
constitue l'essentiel de cet article.
Nous avions alors été convaincu que l'article d'Einstein avait été généralement
reconnu comme "
fondateur" parce que cette comparaison facile et concluante
avait été délibérément empêchée par l'occultation des textes de Poincaré,
eux-mêmes faisant suite à ceux de Lorentz.
La seconde partie de cet ouvrage retrace les étapes de la recherche
que nous avons entreprise pour fournir la
preuve de cette occultation.
La recherche de cette preuve a été le fil d'Ariane qui nous a conduit à travers
l'immense labyrinthe de la littérature se rapportant à ce sujet.
Nous avons ainsi découvert,avec l'aide de hasards heureux,les faits significatifs
qui nous ont pleinement confirmé notre conviction première.
La troisième partie montre que la mort prématurée de Poincaré à 58 ans,
a rendu quasiment irréversible l'occultation de ses travaux révélée dans
la seconde partie: ses grands collègues gardèrent sur eux un silence rigoureux.
Nous verrons succinctement que, sans ce silence, la Science aurait pu suivre
un cours différent, sur des sujets d'une importance considérable.