Décédé à 81 ans le 18 février,
Robert Pandraud était le type même
de l'homme cultivant une image de droite dure.
Ancien ministre délégué à la
Sécurité auprès de
Pasqua,
dont il fut un proche,dans le gouvernement de
Chirac lors
du mouvement étudiant de 1986,il avait été vivement critiqué
par la gauche pour avoir ainsi commenté la mort de
Malik Oussekine:
"Si j'avais un fils sous dialyse,je l'empêcherais d'aller faire le con la nuit."Pourtant,Pasqua affirme dans un communiqué où il fait part de
" sa tristesse et de son émotion" devant la mort de son ami
que les deux hommes avaient demandé à Monory et Devaquet de retirer
leur projet de loi réformant les universités,ce qui fut fait trop tard.
Si c'est vrai,cela prouve que Pandraud n'était pas si droitier que cela.
D'ailleurs,ce franc-mac qui fit un brillant parcours au ministère de l'Intérieur
où il fut successivement directeur central de la sécurité publique,
directeur général de la police nationale,puis de l'administration,eut une carrière
politique fructueuse (il fut député de Seine-Saint-Denis sans discontinuité
pendant 20 ans) parce qu'il resta fidèle jusqu'à sa mort au RPR,puis à l'UMP
dont il était membre du bureau politique et président de la commission
d'organisation et de contrôle des opérations électorales.
Ce gaulliste de toujours fus mis en examen en
2002 dans l'affaire :
des chargés de mission de la ville de Paris,en sa qualité d'ancien directeur
de cabinet de
Jacques Chirac (de 1983 à 1986),avant de bénéficier
d'un
non lieu pour....prescription des faits !
Ce sont ces hommes faussement nationaux et réellement de droite molle
qui sont en réalité les plus dangereux car leurs abdications incessantes,
que ce soit dans leur ralliement à l'Europe bruxelloise et à la mondialisation
ou dans leur acceptation de la submersion migratoire et des lois détrisant
la famille.