Un point de détail du discours
d’Heinrich Himmler le 4 Octobre 1943.par Julie Couronne
Dans le discours que le Reichsführer-SS Heinrich Himmler prononça à Posen (Poznan),
ce passage:
Ich meine die Judenevakuierung, die Ausrottung des jüdischen Volkes.
Es gehört zu den Dingen, die man leicht ausspricht.
« Das jüdische Volk wird ausgerottet », sagt Ihnen jeder Parteigenosse,
« ganz klar, steht in unserem Programm drin, Aus…schaltung der Juden,
Ausrottung, machen wir, pfah!, Kleinigkeit »
est toujours traduit de la façon suivante :
I am referring here to the evacuation of the Jews, the extermination of the Jewish people.
This is one of the things that is easily said: « The Jewish people are going to be exterminated, »
that’s what every Party member says,
« sure, it’s in our program, elimination of the Jews, extermination, it’ll be done. »
Et en français :
« Je voudrais parler de l’évacuation des Juifs, de l’extermination du peuple juif.
Voilà une chose dont il est facile de parler.
Le peuple juif sera exterminé « dit chaque membre du Parti, »
c’est clair dans notre programme : élimination des Juifs, extermination : nous le ferons » .
Or le mot allemand
Ausrottung ne signifie pas exterminationmais
extirpation.
Et le mot extirper vient du latin exstirpare, lui-même issu de stirps qui signifie
« souche, racine » :
- le mot comporte donc une dimension spatiale manifeste, la notion d’extirpation renvoyant
à une surface que l’on désire débarrasser.
De surcroît, les mots
evakuierung et
Ausrottung,
qui ont tous deux une connotation de mouvement, se suivent presque,
ce qui rend la phrase allemande tout à fait cohérente, alors que dans ces deux traductions,
en devenant
évacuation et
extermination,
ils la rendent absurde.
C’est que les faussaires de l’Histoire n’ont pas pu attenter à la signification du premier,
syntaxiquement trop proche de ses homologues anglais et français !
En revanche le mot anéantissement provient du latin anientir
(« revenir au néant », « réduire à néant ») qui n’en comporte point,
et qui en allemand se dit
Vernichtung , mot qu’Himmler n’emploie jamais
tout au long du discours incriminé.
Et c’est tout à fait logique :- pourquoi encourir le risque et le frais de déplacer des personnes
(et vers un front de guerre qui plus est) pour les exterminer,
alors qu’il est plus sûr et moins coûteux de le faire sur place ?
- Les Français, les Allemands, auraient-ils eu moins de sens pratique que les Chinois qui,
à la même époque, brûlaient vifs leurs opposants politiques dans les chaudières
de leurs locomotives ?
Il s’agit donc de deux mots bien distincts, aux significations et surtout
aux implications différentes, et il fut linguistiquement incorrect d’employer l’un pour l’autre :
- Il s’agissait bien d’un projet de déplacement et non d’extermination,
toute personne sérieuse ne peut qu’être bien d’accord là-dessus, mais ce qui est intéressant,
c’est que lorsque vous tapez Ausrottung sur :
http://translate.google.fr/#de/fr/vous obtenez effectivement la traduction extermination.
Or si vous prenez un dictionnaire d’il y a quelques décennies, même pas d’avant-guerre,
l’édition montrée est de 1968 ,on peut constater que la seule et unique traduction
d’
Ausrottung est
extirpation, et
qu’il faut aller à Vernichtung
pour trouver extermination!Ce genre de glissement diachronique n’a rien de fortuit,
ainsi qu’il l’est démontré dans notre page
La perversion sémantique comme outil de conditionnement idéologique :
http://sororite-aryenne.com/la-perversion-s%C3%A9mantique-comme-outil-de-conditionnement-id%C3%A9ologique/Ici nous avons affaire à un genre nouveau d’altération sémantique qui s’est tout d’abord opéré
par une traduction délibérément inexacte, avant de dénaturer la signification même du mot.
Cet exemple, qui est loin d’être unique et que je n’ai choisi que parce qu’il est connu de tous,
permet de se faire une idée de la manière dont les faits linguistiques, les faits historiques
et les faits sociaux sont soigneusement et insidieusement manipulés, et comment les démiurges mondialistes les font agir et réagir pour transformer le sens de certains mots;
et il apparaît ainsi que le principe essentiel de ces changements de sens-là
est dans l’existence de groupements raciaux allogènes à l’intérieur des pays
où ces langues sont parlées.
En linguistique, on nomme synchronie l’étude d’une langue à un moment précis
de l’histoire du peuple qui l’utilise, et diachronie celle de celle de ses transformations
et de son évolution.
Certes, les langues sont en changement constant, mais cette évolution
est
intradiachronique en ce sens que, le langage ayant pour condition première
l’existence des sociétés humaines dont il est l’instrument indispensable
et constamment employé, il se modifie en conséquence des changements s’opérant à l’intérieur
de cette société, et se trouve donc être le reflet de l’âme de celle-ci.
Mais dans la situation qui nous occupe, le changement de sens imposé à certains mots
est
extradiachronique dans la mesure où il est insidieusement imposé
aux peuples européens par des forces extérieures pour modifier la perception de leur histoire.
Dans ce cas précis, la modification de sens n’est plus la résultante de l’évolution historique
d’un peuple, mais tente d’en être la cause.
Aucune modification ne peut avoir lieu sans être provoqué par une action définie,
c’est le postulat nécessaire de toute théorie solide en sémantique,
et pervertir la langue d’un peuple, c’est attenter à son univers mental.
La Sororité Aryenne http://sororite-aryenne.com/