"Hommage à Jean Jaurès (ou : les vrais responsables de la première guerre mondiale)"

"Hommage à Jean Jaurès (ou :
les vrais responsables de la première guerre mondiale)"

Il y a eu 100 ans le 31 juillet, Jean Jaurès périssait assassiné.

Dans cette courte vidéo, Vincent Reynouard explique les deux raisons
pour lesquelles il rend hommage à Jean Jaurès :

1. Il combattait la misère du petit peuple touché de plein fouet par la révolution industrielle,
triomphe de la bourgeoisie capitaliste;

2. Il avait raison de s'opposer à la guerre due à la collusion russo-serbe qui rêvait de détruire
l'Autriche-Hongrie afin de permettre aux puissances slaves de dominer l'Europe de l'Est.
S'appuyant sur les révélations sensationnelles de Henri Pozzi en 1935,
Vincent Reynouard détruit la thèse selon laquelle l'Allemagne et ses alliés
auraient été les responsables de la guerre 14-18.

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« Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons,
sera de fusiller Jaurès.
Nous ne laisserons pas derrière nous ces traîtres pour nous poignarder dans le dos »,
déclarait froidement Péguy.
Le bien nommé Villain devancera l’appel, et le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40
au café du Croissant à Montmartre abattra Jaurès dans le dos.

Ah, Péguy ! Ah Humanité ! [1]

Pourtant, comme Charles Péguy voyait juste et clair :

« L’internationalisme qui était un système d’égalité politique et sociale
et de temporelle justice et la mutuelle liberté des peuples,
est devenu une sorte de vague cosmopolitisme bourgeois vicieux... »

mais, hélas, comme il se trompait quand il ajoutait :

« ...et très proprement et très particulièrement un pangermanisme,
un total asservissement à l’impérialisme allemand. »

Suite : study

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Pourquoi-ont-ils-tue-Jaures-27017.html

C’est une évidence : study

Jaurès ne voterait pas pour le parti socialiste, pas plus, d’ailleurs,
qu’il ne voterait pour le Front national, ni pour l’UMP.
Il n’est même pas certain qu’il voterait, qu’il prendrait part à la vie politique moderne.
Pour tout dire, Jaurès est inconcevable dans notre monde ; on ne le voit ni dans un parti,
ni dans un syndicat, ni dans une manifestation d’indignés, ni dans une ligue de vertu antiraciste.
Jaurès n’est pas « transposable ».

La raison première en est que Jaurès était un homme d’envergure ;
la seconde, qu’il était un homme cultivé et enraciné dans les siècles.
Le dernier homme politique français qui rassemblait ces deux dimensions
se nommait Philippe Pétain.
Depuis, nous voyons défiler les nains apatrides (sauf De Gaulle)
et m’as-tu-vu qui ne semblent avoir pour autre ambition que de nous plonger
dans la médiocrité et le mercantilisme.

En conclusion, je laisserai simplement la parole au Poète Jean Jaurès .

Ces quelques mots extraits de son célèbre « Discours à la jeunesse »,
prononcé devant les élèves du lycée d’Albi le 30 juillet 1903, suffisent, je crois,
à mesurer l’écart entre lui et nos « élites » :
study

« Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ;
c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ;
c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense
réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense.
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ;
c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe,
et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains
aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »