Lorsque l'on a suivi,pendant des decennies,les procès concernant
les révisionnistes,on est pris d'une franche rigolade en voyant
les magistrats outrés que le président de la République doute
de leur indépendance,de leur impartialité et de leur quasi-infaillibilité.
L'indépendance de la Justice est une fiction dans les procès qui touchent
l'idéologie,la culture,le mythe,les personnels politiques et les "collaborateurs"
du pouvoir en place.
La mission principale de la Justice contemporaine consiste à détruire
les traces encore existantes de la civilisation chrétienne au profit
de la culture du mensonge énorme et odieux,de la corruption,
de la perversion et d'une façon générale,de l'inperversion et d'un façon
générale,de l'inversion des valeurs.
La Magistrature accepte son instrumentalisation avec aisance.
Certes, elle perd son âme,mais les honneurs frelatés qui lui sont promis,
les plans de carrière avantageux,bordés de menaces et de sanctions
pour les récalcitrants,justifient,à ses yeux,ce reniement,incompatible
avec l'intégrité inhérente à sa mission.
Le magistrat idéal doit juger et condamner son prochain équitablement.
Certains,conscients de cette responsabilité écrasante,tentent avec humilité
de s'en acquitter au mieux,en leur âme et conscience.
Ces irréductibles,généralement aux dépens de leur carrière,sauvent l'honneur
de la profession,sans en être représentatifs.
Les autres apprennent à faire la part entre la théorie et la pratique
et à discerner les "bonnes" influences des "mauvaises".
On prétend que l'Ecole de la Magistrature sait bien initier les futurs magistrats
à ces subtilités.
Lorsqu'ils entrent dans la phase active de leur carrière,ils ne sont pas surpris
de recevoir des suggestions et des recommandations d'officines agrées.
Ils s'engagent à les suivre,en étouffant leurs convictions s'ils en ont.
A la grande époque de l'Epuration,au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale,
les communistes dominaient la "Justice" française qui se flattait d'avoir
condamné à mort et exécuté,pendant cette période faste,plus de victimes
qu'au cours de la Révolution française de 1789.
Par la suite,les communistes ont partagé ce privilège avec les j uifs
et leurs supplétifs francs-maçons.
De temps en temps,des kamikazes tentent de soulever ce couvercle
nauséabond sur la
Côte d'Azur et en d'autres lieux.
Ces curieux sont découragés de poursuivre leurs enquêtes qui créent
la confusion dans la tête de braves justiciables qui ont encore
"confiance dans la justice de leur pays".
Les procès révisionnistes sont d'un grand intérêt pour observer
ces manipulations exercées sur les magistrats qui s'y soumettent,
bien qu'avides de respectabilité.
Au Palais de Justice de Paris,la XVIIè Chambre correctionnelle constitue
un de leurs fiefs.La République française offre à certains d'entre eux,
tels le président Nicolas Bonnal et le procureur-adjoint François Cordier,
aux frais des contribuables d'une générosité sans limite,des cours prodigués
par le CRIF (
Conseil Représentatif des Institutions juives de France)
et par le
Centre Simon Wiesenthal de Paris,au nom de l'indépendance
de la Magistrature.
L'efficacité de ces cours est spectaculaire.
Prenons un exemple relativement récent qui n'est pas un cas isolé.
Suite à la déclaration,le 11 novembre 2006, de Robert Badinter,
ancien ministre de la Justice,sur ARTE:
" J'ai fait condamner(en juillet 1981)
Faurisson pour être
un faussaire de l'histoire",
Le professeur porta plainte.
Dans le jugement rendu le 21 mai 2007,le Tribunal de la XVIIè chambre
correctionnelle de Paris,présidé par Nicolas Bonnal prononce:
"Il convient (...) de constater que le défendeur(R.Badinter)
a échoué en son offre de preuve". La traduction de cette phrase en langage vulgaire est:
"Badinter a menti",ce qui n'empêche pas le même tribunal d'ajouter
avec aplomb:
"Le bénéfice de la bonne foi sera (...) reconnu à Robert Badinter
et Robert Faurisson sera,en conséquence,débouté de toutes ses demandes(...).
Condamne Robert Faurisson à payer à Robert Badinter la somme de 5 000 euros
sur le fondement des dispositions de l'article 700 du nouveau code
de procédure civile.
Condamne Robert Faurisson aux dépens".Robert Badinter,juriste j uif,est automatiquement promu au rang
de grande conscience universelle,par son origine,par le droit du sang
si j'ose dire,et donc incapable d'être de mauvaise foi,même lorsqu'il ment
publiquement.Par contrecoup,l'insulté est condamné puisqu'il s'est avisé
de le poursuivre comme un simple goy.
A la réflexion,on se demande si le tribunal de Nicolas Bonnal,par excès de zèle,
ne sombre pas dans l'antisémitisme primaire,en proclamant qu'un juriste j uif
éminent,avocat,ancien ministre de la Justice,diffame,calomnie publiquement,
"de bonne foi".
Un tel brevet d'irresponsabilité peut conduire fort loin et dangereusement
si elle s'étend à des généraux,des membres du Mossad et des hommes
politiques de la même communauté.
D'autres exemples abondent pour montrer que la justice de notre pays
a démissionné et s'est éloignée de sa ligne de conduite normale.
L'existence des syndicats de magistrats constitue un autre témoignage.
Comment un magistrat peut-il être indépendant et affilié à un syndicat ?
Que la Justice manque cruellement de moyens est une évidence.
Les avocats des révisionnistes sont les premiers à reconnaître
la misère de cette institution.
Mais une pluie de moyens ne remplacera jamais l'âme disparue
de la justice.
Nous laisserons donc le président de la République et ses magistrats
se quereller sans prendre parti.
Globalement,avec un immense respect pour les exceptions,
ils font partie d'un même monde qui n'est pas le nôtre.
Louis Castay.
Source:
RIVAROL n°2990 du 11 mars 2011,page 4.