26 février 1994 :
mort de Jean-Pierre Lefèvre. Jean-Pierre Lefèvre est né le 7 avril 1925.Il rejoint la Milice Française en 1944, dans la
Franc-Garde Paris,
avant d’être envoyé à Dijon avec deux centaines, durant l’été 1944.
Apprenant le transfert à la Waffen-SS, il écrit au capitaine Émile Moneuse
qu’il ne souhaite pas y être intégré, pour des raisons religieuses et patriotiques.
Moneuse lui répondit que c’était «
l’uniforme ou le pyjama rayé ».
Il a donc dut signer sa feuille de «
volontariat ».
Lefèvre combat en Poméranie en tant que chef de la section de commandement
de la 8ème compagnie du
Waffen-Grenadier-Regiment der SS.
Lors de l’organisation du régiment de réserve, il est chargé d’être le garde du corps
de Victor De Bourmont.
Il se perd brièvement lors de violents tirs d’artillerie qui touchent le régiment lors
de la retraite de Kôrlin.
Lorsque le régiment de réserve se retrouve encerclé dans la plaine de Belgard,
il détruit son soldbuch et ses papiers personnels, et ne garde en poche
qu’une photo de ses parents et une image de la Sainte Vierge, avant d’être capturé
par les soviétiques.
Lefèvre est interné au camp de Tambov, où il retrouve son ami Henri-Georges Gonzales.
Après sa libération de prison, en France, et jusqu’à la fin, il prit soin de ses anciens camarades
de combat.
Il apporta divers types de soutien aux vétérans de la division
Charlemagne ou de la
Milice Française,notamment à Paul Touvier, qu’il aida financièrement
dans les années 80 et 90, grâce à son association la
Fraternité Notre-Dame.
Il décède d’une attaque cardiaque, le 26 février 1994.Son fils, Éric Lefèvre, ancien collaborateur de Jean Mabire, est devenu l’historien
le plus compétent conernant le sujet des volontaires français.
Source : http://la-flamme.fr/