Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard

Voici un article que nous avait envoyé notre correspondant
Isaac Schlingelstein le 19 octobre 2010 au sujet de Vincent Reynouard,
emprisonné depuis le 9 juillet pour révisionnisme.
Nous le diffusons à l'occasion de son anniversaire ce 24 février:

Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard

Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard Pow-7510

Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard Pow-7510

"Toutes proportions gardées (bien que l'on ignore encore le développement
que prendra l'affaire) Vincent Reynouard, dont, en 1997, les élèves ont
spontanément pris la défense en manifestant et en diffusant un tract
élogieux, pourrait bien être le capitaine Dreyfus du début du millénaire.
Depuis que Paul-Eric Blanrue a lancé une pétition pour l'abrogation de la
loi Gayssot et la libération de ce prisonnier de conscience, les soutiens se
multiplient jusqu'à celui de Noam Chomsky qu'on ne saurait soupçonner
d'incitation à la haine raciale. Il est évident que la prison de Valenciennes
où croupit Vincent Reynouard n'est pas le bagne de Cayenne.
Mais la faute politique est du même ordre. L'absolutisme royal usait
librement de la lettre de cachet. Depuis la Révolution française la proclamation
des droits de l'homme aurait dû en théorie protéger les citoyens de l'arbitraire
et leur garantir la liberté d'expression, déjà chère à Voltaire, surtout lorsqu'il
est patent qu'il n'y a pas appel à la violence.
Pourtant, en France, dans notre "douce" France, longtemps admirée pour ses vertus,
la persécution la plus hargneuse se déchaîne contre ceux de ses fils, fidèles en cela
à l'esprit des Lumières, qui osent se mettre en quête de vérité, traquant les faits
historiques dénaturés et révélant des réalités occultées.
Par qui et dans quel but, pourrait-on se demander ?
Non content d'ignorer le résultat de leurs recherches en leur refusant
l'accès à l'opinion publique, le pouvoir les traduit en justice et leur interdit
de se défendre en présentant les preuves accompagnant leurs assertions.
Un comble pour un Etat de Droit qui s'arroge celui de faire la leçon Urbi et orbi
aux régimes ne se réclamant pas de la pseudo-démocratie-oligarchique
et ploutocratique qui règne chez nous.
Vincent Reynouard n'est pas privé de liberté pour avoir contrevenu
aux règles morales présidant au destin de notre communauté nationale
mais en raison de ses opinions dûment explicitées et ressortissant à un choix
personnel politique, philosophique et religieux.
Le fait qu'il ait huit enfants n'entre pas en ligne de compte bien que certains
analystes lui reprochent d'avoir procréé en connaissant le risque encouru
puisqu'il aurait dû savoir que ses écrits pouvaient susciter des réactions de rejet.
N'a-t-on pas le droit de défendre des thèses qui ne sont pas celles de la pensée
unique véhiculée monopolistiquement par les tenants du pouvoir, surtout
lorsque l'on dispose d'éléments probants et difficilement réfutables?
Le reproche touchant à sa progéniture ne tient pas car comment un professeur,
catholique donc par nature procréateur selon la doctrine de son Eglise et le voeu
de son Dieu, par ailleurs acquis à des thèses nationales et socialistes,
défendables sur le fond, pourrait-il imaginer que le fait de mettre en question,
avec de solides arguments, certains détails de l'histoire contemporaine tout
en se déclarant ouvert sans réserve au débat public, à l'échange, à la controverse
puisse être un jour privé de son emploi, enlevé à ses élèves, convoqué par
la justice, condamné à la prison et à de lourdes amendes, finalement incarcéré
et donc, pour l'opinion publique abusée, traîné dans la boue, diffamé et déshonoré,
tandis que sa famille subit les pénibles conséquences de son retrait de la vie sociale?
Si n'étaient des réseaux de solidarité, heureusement encore vivants dans
notre pays, la famille Reynouard, durement affectée, serait encore plus à plaindre.
Combien de temps encore l'influence délétère de certains réseaux du
judaïsme empoisonnera-t-elle notre monde car c'est bien de cela qu'il s'agit
puisque avec Alfred Dreyfus comme avec Vincent Reynouard, c'est elle qui
tire les ficelles de la désunion et de la chicane, comme c'est elle qui fomenta
entre autres la deuxième guerre mondiale en déclarant la guerre à l'Allemagne
qui tentait de réduire le rôle de l'argent à un simple moyen d'échange,
de brider la nocivité des banques en redonnant au travail un rôle central
au lieu de récompenser paresse et spéculation.
Nul antisémitisme dans ces réflexions mais un simple retour au respect dû
à des citoyens égaux et solidaires."

Isaac Schlingelstein

Merci pour ce beau cadeau d'anniversaire !

Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard 20061210

Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard 20061210

Vincent Dreyfus ou Alfred Reynouard 19576910