ASU ZOA : dates !!!

ASU ZOA : dates !!! afro

Voici ce qu'écrivait, le 11 janvier, notre ami Jacques Vecker
que la plupart de nos correspondants commencent à bien connaître:

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"Un Don de Dieu, ou de ce qui en tient lieu.

Par Dieu donné, il n'y a pas lieu d'en douter puisqu'il appert au fil des âges
que l'on tend à crucifier, à poignarder, à détruire celui qui dit la vérité,
celui qui ose mettre en question des pouvoirs établis peu respectueux
de l'éthique universelle de justice, de partage et souvent de pardon.
Il peut certes arriver qu'il ne soit pas à la hauteur de sa mission,
qu'apparaisse quelque faille humaine, qu'il manque parfois de délicatesse,
il n'en demeure pas moins un messager de l'essentiel et que bien inspirés
seraient ceux qui le laisseraient s'épancher en nous faisant rire.
Qui peut se remémorer un tel concert de... dénigrement que celui qui atteint
"l'humoriste qui ne fait plus rire" mais qui attire les foules (on se demande pourquoi !).
Il n'est de "bouffon" plus tonique que celui qui nous révèle nos contradictions,
nos manquements voire nos turpitudes.
Il n'est de "bouffon" plus utile que celui qui dénoue les noeuds, allège le tragique,
dissout les rancoeurs car, contrairement à ce que des esprits chagrins claironnent
à longueur de temps, notre compagnon de planète Dieudonné ne distille pas
la haine mais nous met le nez dans notre... inconséquence et en arrive
à nous ouvrir à nous-mêmes.
Si un Dieu existe, ou quelque entité indéfinissable pour nous, il (ou elle !
pardon pour le masculin mais la théorie du genre ne manquera pas d'y remédier)
ne peut être qu'un parangon d'humour et de joie immanente.
En sus de la justice, bien sûr, et des vertus cardinales.
Sa lucidité nous gratifia d'un métisse talentueux et il y a lieu de lui rendre grâce.
Sachons en tirer profit !
Ne jugez jamais, nous fut-il enseigné.
Dieudonné peut jouer avec un geste que j'estime obscène, déployé avec gourmandise,
mais il y a tant de paroles et de comportements grossiers dans notre société
pour ne pas s'y arrêter.
J'en suis attristé car il me fait penser au traitement infligé à Kadhafi et aux récits
relatant les viols de nuit dans des prisons françaises rapportés par des pensionnaires
en cols blancs [...selon les déclarations de Loïk Le Floch-Prigent, ancien patron d'ELF...].
Dieudonné peut, certes, blesser des consciences ayant subi ou connu par ouï-dire
une persécution dite raciale mais qui fut avant tout économique et dont nous savons
aujourd'hui qu'elle ne fut pas un génocide mais la réplique peu amène à une haine réelle
exprimée et pratiquée par des représentants d'une communauté bien circonscrite.
Celle-ci, raciste entre les racistes, fut d'ailleurs prompte à collaborer avec le pouvoir
national-socialiste pour accompagner l'éloignement de ses membres du territoire allemand
vers un Etat encore inexistant et non pour leur éviter l'extermination "jusqu'au dernier"
comme le prétend encore en janvier 2014 le grand rabbin Gilles Bernheim.
Dieudonné ne fait que se moquer d'un mensonge, crûment et avec perspicacité,
tourner en dérision une manipulation des esprits, un abus de position dominante
qui perturbe les relations entre hommes et nations.
Il est,ce faisant, hautement bénéfique et louable, car il aura contribué à desserrer
le carcan de fer qui maintient dans l'obscurité et l'asservissement tant
de nos compatriotes et bien au-delà."

Jacques Vecker, "Libre Expression",
Château de Vaugran, 30480 St Paul-la-Coste

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