Etant fort intéressé par la marine,je me sens obligé de parler de ceci :
Auguste THOMAZIOfficier spécialiste des sous-marins, chef d’Etat-major de l’amiral Ro.
PRIX : 25 € PARUTION : nouv. éd., 2004 ISBN : 2-84734-137-4
"Je n'ai point assez fait pour la marine ! » aurait déclaré Napoléon.
Prise de conscience bien tardive puisqu'elle aurait eu lieu…
sur le navire qui l'emmenait à Sainte-Hélène !
Et que dire des six cent cinquante-huit braves des guerres
de l'Empire, honorés sur l'Arc de Triomphe, lorsqu'on sait
que vingt-cinq seulement d’entre eux étaient des marins…
Ils ont fait la guerre pendant vingt et un ans, de 1793 à 1814,
sans autre interruption que les dix-huit mois qui suivirent le traité
d'Amiens.
En général, ils n'ont pas été heureux dans les combats.
L'histoire n'a retenu qu'Aboukir et Trafalgar… La bravoure, pourtant,
ne leur manquait pas, ni les capacités techniques.
Ils ont souvent payé pour des fautes qui n'étaient pas les leurs.
Ils ont servi l'Empereur avec fidélité, essayant de contrer sur mer
la puissance qui soutenait toutes les autres (l'Angleterre), d'où la flottille
de Boulogne, les essais de guerre de course, le Blocus continental, etc.
Les marins de l'Empereur étaient des hommes plutôt rudes de manières,
qui sentaient le goudron et le tabac et formaient un petit monde à part,
isolés du reste de la nation par leur vie à bord et dans les ports.
Étrangers à l'intrigue, très particularistes, un peu dédaigneux des terriens,
ils ont écrit certaines des plus belles pages de l'épopée napoléonienne.
Ils méritent d'être mieux connus.