15 octobre 1930 : naissance de Jean Souètre.
Jean-René Souètre est né le 15 octobre 1930 à Ayguemorte-les-Graves en Gironde.
Il embrasse très tôt la carrière militaire, à onze ans, il est enfant de troupe à Billom
puis à Autun.
Il rejoint l’Armée de l’air en 1950. Il obtient son brevet de commandant de batterie
anti-aérienne à sa sortie de l’école d’artillerie interalliée d’Idar-Oberstein
et est affecté à Mourmelon.
Sous-lieutenant en 1952, sa demande de servir en Indochine est refusée.
Sa spécialité n’y étant pas jugée utile; il se retrouve en occupation en RFA à Lahr .
Au début de la guerre d’Algérie, le groupement d’artillerie est dissout pour être remplacé
par une demi-brigade de fusilliers de l’air (DBFA) qui en 1954 est aussitôt envoyée
en Afrique du nord.
En 1956, le Lieutenant Souétre se distingue car, sans ordre, il va dégager avec sa section
des pétroliers tombés dans une embuscade :
il reçoit une sanction de quinze jours d’arrêt de rigueur.
C’est alors que sont créés les commandos de l’air, sur une idée du commandant de l’air en Algérie, le général de Maricourt. Souètre demande sa mutation dans une de ces unités.
Breveté parachutiste, Jean Souètre, qui vient de passer quelques jours au CPA 20/541,
devient l’adjoint du capitaine Fuhrer, commandant du commando parachutiste de l’air
(CPA) 40/541 qui opère dans le sud oranais, l’Ouarsenis et la Kabylie.
Le 13 novembre 1957, son capitaine blessé, il se voit attribuer le commandement du commando. Nommé capitaine à 29 ans, il quitte le CPA « Maxime » le 12 avril 1960 pour prendre
la direction du bataillon d’instruction des commandos de l’air.
Il reçoit plusieurs décorations et citations et est fait chevalier de la Légion d’honneur.
Avec audace, lors de la « Semaine des Barricades d’Alger », du 24 janvier au 1er février 1960,
il affirme ses propres idées concernant la politique à suivre en Algérie.
En décembre, il est muté hors des commandos et envoyé en métropole après le voyage
du général De Gaulle, lors duquel il a par trop manifesté ses fortes convictions
« Algérie française » ».
Suite :
http://la-flamme.fr/